Conseil, Mentorat & Leadership. ṈŪ CONSULTING est une agence de conseil spécialisée dans le développement personnel et la ré-orientation professionnelle.
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La Discrétion est la première de nos valeurs car il est bien plus difficile de solliciter une aide, quand on ne peut publiquement exprimer ses problèmes.
ṈŪ CONSULTING réunit en son sein une équipe volontairement restreinte des meilleures compétences dans les divers domaines du dépassement de soi.
(Entrepreunariat, Enseignement, Arts, Travail Social, Arts martiaux, etc)
Pour chaque problème, il existe une solution applicable. Et rien ne vaut l'expérience pour le prouver.
"A Gentleman Kisses But Not Tells"
Au coeur de notre pratique, nous plaçons en premier lieu la qualité de l'écoute active.
Nous visons une efficience perceptible et un changement applicable dans votre quotidien.
Nous ne faisons pas de miracles. Nous proposons une aide adaptée à votre besoin et à votre rythme.
Au-delà de tout angélisme, naïveté ou posture victimaire,
ṈŪ CONSULTING assume une vision moderne, lucide et alternative de l'accompagnement.
Dans un monde globalisé, notre Cabinet lutte contre le racisme institutionnalisé et toutes ses émanations.
Nous intervenons donc en tant qu'experts auprès des personnes afro-descendantes notamment dans les problématiques du couple, de l'adolescence, de l'insertion socio-professionnelle, de la RH, de l'estime de soi, de l'identité et de la multi-ethnicité.
Le travail de ṈŪ CONSULTING est orchestré par M. Jersild Insa NDANGI Consultant en Stratégie et Communication, Chercheur en Sciences Cognitives.
M. NDANGI s'intéresse depuis plus de 15 ans aux leviers et mécanismes du changement chez l'individu et dans le groupe.
Ses domaines de recherche s'étendent également aux Sciences Humaines, notamment l'Histoire, la Sociologie, la Philosophie et la Science Politique.
[En photo : Jean-Michel Basquiat]
Le conseil personnalisé, à notre idée, revêt certaines exigences et possibilités que les pratiques traditionnelles du coaching n'intègrent que peu.
ṈŪ CONSULTING voue son action au plein accomplissement d'hommes et de femmes qui veulent être au coeur des grandes décisions de leurs propres vies.
Nos approches du Management et du Développement Personnel (re)placent l'humain dans sa plus complète dimension, à la fois multiple et équilibrée.
Veuillez découvrir nos tarifs (Conseil Personnalisé, Leadership et Mentorat) en cliquant ►JUSTE ICI, ou nous contacter.
(pour 4 à 5 personnes)
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Le Programme de Mentorat de ṈŪ CONSULTING s'adresse aux particuliers et vous propose d'apprendre, comprendre et changer selon 7 Paliers. ►
Le premier palier est établi avec notre Conseiller selon votre situation et vos objectifs.
Le leadership est l'art de guider les hommes et les femmes vers une direction commune et de savoir tirer le meilleur d'eux à des moments déterminés.
L'histoire compte nombre de leaders charismatiques, de grands chefs ou de personnes simples et humbles qui ont su, quand il l'a fallu, puiser en eux-mêmes les ressources pour répondre à l'appel des responsabilités.
Découvrez comment mobiliser vos forces et qualités afin de rendre possible, le nécessaire.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Mon, 01/13/2020 - 12:23
3. LA SUPPORTER
La patience est un ciment permettant d'éprouver la relation à un niveau encore différent.
La patience est une notion, une vertu même, aujourd'hui moribonde tant les valeurs qui fondent théoriquement le couple se rapprochent des modes de consommation des masses.
Si je l'ai déjà dit, ne vaut-il pas la peine de le rappeler ? Là où nous vivons, ici et maintenant, l'opulence des biens et services favorisent la facilité et la rapidité de leur obtention et donc une certaine hyper-disponibilité de toute chose (on obtient sans avoir à vraiment demander ou attendre). Cette situation dessine des caractères humains de plus en plus axés sur l'impatience, l'ingratitude et l'insouciance; le ready-made engendre en plus d'une incapacité à faire soi-même, une certaine aversion pour l'effort. Notre absence d'effort à son tour, nous a éloigné du sens de ce qui est important, de ce qui compte vraiment, et de ce pour quoi il vaut la peine de s'investir.
J'irais plus loin encore. Nous ne nous investissons plus vraiment ou très mal dans nos relations (ni même dans quoi que ce soit) pour la simple et bonne raison que la société, la culture, le monde moderne, Beyoncé ou que sais-je favorisent une hypertrophie de nos égos si bien que tout ce qui compte pour nous, humains, se trouve être concentré pour l'essentiel à un seul point, canalisé d'une manière ou d'une autre vers une seule et même direction : soi-même.
Je ne suis pas sûr qu'il faille imputer la responsabilité de nos situations affectives catastrophiques à notre seul mode de vie occidentalisé mais les paradigmes développés par le capitalisme dominant (qui affectent l'homme dans la multiplicité de ses dimensions matérielles et immatérielles) ont tout de même radicalement influencé notre rapport au monde ainsi que notre manière de vivre l'amour, d'un point de vue intérieur (mental, spirituel et émotionnel) comme extérieur (physique, physiologique et matériel).
En résumé, et pour le dire d'une façon moins chiante à lire : aujourd'hui, on s'aime surtout soi-même. Et même quand on aime l'autre, ce n'est pas de la bonne façon. Et même quand on prétend ou croit se détester soi-même, cette détestation est en réalité, une forme d'amour de soi (négative ! of course) qui nous empêche d'aimer vraiment l'autre.
Chaque fois que l'on croise deux personnes qui ont su vieillir ensemble, l'on trouve invariablement cette dimension de l'acceptation de l'autre qui naît de la patience. C'est bien plus que de la tolérance ou de la résignation, c'est l'amour dans son expression la plus noble, que l'on pourrait résumer ainsi : Je suis là, parce que je t'aime.
L'amour est fait de beaucoup d'ingrédients mais quand on assume de construire en pleine conscience avec quelqu'un, il n'y a plus d'obstacle possible. Qu'est-ce que j'appelle la pleine conscience ?
Commençons par évacuer immédiatement certaines bêtises et graves erreurs que l'on croit faire par amour; parce que l'amour n'est pas une poubelle, un fourre-tout, un tapis ou un placard dans lesquels on mettrait tout et n'importe quoi.
On ne reste pas avec une personne qui nous détruit à petit feu. On ne s'accroche à quelqu'un par défaut ou manque de quelque chose. Rester quand on a de meilleures options, est une erreur. À ce titre, il vaut la peine de revenir sur la première partie de notre réflexion ("La soutenir") pour se rappeler ce que ne devrait jamais être l'amour.
La pleine conscience est un niveau de maturité vers lequel il nous faudrait tous aller avant de prétendre aimer qui que ce soit. Se connaître soi-même suffisamment devrait en effet être un préalable à toute union, parce qu'on ne peut aimer vraiment personne tant qu'on ne s'aime pas soi-même. Mais on ne saurait s'aimer, sans se connaître.
Tout cela ressemble à des lieux communs de philosophie banale ou de coaching de salon, j'en conviens, mais c'est aussi simple que cela. Il n'y a pas besoin d'aller chercher plus loin. Il faut commencer par s'intéresser à soi pour pouvoir s'accomplir et se libérer. Se libérer de quoi ? De soi-même.
S'aimer soi-même n'est que le commencement du chemin vers le vrai contact avec les autres. Se nourrir, se comprendre, se donner du temps, se rendre justice, et tellement d'autres choses sont des actes qu'il est impossible de faire pour les autres en les négligeant pour soi-même parce que ces choses-là sont les composantes de l'amour véritable. Mais la grande erreur de la plupart des gens est de s'arrêter au début du chemin. Une fois qu'on sait ce qui nous convient, ce qui nous satisfait, on s'arrête là et on cherche quelqu'un qui va assurer le boulot de temps en temps. Quand on l'a trouvé, on appelle cela de l'amour.
La plupart des hommes font ça. Ils cherchent une femme qui les satisfera (dans tous les sens du terme). Je n'ai pas encore vécu très longtemps sur cette petite planète, mais je n'ai jamais rencontré un homme qui m'ait dit "Je cherche une femme pour la servir." Ou "Je tiens à me marier pour servir mon épouse." Jamais.
Pas même auprès de frangins qui croient avoir développé en eux-mêmes la quintessence des "valeurs ancestrales africaines"... Ceux-là sont d'ailleurs souvent les pires machos rétrogrades.
Il faut se connaître soi-même et connaître sa propre valeur pour réussir à prendre quelqu'un dans sa vie POUR le servir. La plupart des frères comme le dit assez bien (à sa manière hein...) TK Kirkland semblent ne vouloir entrer dans la vie des soeurs QUE pour entrer en elles, et ensuite... détruire leurs vies.
Et c'est cela qu'il faut changer.
Nous devons cesser d'être des boulets pour redevenir des pierres angulaires. Avec la même solidité (fiabilité), la même discrétion (humilité) et la même importance (engagement) que la pierre angulaire d'un édifice. Il nous faut redevenir des "Ride Or Die" pour nos soeurs. J'aime beaucoup cette expression américaine pour décrire l'amour inconditionnel que l'on peut avoir pour quelqu'un. Beaucoup de gens l'utilisent d'ailleurs mais combien l'ont expérimenté ?
Je crois que si on doit se marier ou s'unir à quelqu'un de manière sérieuse et solennelle avec les larmes, les mouchoirs, les frissons, le changement de statut sur FB (si vous êtes comme ça), cela ne devrait être qu'avec son ou sa RIDE OR DIE.
Quand on aime en pleine conscience, il se passe une chose assez rare : on donne sans rien attendre. On donne et agit parce que c'est nécessaire et parce que c'est ce qu'il convient de faire à un instant T. Les gens vivent généralement leur relation d'une manière assez tragique et les hommes plus encore. La plupart d'entre eux feront pour leurs meilleurs potes ce qu'ils ne feront jamais pour leur partenaire.
Je ne juge pas. Mais il me semble que si l'on abordait autrement notre façon d'aimer, beaucoup de choses changeraient vers le mieux.
Nous devrions entretenir avec nos partenaires une vraie relation d'amitié. Je crois pouvoir dire que les amours les plus forts sont nés d'une amitié toute aussi forte. Quand on est amis, la relation est plus profonde, plus enracinée sur des bases souvent plus saines. Peut-être parce que nous sommes naturellement capables d'accepter nos amis tels qu'ils sont sans chercher à les changer ou à les façonner selon nos désirs.
Dans une relation d'amitié, on s'est débarrassé en amont des pollutions que sont le jugement, l'exigence, le chantage, la peur, l'ingratitude, la rancune, la mesquinerie, etc.
Ainsi lorsque votre partenaire va commettre une erreur que vous jugeriez normalement impardonnable, une merdouille de catégorie 5 qui vous pousserait à vous demandez si vous ne feriez pas aussi bien de trouver une machine à remonter le temps parce que là, le dossier semble trop lourd voire irrécupérable – et qu'en plus, vous savez pertinemment que vous l'aimez toujours malgré cela, eh bien il me semble important de prendre la meilleure décision. Il ne faut pas perdre trop de temps à chercher des raisons, des explications, des justifications. Il faut juste vivre le truc selon son coeur, pas selon sa tête.
ON PARDONNE ! On doit pardonner. Le vrai don ne s'exprime que par le pardon. Vous n'aimez pas vraiment une personne si vous êtes incapable de lui pardonner et vous ne vous aimez probablement pas assez non plus, car on pardonne aussi pour soi. On pardonne pour se libérer et libérer l'autre du joug de la rancune.
On classe le dossier – comme on l'a toujours fait pour ses meilleurs amis – et comme à plus forte raison on a décidé de le faire pour la femme de sa vie.
Parfois, on aime au-delà de soi. Quelque fois en dépit de soi. Voire même malgré soi. Il arrive qu'aimer une personne soit la pire chose qui puisse nous arriver. Quand ce n'est pas réciproque par exemple mais aussi si cette personne relègue Jack l'Éventreur, Adolf Hitler ou Dark Vador au rang de personnes fréquentables. Cela arrive.
Même dans de pareils cas, il faut pouvoir puiser et comprendre la quintessence de vérité qui se cache dans vos sentiments au-delà de la douleur, de l'incompréhension ou de la désapprobation. La raison pour laquelle on aime, au final, importe peu si cet amour nous transcende.
Supporter ce n'est pas juste accepter ce qu'on n'aime pas, par amour. Supporter, c'est sortir de soi et partir à la recherche du vrai et unique objectif de toute relation, le don. Comme le dit, si bien cette vieille chanson du génial Elton john avec France Gall :
Donner pour donner, tout donner
C'est la seule façon d'aimer
Cette forme de patience dont je parle n'est pas accessible à tant de monde que cela, elle relève d'une forme de grâce. Cette patience-là compose l'Amour Véritable. Un amour comme ne peut en exprimer qu'une personne qui nous a porté 9 mois, en général. Cependant, certains penseront que je débloque mais si vous n'aimez pas votre partenaire d'un amour inconditionnel... De quel genre d'amour s'agit-il ? Si vous n'aimez pas celle qui vous accompagne plus que vous-mêmes, est-ce digne d'être appelé AMOUR ?
Si tu es capable de détester des choses en elle, que recouvre alors cet amour partiel, contractuel que vous partagez ? Si tu n'as pas su déceler la part de Lumière, de Vérité... Le morceau d'Absolu en elle, certes, tu ne pourras t'effacer tout en étant là pour elle. Il faut être fort pour vraiment aimer. Il faut avoir beaucoup d'amour en soi pour en beaucoup donner. Le véritable Amour n'affaiblit personne.
Aimer quelqu'un qui ne vous apporte rien, comme aimer une personne dans le coma depuis des années ou aimer quelqu'un souffrant d'une pathologie sérieuse, de celles qui nous affaiblissent ou nous blessent – peut nous renforcer, nous élever, nous transcender.
L'amour ce n'est plus ce que c'était, chers amis. Quand je vois le nombre de personnes dormant dans les rues – dont un nombre assez traumatisant de femmes – je ne peux m'empêcher de me dire que le problème des dits SDF n'est, à mon sens, pas le domicile mais le FOYER. Ces pauvres gens ne sont pas arrivés sur terre en étant seuls pas plus qu'ils n'ont atterris dans nos rues, seuls. On les y a aidé.
"On" est cette part de nous-même, l'émanation institutionnelle froide, aveugle, insensible et parfois cruelle qu'il sera bien plus facile d'appeler le système (ou la société). Le vrai problème du domicile, c'est quand personne ne t'aime assez pour vous accueillir, toi, ta vie et tes nombreux problèmes chez lui.
Le déficit de notre société est bien plus profond et grave que l'économie. Mais comment calcule-t-on le déficit des coeurs ?
Je dis et affirme qu'on ne saurait vraiment aimer sans s'oublier soi-même un peu.
C'est cette dimension de l'ENGAGEMENT que nos mères ont su donner au mariage. Et je crois que c'est à notre tour, les hommes, d'essayer maintenant.
Il nous incombe aujourd'hui de revêtir une dimension nouvelle – ou que peut-être nous avons simplement oublié – de la masculinité qui au contraire de nous avilir, peut nous élever et nous anoblir à l'heure précisément où beaucoup trop d'entre nous se perdent dans les abyssales abjections que leur permettent leur pouvoir ou leur silence complice.
3. LA SUPPORTER
La patience est un ciment permettant d'éprouver la relation à un niveau encore différent.
La patience est une notion, une vertu même, aujourd'hui moribonde tant les valeurs qui fondent théoriquement le couple se rapprochent des modes de consommation des masses.
Si je l'ai déjà dit, ne vaut-il pas la peine de le rappeler ? Là où nous vivons, ici et maintenant, l'opulence des biens et services favorisent la facilité et la rapidité de leur obtention et donc une certaine hyper-disponibilité de toute chose (on obtient sans avoir à vraiment demander ou attendre). Cette situation dessine des caractères humains de plus en plus axés sur l'impatience, l'ingratitude et l'insouciance; le ready-made engendre en plus d'une incapacité à faire soi-même, une certaine aversion pour l'effort. Notre absence d'effort à son tour, nous a éloigné du sens de ce qui est important, de ce qui compte vraiment, et de ce pour quoi il vaut la peine de s'investir.
J'irais plus loin encore. Nous ne nous investissons plus vraiment ou très mal dans nos relations (ni même dans quoi que ce soit) pour la simple et bonne raison que la société, la culture, le monde moderne, Beyoncé ou que sais-je favorisent une hypertrophie de nos égos si bien que tout ce qui compte pour nous, humains, se trouve être concentré pour l'essentiel à un seul point, canalisé d'une manière ou d'une autre vers une seule et même direction : soi-même.
Je ne suis pas sûr qu'il faille imputer la responsabilité de nos situations affectives catastrophiques à notre seul mode de vie occidentalisé mais les paradigmes développés par le capitalisme dominant (qui affectent l'homme dans la multiplicité de ses dimensions matérielles et immatérielles) ont tout de même radicalement influencé notre rapport au monde ainsi que notre manière de vivre l'amour, d'un point de vue intérieur (mental, spirituel et émotionnel) comme extérieur (physique, physiologique et matériel).
En résumé, et pour le dire d'une façon moins chiante à lire : aujourd'hui, on s'aime surtout soi-même. Et même quand on aime l'autre, ce n'est pas de la bonne façon. Et même quand on prétend ou croit se détester soi-même, cette détestation est en réalité, une forme d'amour de soi (négative ! of course) qui nous empêche d'aimer vraiment l'autre.
Chaque fois que l'on croise deux personnes qui ont su vieillir ensemble, l'on trouve invariablement cette dimension de l'acceptation de l'autre qui naît de la patience. C'est bien plus que de la tolérance ou de la résignation, c'est l'amour dans son expression la plus noble, que l'on pourrait résumer ainsi : Je suis là, parce que je t'aime.
L'amour est fait de beaucoup d'ingrédients mais quand on assume de construire en pleine conscience avec quelqu'un, il n'y a plus d'obstacle possible. Qu'est-ce que j'appelle la pleine conscience ?
Commençons par évacuer immédiatement certaines bêtises et graves erreurs que l'on croit faire par amour; parce que l'amour n'est pas une poubelle, un fourre-tout, un tapis ou un placard dans lesquels on mettrait tout et n'importe quoi.
On ne reste pas avec une personne qui nous détruit à petit feu. On ne s'accroche à quelqu'un par défaut ou manque de quelque chose. Rester quand on a de meilleures options, est une erreur. À ce titre, il vaut la peine de revenir sur la première partie de notre réflexion ("La soutenir") pour se rappeler ce que ne devrait jamais être l'amour.
La pleine conscience est un niveau de maturité vers lequel il nous faudrait tous aller avant de prétendre aimer qui que ce soit. Se connaître soi-même suffisamment devrait en effet être un préalable à toute union, parce qu'on ne peut aimer vraiment personne tant qu'on ne s'aime pas soi-même. Mais on ne saurait s'aimer, sans se connaître.
Tout cela ressemble à des lieux communs de philosophie banale ou de coaching de salon, j'en conviens, mais c'est aussi simple que cela. Il n'y a pas besoin d'aller chercher plus loin. Il faut commencer par s'intéresser à soi pour pouvoir s'accomplir et se libérer. Se libérer de quoi ? De soi-même.
S'aimer soi-même n'est que le commencement du chemin vers le vrai contact avec les autres. Se nourrir, se comprendre, se donner du temps, se rendre justice, et tellement d'autres choses sont des actes qu'il est impossible de faire pour les autres en les négligeant pour soi-même parce que ces choses-là sont les composantes de l'amour véritable. Mais la grande erreur de la plupart des gens est de s'arrêter au début du chemin. Une fois qu'on sait ce qui nous convient, ce qui nous satisfait, on s'arrête là et on cherche quelqu'un qui va assurer le boulot de temps en temps. Quand on l'a trouvé, on appelle cela de l'amour.
La plupart des hommes font ça. Ils cherchent une femme qui les satisfera (dans tous les sens du terme). Je n'ai pas encore vécu très longtemps sur cette petite planète, mais je n'ai jamais rencontré un homme qui m'ait dit "Je cherche une femme pour la servir." Ou "Je tiens à me marier pour servir mon épouse." Jamais.
Pas même auprès de frangins qui croient avoir développé en eux-mêmes la quintessence des "valeurs ancestrales africaines"... Ceux-là sont d'ailleurs souvent les pires machos rétrogrades.
Il faut se connaître soi-même et connaître sa propre valeur pour réussir à prendre quelqu'un dans sa vie POUR le servir. La plupart des frères comme le dit assez bien (à sa manière hein...) TK Kirkland semblent ne vouloir entrer dans la vie des soeurs QUE pour entrer en elles, et ensuite... détruire leurs vies.
Et c'est cela qu'il faut changer.
Nous devons cesser d'être des boulets pour redevenir des pierres angulaires. Avec la même solidité (fiabilité), la même discrétion (humilité) et la même importance (engagement) que la pierre angulaire d'un édifice. Il nous faut redevenir des "Ride Or Die" pour nos soeurs. J'aime beaucoup cette expression américaine pour décrire l'amour inconditionnel que l'on peut avoir pour quelqu'un. Beaucoup de gens l'utilisent d'ailleurs mais combien l'ont expérimenté ?
Je crois que si on doit se marier ou s'unir à quelqu'un de manière sérieuse et solennelle avec les larmes, les mouchoirs, les frissons, le changement de statut sur FB (si vous êtes comme ça), cela ne devrait être qu'avec son ou sa RIDE OR DIE.
Quand on aime en pleine conscience, il se passe une chose assez rare : on donne sans rien attendre. On donne et agit parce que c'est nécessaire et parce que c'est ce qu'il convient de faire à un instant T. Les gens vivent généralement leur relation d'une manière assez tragique et les hommes plus encore. La plupart d'entre eux feront pour leurs meilleurs potes ce qu'ils ne feront jamais pour leur partenaire.
Je ne juge pas. Mais il me semble que si l'on abordait autrement notre façon d'aimer, beaucoup de choses changeraient vers le mieux.
Nous devrions entretenir avec nos partenaires une vraie relation d'amitié. Je crois pouvoir dire que les amours les plus forts sont nés d'une amitié toute aussi forte. Quand on est amis, la relation est plus profonde, plus enracinée sur des bases souvent plus saines. Peut-être parce que nous sommes naturellement capables d'accepter nos amis tels qu'ils sont sans chercher à les changer ou à les façonner selon nos désirs.
Dans une relation d'amitié, on s'est débarrassé en amont des pollutions que sont le jugement, l'exigence, le chantage, la peur, l'ingratitude, la rancune, la mesquinerie, etc.
Ainsi lorsque votre partenaire va commettre une erreur que vous jugeriez normalement impardonnable, une merdouille de catégorie 5 qui vous pousserait à vous demandez si vous ne feriez pas aussi bien de trouver une machine à remonter le temps parce que là, le dossier semble trop lourd voire irrécupérable – et qu'en plus, vous savez pertinemment que vous l'aimez toujours malgré cela, eh bien il me semble important de prendre la meilleure décision. Il ne faut pas perdre trop de temps à chercher des raisons, des explications, des justifications. Il faut juste vivre le truc selon son coeur, pas selon sa tête.
ON PARDONNE ! On doit pardonner. Le vrai don ne s'exprime que par le pardon. Vous n'aimez pas vraiment une personne si vous êtes incapable de lui pardonner et vous ne vous aimez probablement pas assez non plus, car on pardonne aussi pour soi. On pardonne pour se libérer et libérer l'autre du joug de la rancune.
On classe le dossier – comme on l'a toujours fait pour ses meilleurs amis – et comme à plus forte raison on a décidé de le faire pour la femme de sa vie.
Parfois, on aime au-delà de soi. Quelque fois en dépit de soi. Voire même malgré soi. Il arrive qu'aimer une personne soit la pire chose qui puisse nous arriver. Quand ce n'est pas réciproque par exemple mais aussi si cette personne relègue Jack l'Éventreur, Adolf Hitler ou Dark Vador au rang de personnes fréquentables. Cela arrive.
Même dans de pareils cas, il faut pouvoir puiser et comprendre la quintessence de vérité qui se cache dans vos sentiments au-delà de la douleur, de l'incompréhension ou de la désapprobation. La raison pour laquelle on aime, au final, importe peu si cet amour nous transcende.
Supporter ce n'est pas juste accepter ce qu'on n'aime pas, par amour. Supporter, c'est sortir de soi et partir à la recherche du vrai et unique objectif de toute relation, le don. Comme le dit, si bien cette vieille chanson du génial Elton john avec France Gall :
Donner pour donner, tout donner
C'est la seule façon d'aimer
Cette forme de patience dont je parle n'est pas accessible à tant de monde que cela, elle relève d'une forme de grâce. Cette patience-là compose l'Amour Véritable. Un amour comme ne peut en exprimer qu'une personne qui nous a porté 9 mois, en général. Cependant, certains penseront que je débloque mais si vous n'aimez pas votre partenaire d'un amour inconditionnel... De quel genre d'amour s'agit-il ? Si vous n'aimez pas celle qui vous accompagne plus que vous-mêmes, est-ce digne d'être appelé AMOUR ?
Si tu es capable de détester des choses en elle, que recouvre alors cet amour partiel, contractuel que vous partagez ? Si tu n'as pas su déceler la part de Lumière, de Vérité... Le morceau d'Absolu en elle, certes, tu ne pourras t'effacer tout en étant là pour elle. Il faut être fort pour vraiment aimer. Il faut avoir beaucoup d'amour en soi pour en beaucoup donner. Le véritable Amour n'affaiblit personne.
Aimer quelqu'un qui ne vous apporte rien, comme aimer une personne dans le coma depuis des années ou aimer quelqu'un souffrant d'une pathologie sérieuse, de celles qui nous affaiblissent ou nous blessent – peut nous renforcer, nous élever, nous transcender.
L'amour ce n'est plus ce que c'était, chers amis. Quand je vois le nombre de personnes dormant dans les rues – dont un nombre assez traumatisant de femmes – je ne peux m'empêcher de me dire que le problème des dits SDF n'est, à mon sens, pas le domicile mais le FOYER. Ces pauvres gens ne sont pas arrivés sur terre en étant seuls pas plus qu'ils n'ont atterris dans nos rues, seuls. On les y a aidé.
"On" est cette part de nous-même, l'émanation institutionnelle froide, aveugle, insensible et parfois cruelle qu'il sera bien plus facile d'appeler le système (ou la société). Le vrai problème du domicile, c'est quand personne ne t'aime assez pour vous accueillir, toi, ta vie et tes nombreux problèmes chez lui.
Le déficit de notre société est bien plus profond et grave que l'économie. Mais comment calcule-t-on le déficit des coeurs ?
Je dis et affirme qu'on ne saurait vraiment aimer sans s'oublier soi-même un peu.
C'est cette dimension de l'ENGAGEMENT que nos mères ont su donner au mariage. Et je crois que c'est à notre tour, les hommes, d'essayer maintenant.
Il nous incombe aujourd'hui de revêtir une dimension nouvelle – ou que peut-être nous avons simplement oublié – de la masculinité qui au contraire de nous avilir, peut nous élever et nous anoblir à l'heure précisément où beaucoup trop d'entre nous se perdent dans les abyssales abjections que leur permettent leur pouvoir ou leur silence complice.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Mon, 01/13/2020 - 12:15
2. LA SOUTENIR
Soutenir la personne que nous aimons est un engagement qui dépasse l'amour car il fait appel à une part de nous-même qui est presque constamment sollicitée dans le couple mais qui demeure étrangement presque toujours au placard.
Cette part de nous si négligée est notre humilité.
De manière générale, il est difficile voire impensable pour un homme de s'effacer derrière une femme pour mieux l'encourager, la pousser, la conseiller dans ce qu'elle entreprend... De même qu'il est plus que rare de voir des hommes mettre leurs ambitions personnelles au second plan pour s'investir dans les projets de leurs partenaires.
Ce n'est malheureusement pas trop dans nos moeurs. J'en veux pour preuve la masse d'hommes qu'on peut voir dans les sphères du pouvoir politique et économique, dans des postes à responsabilité, en situation de commandement à tous les niveaux de la société – invariablement soutenus par des épouses aussi dévouées que discrètes.
Il est communément admis qu'une femme doit se plier en quatre pour accompagner son époux/compagnon/partenaire dans son ascension vers le succès. Mais observer ce comportement de la part d'un homme sera salué comme une marque de noblesse, de courage... De grandeur d'âme même !
Pourquoi ?
D'après notre environnement culturel, l'humilité serait une qualité plus féminine que masculine. L'arrogance, en revanche, est considérée comme un caractère naturel de la gente masculine. On attend d'une femme qu'elle soit soumise (à l'autorité), et d'un homme qu'il soit sûr de lui (afin d'incarner cette autorité). L'éducation que nous recevons et la société en général – pour l'instant – ne semblent pas apporter la moindre dissonance à cela ou très peu ou de manière tout à fait superficielle voire hypocrite. Pour cette raison, il est banal de voir une femme faire le sacrifice de ses desiderata pour son homme. Les femmes font ce qu'on attend d'elles (...comprendre ce qu'une certaine pression sociale attend d'elles) et ce depuis le plus jeune âge.
Encore une fois, les choses sont amenées à changer. Les femmes ont changé. Et les hommes tendent à prendre des décisions plus lucides et intelligentes pour leur couple. Parmi ces décisions, le fait de penser moins à eux et plus à leur partenaire, constitue une évolution conséquente dans leur façon d'appréhender la relation. Les femmes d'aujourd'hui sont par ailleurs bien plus exigeantes que leurs mères, leurs grands-mères et leurs arrières-grands-mères. Et chose déterminante, elles disent, clament, haut et fort ce qu'elles veulent vraiment. Dans ce contexte, il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... sa femme !
Pour aller plus loin encore, l'on dira qu'aujourd'hui - être à l'écoute d'une femme, en particulier la sienne, est le postulat relationnel de l'homme moderne. Être un homme dans son incarnation la plus sophistiquée consisterait, selon notre compréhension, à pouvoir se remettre en question. Chose d'autant plus révolutionnaire qu'elle est rare.
L'homme moderne doit comprendre et intégrer une chose encore très récemment impensable, la possibilité et même la probabilité qu'il puisse être de trop dans l'équation. Si l'on voulait être trivial, nous dirions que les femmes se démerdent très bien toutes seules et que la jadis providentielle intervention masculine, dans tout ce qui les concerne de l'ouverture d'une bouteille à leur façon de penser, s'apparente plutôt aujourd'hui à des reliquats de cette bonne vieille domination patriarcale.
L'humilité est une valeur puissante et c'est au sein du couple qu'elle peut prendre sa pleine dimension. Pourquoi ? Au sein du couple, on tend à perdre certaines de nos meilleures qualités pour prendre quantité des pires défauts. La bonne nouvelle est que ces défauts qui n'en sont pas vraiment, sont davantage imputables à de mauvaises habitudes envers l'autre et d'une certaine manière, envers soi-même qu'à une vraie nature MÂLéfique.
Comment corriger les dites habitudes néfastes ?
Comme pour le corps et l'esprit, nos coeurs ont besoin de décrassage, d'exercices et d'efforts – de pratiques et de rituels que l'on se doit d'accomplir à un rythme régulier pour que l'ensemble demeure sain et performant. Les meilleurs des hommes sont ceux qui traitent le mieux leurs partenaires au quotidien.
Les exercices qui consistent à encourager les rêves, à accueillir les lubies, à panser (et sans nul doute penser) les plaies, à accompagner dans les pires comme dans les meilleurs moments sont malaisés s'ils ne sont pas naturels. Or, est naturel, ce qui compte et a du sens. Et pour que ces actes comptent et prennent du sens, il faut se donner le temps de pleinement les enraciner. C'est dans la durée, que les choses valables se réalisent. Et penser (correctement) est déjà un acte (salutable).
Parmi les autres actes, il faut commencer à écouter plus. Pour réussir cela, il suffit de parler moins. Même quand on croit avoir raison. Entendre et recevoir – je dirais même accueillir – les reproches, sans se défendre pour une fois. S'excuser, revenir vers elle, même quand c'est elle qui a tourné le dos la première ou si c'est elle qui a provoqué la dispute. Parfois, une femme a juste besoin qu'on soit cette oreiller ou ce matelas chaud et confortable qui accueille à bras ouverts et en silence.
La véritable humilité se nourrit essentiellement de patience, parce que le véritable soutien n'a de sens que lorsqu'il a été éprouvé. Je parle de patience pas de passivité. La différence entre la patience et la passivité, c'est que tôt ou tard la passivité finit toujours par se révolter et exploser, brûlant et détruisant tout. La passivité se nourrit d'air et de feu, la patience se nourrit d'eau et de terre.
La passivité n'apporte rien à l'un ni à l'autre – impalpable et inexpressive comme l'air, elle est un feu endormi qui ne demande qu'à se réveiller. La patience peut être vaste, profonde et sans mémoire comme l'océan, elle est une terre qui recevant maux et détritus, est toujours capable d'offrir fruits et bienfaits.
Le véritable soutien compte beaucoup plus aux yeux de tout un chacun si il est porté par celui ou celle qu'on aime. Le soutien existe alors par la nature et la qualité même du lien qu'il tisse entre vous. Se sentir appuyé(e) dans une entreprise incertaine quelle qu'elle soit – comme vaincre son bégaiement, créer son entreprise, perdre du poids, trouver un emploi, accoucher, adopter, apprendre à conduire ou danser – fait indubitablement pousser des ailes et renforce assurément la relation. Ce qui nourrit les unions fortes sont les actes de patience répétés face aux épreuves, des actes accomplis au présent sans assurance aucune quant aux réponses que leur réserve l'avenir.
Ainsi, beaucoup de couples se transcendent et se renforcent par un soutien mutuel à un instant T. Ce qui les lie est alors bien plus solide que la confiance, plus beau que la complicité, plus profond que l'intimité. C'est un amour plus puissant que les autres. C'est ce qui vient généralement après qu'on ait renoncé à soi-même pour l'autre. Quand vous avez vu votre partenaire dans les pires moment (et réciproquement), que cela ne vous a pas fait tourner les talons, vous avez alors pleinement conscience que certaines choses ne prennent véritablement du sens et de la valeur que lorsqu'on les risque au poker de la vie. Nietzsche ne disait-il pas que ce qui ne nous fait pas mourir nous rend plus fort ?
Ceci étant dit, pour pouvoir soutenir quelqu'un, il faut en avoir les capacités. Je dis bien LES capacités, parce que ce soutien peut revêtir plusieurs aspects et que ceux-ci soient d'ordre physique, mental, spirituel, émotionnel, économique ou autre, on ne peut pas toujours savoir quelles sont vraiment nos limites. Il est plutôt difficile de dépasser les frontières que l'on s'est établi durant notre expérience de vie. La plupart des gens n'en ont d'ailleurs même pas envie, pour personne. Cependant, le soutien est une signature sans comparaison aucune de la valeur que l'on accorde à quelqu'un. Ainsi il demeure et dure longtemps quand il est sincère.
La sincérité est la racine de tout soutien mais son tronc est constituée de patience.
2. LA SOUTENIR
Soutenir la personne que nous aimons est un engagement qui dépasse l'amour car il fait appel à une part de nous-même qui est presque constamment sollicitée dans le couple mais qui demeure étrangement presque toujours au placard.
Cette part de nous si négligée est notre humilité.
De manière générale, il est difficile voire impensable pour un homme de s'effacer derrière une femme pour mieux l'encourager, la pousser, la conseiller dans ce qu'elle entreprend... De même qu'il est plus que rare de voir des hommes mettre leurs ambitions personnelles au second plan pour s'investir dans les projets de leurs partenaires.
Ce n'est malheureusement pas trop dans nos moeurs. J'en veux pour preuve la masse d'hommes qu'on peut voir dans les sphères du pouvoir politique et économique, dans des postes à responsabilité, en situation de commandement à tous les niveaux de la société – invariablement soutenus par des épouses aussi dévouées que discrètes.
Il est communément admis qu'une femme doit se plier en quatre pour accompagner son époux/compagnon/partenaire dans son ascension vers le succès. Mais observer ce comportement de la part d'un homme sera salué comme une marque de noblesse, de courage... De grandeur d'âme même !
Pourquoi ?
D'après notre environnement culturel, l'humilité serait une qualité plus féminine que masculine. L'arrogance, en revanche, est considérée comme un caractère naturel de la gente masculine. On attend d'une femme qu'elle soit soumise (à l'autorité), et d'un homme qu'il soit sûr de lui (afin d'incarner cette autorité). L'éducation que nous recevons et la société en général – pour l'instant – ne semblent pas apporter la moindre dissonance à cela ou très peu ou de manière tout à fait superficielle voire hypocrite. Pour cette raison, il est banal de voir une femme faire le sacrifice de ses desiderata pour son homme. Les femmes font ce qu'on attend d'elles (...comprendre ce qu'une certaine pression sociale attend d'elles) et ce depuis le plus jeune âge.
Encore une fois, les choses sont amenées à changer. Les femmes ont changé. Et les hommes tendent à prendre des décisions plus lucides et intelligentes pour leur couple. Parmi ces décisions, le fait de penser moins à eux et plus à leur partenaire, constitue une évolution conséquente dans leur façon d'appréhender la relation. Les femmes d'aujourd'hui sont par ailleurs bien plus exigeantes que leurs mères, leurs grands-mères et leurs arrières-grands-mères. Et chose déterminante, elles disent, clament, haut et fort ce qu'elles veulent vraiment. Dans ce contexte, il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... sa femme !
Pour aller plus loin encore, l'on dira qu'aujourd'hui - être à l'écoute d'une femme, en particulier la sienne, est le postulat relationnel de l'homme moderne. Être un homme dans son incarnation la plus sophistiquée consisterait, selon notre compréhension, à pouvoir se remettre en question. Chose d'autant plus révolutionnaire qu'elle est rare.
L'homme moderne doit comprendre et intégrer une chose encore très récemment impensable, la possibilité et même la probabilité qu'il puisse être de trop dans l'équation. Si l'on voulait être trivial, nous dirions que les femmes se démerdent très bien toutes seules et que la jadis providentielle intervention masculine, dans tout ce qui les concerne de l'ouverture d'une bouteille à leur façon de penser, s'apparente plutôt aujourd'hui à des reliquats de cette bonne vieille domination patriarcale.
L'humilité est une valeur puissante et c'est au sein du couple qu'elle peut prendre sa pleine dimension. Pourquoi ? Au sein du couple, on tend à perdre certaines de nos meilleures qualités pour prendre quantité des pires défauts. La bonne nouvelle est que ces défauts qui n'en sont pas vraiment, sont davantage imputables à de mauvaises habitudes envers l'autre et d'une certaine manière, envers soi-même qu'à une vraie nature MÂLéfique.
Comment corriger les dites habitudes néfastes ?
Comme pour le corps et l'esprit, nos coeurs ont besoin de décrassage, d'exercices et d'efforts – de pratiques et de rituels que l'on se doit d'accomplir à un rythme régulier pour que l'ensemble demeure sain et performant. Les meilleurs des hommes sont ceux qui traitent le mieux leurs partenaires au quotidien.
Les exercices qui consistent à encourager les rêves, à accueillir les lubies, à panser (et sans nul doute penser) les plaies, à accompagner dans les pires comme dans les meilleurs moments sont malaisés s'ils ne sont pas naturels. Or, est naturel, ce qui compte et a du sens. Et pour que ces actes comptent et prennent du sens, il faut se donner le temps de pleinement les enraciner. C'est dans la durée, que les choses valables se réalisent. Et penser (correctement) est déjà un acte (salutable).
Parmi les autres actes, il faut commencer à écouter plus. Pour réussir cela, il suffit de parler moins. Même quand on croit avoir raison. Entendre et recevoir – je dirais même accueillir – les reproches, sans se défendre pour une fois. S'excuser, revenir vers elle, même quand c'est elle qui a tourné le dos la première ou si c'est elle qui a provoqué la dispute. Parfois, une femme a juste besoin qu'on soit cette oreiller ou ce matelas chaud et confortable qui accueille à bras ouverts et en silence.
La véritable humilité se nourrit essentiellement de patience, parce que le véritable soutien n'a de sens que lorsqu'il a été éprouvé. Je parle de patience pas de passivité. La différence entre la patience et la passivité, c'est que tôt ou tard la passivité finit toujours par se révolter et exploser, brûlant et détruisant tout. La passivité se nourrit d'air et de feu, la patience se nourrit d'eau et de terre.
La passivité n'apporte rien à l'un ni à l'autre – impalpable et inexpressive comme l'air, elle est un feu endormi qui ne demande qu'à se réveiller. La patience peut être vaste, profonde et sans mémoire comme l'océan, elle est une terre qui recevant maux et détritus, est toujours capable d'offrir fruits et bienfaits.
Le véritable soutien compte beaucoup plus aux yeux de tout un chacun si il est porté par celui ou celle qu'on aime. Le soutien existe alors par la nature et la qualité même du lien qu'il tisse entre vous. Se sentir appuyé(e) dans une entreprise incertaine quelle qu'elle soit – comme vaincre son bégaiement, créer son entreprise, perdre du poids, trouver un emploi, accoucher, adopter, apprendre à conduire ou danser – fait indubitablement pousser des ailes et renforce assurément la relation. Ce qui nourrit les unions fortes sont les actes de patience répétés face aux épreuves, des actes accomplis au présent sans assurance aucune quant aux réponses que leur réserve l'avenir.
Ainsi, beaucoup de couples se transcendent et se renforcent par un soutien mutuel à un instant T. Ce qui les lie est alors bien plus solide que la confiance, plus beau que la complicité, plus profond que l'intimité. C'est un amour plus puissant que les autres. C'est ce qui vient généralement après qu'on ait renoncé à soi-même pour l'autre. Quand vous avez vu votre partenaire dans les pires moment (et réciproquement), que cela ne vous a pas fait tourner les talons, vous avez alors pleinement conscience que certaines choses ne prennent véritablement du sens et de la valeur que lorsqu'on les risque au poker de la vie. Nietzsche ne disait-il pas que ce qui ne nous fait pas mourir nous rend plus fort ?
Ceci étant dit, pour pouvoir soutenir quelqu'un, il faut en avoir les capacités. Je dis bien LES capacités, parce que ce soutien peut revêtir plusieurs aspects et que ceux-ci soient d'ordre physique, mental, spirituel, émotionnel, économique ou autre, on ne peut pas toujours savoir quelles sont vraiment nos limites. Il est plutôt difficile de dépasser les frontières que l'on s'est établi durant notre expérience de vie. La plupart des gens n'en ont d'ailleurs même pas envie, pour personne. Cependant, le soutien est une signature sans comparaison aucune de la valeur que l'on accorde à quelqu'un. Ainsi il demeure et dure longtemps quand il est sincère.
La sincérité est la racine de tout soutien mais son tronc est constituée de patience.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Wed, 11/16/2016 - 17:53
Depuis quelques siècles, les hommes se sont gravement fourvoyés.
La plupart d'entre eux, et même les plus fins, ont échoué à comprendre ce que veulent les femmes mais aussi et surtout ce qu'est l'orgasme. Et je ne plaisante qu'à moitié. La majeure partie de ce qui compose la gente masculine peine à trouver le bonheur auprès de leur partenaire pour une assez simple raison. Ils ne savent pas ce qu'est l'ORGASME.
Ce que nous ont dit les grands spécialistes depuis des siècles oscille du partiellement vrai au complètement faux !
L'ORGASME, chers amis, n'est pas seulement cet ensemble de réactions physico-chimiques consécutives aux frottements répétés des chairs en contact étroit durant le rapport. Le résultat est aussi et surtout le plein aboutissement d'un état.
Cet état est celui qu'expérimente toute femme quand elle ressent concomitamment la confiance, la conscience, le pouvoir, la liberté et la plénitude. Mais nous aurons l'occasion de développer cela... dans un autre article
En analysant le changement des moeurs modernes en Occident, la ré-appropriation de leurs corps par les femmes (le rapport qu'elles entretiennent avec la notion de plaisir – l'exigence, assez nouvelle, d'y avoir accès/droit), le phénomène intéressant des dénonciations/révélations massives depuis l'affaire Weinstein (manifestation évidente on l'espère, du fait que les hommes ne pourront bientôt plus user de leur pouvoir et de la complicité sociale pour soumettre impunément les femmes à leurs seuls plaisirs), on comprend un peu mieux différentes choses comme la notion d'indépendance, de pouvoir, le besoin de liberté, la recherche du bonheur et enfin de l'équité (qu'on confond trop souvent malheureusement avec l'égalité) – qui se jouent derrière la question de la satisfaction féminine. Je ne crois pas tout mélanger en évoquant ces choses.
Ceci étant dit, sans entrer dans des considérations sociologiques super chiantes, il est plutôt fin d'admettre que l'orgasme féminin, et in extenso la liberté des femmes est à la fois un truc qui fait peur et qui fascine les hommes – tantôt menace totale, tantôt faire-valoir suprême.
La question du plaisir, de la satisfaction féminine ainsi que la façon dont les femmes les conçoivent ont aussi largement contribué à faire évoluer notre regard sur nous-mêmes en tant qu'hommes.
Nous estimons qu'il s'agit d'une évolution vers le mieux. Les sacro-saintes valeurs occidentales particulièrement phallocrates connaissent depuis peu quelques perturbations et ces dernières tendent à remettre en question nombre de choses, dans les rapports hommes/femmes et dans le couple notamment, qui jusqu'alors semblaient immuables.
La question n'est pas tant de savoir qui a raison dans ce qui ressemble parfois à une vulgaire lutte de pouvoir. Ce qui nous intéresse surtout, c'est de savoir comment trouver l'équilibre dans le couple, quand on est un homme... moderne ? La réponse est somme toute assez simple.
Il faut donner plus, prendre moins et décentraliser. Étendre le domaine de nos intérêts en dehors de nous-mêmes, de notre nombril, du bout de notre nez (pour ne pas dire autre chose). Au-delà de notre ego, si j'ose dire. Cette chose impensable, on peut la réaliser en suivant 3 règles que nous proposons :
Cela pourrait être un nouveau mantra de l'homme moderne, pour son couple. Mais tout ceci n'est qu'une suggestion.
1. LA SATISFAIRE
Votre capacité à satisfaire votre partenaire est un facteur déterminant, ainsi qu'un indicateur immédiatement perceptible de la situation de votre couple.
Au début d'une relation, satisfaire sa partenaire semble facile parce qu'on se trouve dans la phase de conquête. On est à l'écoute, à l'affût du moindre de ses désirs et le plus souvent la réciprocité de l'intérêt facilite la capacité à satisfaire celle qu'on convoite. En effet, certaines femmes se montrent moins intransigeantes pour encourager l'homme à poursuivre son entreprise de séduction. En outre, l'enthousiasme du début nous mène à faire plus d'efforts de part et d'autre. On se montre plus conciliant sur ce qui nous plaît moins. On est "force de proposition" comme disent les recruteurs, là où il n'y a pas forcément de demande.
En somme, combler un désir que l'on a fait naître porte en soi une (illusion de) facilité.
L'effort réel naît quand il s'agit de répondre à une sollicitation inattendue, satisfaire un besoin auquel on ne s'était pas préparé. Ce moment survient généralement après un peu de temps passé ensemble, quand on croit bien connaître sa partenaire - "qu'on a pris la confiance" et qu'on se sent "installé" alors qu'en fait, ce n'est pas exactement le cas.
Il est intéressant de constater comme les gens comprennent difficilement que l'amour véritable ne naît que lorsqu'on ne pense plus à soi. Pourquoi ? Parce que même quand on cherche à séduire, à conquérir l'être aimé on pense d'abord à soi. On cherche à conquérir pour obtenir. On cherche à séduire pour posséder. Au fond, on va vers l'autre pour soi-même, d'abord. Ce n'est pas en soi un mal d'ailleurs. Ce n'est pas non plus une chose condamnable. On aime quelqu'un pour différentes raisons, mais si vous prenez le temps d'y réfléchir sérieusement, vous verrez bien que ce qu'on aime chez l'autre est avant tout (un reflet ou l'expression d') une part de soi.
Si bien que,
- l'amour est trop souvent une compensation. On cherche par l'interaction avec l'autre à combler un manque, à satisfaire une frustration, à se compléter soi-même. Alors que personne ne devrait endosser une telle responsabilité. Nous ne devrions laisser à personne la responsabilité de rendre notre vie meilleure. Ce boulot revient à chaque individu. Pas au couple. Quand on a compris cela, une dimension nouvelle s'ouvre à nous. Pour satisfaire son/sa partenaire il faut être soi-même satisfait. Pour pouvoir combler de bonheur celui ou celle qu'on aime, il faut être DÉJÀ heureux.
- l'amour est trop souvent une échappatoire. On cherche dans le couple à se cacher, ou à fuir une réalité que l'on se refuse à affronter. L'amour ne doit pas être un alibi. Parfois, on s'accroche éperdument à quelqu'un par peur de ne plus exister, par peur de ne pas être une vraie personne, à part entière... Ou l'on s'efface en présence de l'autre parce qu'on ne s'aime tout simplement pas ou pas assez. L'amour n'est pas un faire-valoir et ne saurait être un sacrifice de soi. Pas dans ce sens-là, en tout cas. Peut-on vraiment aimer quelqu'un, sans s'aimer soi-même ?
- l'amour est trop souvent égoïste. Ce n'est pas une chose facile pour nous que de l'admettre mais la plupart des gens aiment d'abord pour eux-mêmes. La majorité des gens s'aiment eux-mêmes dans l'autre. Les ressorts de l'amour sont fondamentalement égoïstes. Quelqu'un croit aimer, mais ce qu'il aime c'est surtout lui-même. Il aime ce que lui procure la relation. Et si le/la partenaire ne remplit plus le contrat, la séparation devient inévitable. La plupart des relations prennent fin pour des raisons égoïstes et elles durent pour l'inverse, c'est-à-dire si l'une des parties "se sacrifie".
Ce dernier phénomène, de loin le plus répandu, est observable dans le rapport qu'entretiennent les hommes et les femmes en Occident mais aussi en Orient, au Nord comme au Sud. Pour de curieuses raisons, toutes les sociétés prétendument modernes admettent toujours les mêmes schématiques relationnelles, dans lesquelles l'homme sera l'objet digne d'être aimé, choyé et/ou glorifié tandis que la femme demeurera celle qui aime, prend soin de et fondamentalement accepte (tout).
Aujourd'hui, une ère nouvelle dans les mécanismes du couple peut/doit s'ouvrir, celle de l'accomplissement de soi par l'autre. Au coeur de cette nouvelle relation, l'on doit comprendre qu'on ne peut véritablement donner que ce que l'on possède. Et que l'on ne possède jamais vraiment que ce que l'on cultive (en) soi-même.
Pour pouvoir satisfaire sa partenaire, il faut d'abord s'accomplir. Il faut être suffisamment grand pour s'oublier car le vrai don est celui dont on ne se souvient pas. Il faut pouvoir ne plus s'inquiéter de soi-même pour prendre vraiment soin de l'autre. Il faut être entier pour donner de soi et être suffisamment généreux pour ne jamais reprendre.
Il y a souvent, dans l'histoire du couple, un moment étrange et traumatisant où vous vous retrouvez à rappeler ce que vous avez fait pour l'autre. Si ce moment arrive, il est un aveu d'échec.
Pourquoi ? Votre partenaire ne devrait jamais oublier ce que vous avez pu/dû faire pour lui/elle. Et vous ne devriez jamais avoir à évoquer les actes accomplis en faveur du couple ou du partenaire.
Pourquoi ? Il existe dans tout couple une sorte de no man's land émotionnel dans lequel on range nos tabous, nos secrets, nos deals, nos concessions, nos compromis, nos échanges qui d'une manière ou d'une autre ont permis au couple d'exister, de tenir, d'évoluer, de grandir... Mais qui restent potentiellement douloureux ou lourds à évoquer. Cette zone intime qui nous unit - existe souvent pour le meilleur comme pour le pire - et doit d'une certaine manière, être protégée. En attendant de pouvoir y apporter un peu de paix.
Quand on commence – à cause de la colère, de l'exaspération, de la peur ou tout autre sentiment destructeur – à déballer, à soulever la couverture qui recouvre tous ces vieux "dossiers", on est pas loin de la fin. Ce qui précipite les couples vers leurs séparations ne tient souvent qu'à l'accumulation d'un trop grand nombre de mauvais moments. Quand ceux-ci sont trop nombreux, et qu'on a de plus en plus de mal à se remémorer le meilleur, c'est là que naît l'envie puis le besoin d'arrêter.
Selon notre expérience, nous sommes en mesure d'affirmer que la plupart de ces mauvais moments vient d'une mauvaise communication globale dans le couple et ce déficit de l'échange tire généralement son origine d'une absence totale d'écoute.
Bien entendu, quand nous parlons de satisfaction, nous ne faisons pas uniquement allusion à la sexualité. Tous les besoins d'un être humain ne se limitent pas au seul corps et si l'on en croit Abraham Maslow, les besoins physiologiques ne sont ni les seuls, ni les plus importants pour un être humain.
Dans une histoire qui fonctionne, les actions qu'on mène - en tant qu'individu sont comme des pierres que chacun pose à l'édifice conjugal - le rendant plus fort et plus confiant. Cela bénéficie à chaque partie. Cela vous rend plus serein(s), plus confiant aussi dans l'avenir. L'amour n'est pas exactement comme un poker mais il en présente tout de même quelques points communs. Il faut par exemple savoir prendre des risques. Il faut savoir se mettre à nu. Il faut s'engager. Il faut savoir donner pour gagner, mais gare à celui qui triche. Le bluff dans le domaine de l'amour ne paie que rarement.
Il faut aussi oser sortir des sentiers battus depuis des siècles, par la culture occidentale. Ne dit-on pas que "derrière chaque grand homme se cache une femme" ? Mais pourquoi devrait-elle rester cachée ? Pourquoi devrait-elle rester derrière ? Peut-être, a-t-elle bien mieux à faire, cette fameuse femme.
Satisfaire sa partenaire, c'est savoir lui accorder sa juste place. Il est important pour les hommes d'aujourd'hui, de se souvenir que leur bonheur doit nécessairement passer par celui de leur compagne et que le vieil adage susdit - marche aussi très bien à l'inverse.
Pour satisfaire une femme, ne vaut-il pas la peine de vraiment comprendre ce qu'elle veut ? Des siècles de machisme, nous ont laissé entendre que les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent mais je crois plutôt que la pensée dominante masculine a activement contribué à préserver ce mensonge, afin que nous ne nous arrêtions jamais véritablement sur les besoins féminins et in extenso sur nos manquements d'hommes.
Demander ne suffit pas toujours, il faut parfois savoir activer la compétence essentielle de celui qui aime en toute sincérité, l'écoute.
Contrairement à l'idée générale, la véritable écoute n'est jamais passive. L'écoute est sans doute aucun la dimension masculine qui la première fait rester une femme, et par une curieuse ironie c'est celle qui subsiste le moins longtemps chez l'homme. Si l'on se fie à l'idée générale, les femmes seraient davantage attirées par un homme si il est grand, fort, beau, intelligent et riche... Si il est drôle ou charismatique... Si il est intrépide et talentueux. Ce type de qualité, il est vrai, ne manque jamais d'attirer immanquablement l'attention voire de susciter l'intérêt d'une femme – au premier abord. En revanche, ce qui fait qu'une femme a envie de rester et passer le reste de sa vie avec un homme n'est ni sa taille, ni sa force, ni sa beauté, ni son intelligence, ni son compte en banque; Un grand sens de l'humour peut sauver bien des situations mais une femme ne reste pas non plus parce que son homme est un grand clown, ou un grand chef ni même un grand guitariste... Plus maintenant. Pas au XXIème siècle.
Ce qui fait rester une femme aujourd'hui, c'est l'oreille de celui qui l'accompagne.
Si cette oreille est connectée au coeur, un homme est capable de comprendre les vraies attentes de celle qu'il aime sans qu'elle ait besoin d'en faire l'annonce. Une bonne oreille, réellement attentive voire attentionnée, voit ce qui échappe par son évidence, à l'oeil. Même si elle change, une oreille active est à même de comprendre et d'épouser ces changements. Une oreille active ne se ferme jamais tout simplement parce qu'elle est faite d'une chose essentielle, l'abnégation.
En d'autres termes, un coeur qui écoute est tourné vers l'autre, plus que vers lui-même.
Ainsi un homme qui peut satisfaire une femme, est à même de faire bien plus. J'entends par là, qu'en plus de la satisfaire – ce qui en soit est, finalement assez valorisant pour la pensée (ou l'égo) masculine – un homme doit aussi savoir soutenir sa partenaire. Et sur cette question, les choses ne sont pas plus évidentes.
Depuis quelques siècles, les hommes se sont gravement fourvoyés.
La plupart d'entre eux, et même les plus fins, ont échoué à comprendre ce que veulent les femmes mais aussi et surtout ce qu'est l'orgasme. Et je ne plaisante qu'à moitié. La majeure partie de ce qui compose la gente masculine peine à trouver le bonheur auprès de leur partenaire pour une assez simple raison. Ils ne savent pas ce qu'est l'ORGASME.
Ce que nous ont dit les grands spécialistes depuis des siècles oscille du partiellement vrai au complètement faux !
L'ORGASME, chers amis, n'est pas seulement cet ensemble de réactions physico-chimiques consécutives aux frottements répétés des chairs en contact étroit durant le rapport. Le résultat est aussi et surtout le plein aboutissement d'un état.
Cet état est celui qu'expérimente toute femme quand elle ressent concomitamment la confiance, la conscience, le pouvoir, la liberté et la plénitude. Mais nous aurons l'occasion de développer cela... dans un autre article
En analysant le changement des moeurs modernes en Occident, la ré-appropriation de leurs corps par les femmes (le rapport qu'elles entretiennent avec la notion de plaisir – l'exigence, assez nouvelle, d'y avoir accès/droit), le phénomène intéressant des dénonciations/révélations massives depuis l'affaire Weinstein (manifestation évidente on l'espère, du fait que les hommes ne pourront bientôt plus user de leur pouvoir et de la complicité sociale pour soumettre impunément les femmes à leurs seuls plaisirs), on comprend un peu mieux différentes choses comme la notion d'indépendance, de pouvoir, le besoin de liberté, la recherche du bonheur et enfin de l'équité (qu'on confond trop souvent malheureusement avec l'égalité) – qui se jouent derrière la question de la satisfaction féminine. Je ne crois pas tout mélanger en évoquant ces choses.
Ceci étant dit, sans entrer dans des considérations sociologiques super chiantes, il est plutôt fin d'admettre que l'orgasme féminin, et in extenso la liberté des femmes est à la fois un truc qui fait peur et qui fascine les hommes – tantôt menace totale, tantôt faire-valoir suprême.
La question du plaisir, de la satisfaction féminine ainsi que la façon dont les femmes les conçoivent ont aussi largement contribué à faire évoluer notre regard sur nous-mêmes en tant qu'hommes.
Nous estimons qu'il s'agit d'une évolution vers le mieux. Les sacro-saintes valeurs occidentales particulièrement phallocrates connaissent depuis peu quelques perturbations et ces dernières tendent à remettre en question nombre de choses, dans les rapports hommes/femmes et dans le couple notamment, qui jusqu'alors semblaient immuables.
La question n'est pas tant de savoir qui a raison dans ce qui ressemble parfois à une vulgaire lutte de pouvoir. Ce qui nous intéresse surtout, c'est de savoir comment trouver l'équilibre dans le couple, quand on est un homme... moderne ? La réponse est somme toute assez simple.
Il faut donner plus, prendre moins et décentraliser. Étendre le domaine de nos intérêts en dehors de nous-mêmes, de notre nombril, du bout de notre nez (pour ne pas dire autre chose). Au-delà de notre ego, si j'ose dire. Cette chose impensable, on peut la réaliser en suivant 3 règles que nous proposons :
Cela pourrait être un nouveau mantra de l'homme moderne, pour son couple. Mais tout ceci n'est qu'une suggestion.
1. LA SATISFAIRE
Votre capacité à satisfaire votre partenaire est un facteur déterminant, ainsi qu'un indicateur immédiatement perceptible de la situation de votre couple.
Au début d'une relation, satisfaire sa partenaire semble facile parce qu'on se trouve dans la phase de conquête. On est à l'écoute, à l'affût du moindre de ses désirs et le plus souvent la réciprocité de l'intérêt facilite la capacité à satisfaire celle qu'on convoite. En effet, certaines femmes se montrent moins intransigeantes pour encourager l'homme à poursuivre son entreprise de séduction. En outre, l'enthousiasme du début nous mène à faire plus d'efforts de part et d'autre. On se montre plus conciliant sur ce qui nous plaît moins. On est "force de proposition" comme disent les recruteurs, là où il n'y a pas forcément de demande.
En somme, combler un désir que l'on a fait naître porte en soi une (illusion de) facilité.
L'effort réel naît quand il s'agit de répondre à une sollicitation inattendue, satisfaire un besoin auquel on ne s'était pas préparé. Ce moment survient généralement après un peu de temps passé ensemble, quand on croit bien connaître sa partenaire - "qu'on a pris la confiance" et qu'on se sent "installé" alors qu'en fait, ce n'est pas exactement le cas.
Il est intéressant de constater comme les gens comprennent difficilement que l'amour véritable ne naît que lorsqu'on ne pense plus à soi. Pourquoi ? Parce que même quand on cherche à séduire, à conquérir l'être aimé on pense d'abord à soi. On cherche à conquérir pour obtenir. On cherche à séduire pour posséder. Au fond, on va vers l'autre pour soi-même, d'abord. Ce n'est pas en soi un mal d'ailleurs. Ce n'est pas non plus une chose condamnable. On aime quelqu'un pour différentes raisons, mais si vous prenez le temps d'y réfléchir sérieusement, vous verrez bien que ce qu'on aime chez l'autre est avant tout (un reflet ou l'expression d') une part de soi.
Si bien que,
- l'amour est trop souvent une compensation. On cherche par l'interaction avec l'autre à combler un manque, à satisfaire une frustration, à se compléter soi-même. Alors que personne ne devrait endosser une telle responsabilité. Nous ne devrions laisser à personne la responsabilité de rendre notre vie meilleure. Ce boulot revient à chaque individu. Pas au couple. Quand on a compris cela, une dimension nouvelle s'ouvre à nous. Pour satisfaire son/sa partenaire il faut être soi-même satisfait. Pour pouvoir combler de bonheur celui ou celle qu'on aime, il faut être DÉJÀ heureux.
- l'amour est trop souvent une échappatoire. On cherche dans le couple à se cacher, ou à fuir une réalité que l'on se refuse à affronter. L'amour ne doit pas être un alibi. Parfois, on s'accroche éperdument à quelqu'un par peur de ne plus exister, par peur de ne pas être une vraie personne, à part entière... Ou l'on s'efface en présence de l'autre parce qu'on ne s'aime tout simplement pas ou pas assez. L'amour n'est pas un faire-valoir et ne saurait être un sacrifice de soi. Pas dans ce sens-là, en tout cas. Peut-on vraiment aimer quelqu'un, sans s'aimer soi-même ?
- l'amour est trop souvent égoïste. Ce n'est pas une chose facile pour nous que de l'admettre mais la plupart des gens aiment d'abord pour eux-mêmes. La majorité des gens s'aiment eux-mêmes dans l'autre. Les ressorts de l'amour sont fondamentalement égoïstes. Quelqu'un croit aimer, mais ce qu'il aime c'est surtout lui-même. Il aime ce que lui procure la relation. Et si le/la partenaire ne remplit plus le contrat, la séparation devient inévitable. La plupart des relations prennent fin pour des raisons égoïstes et elles durent pour l'inverse, c'est-à-dire si l'une des parties "se sacrifie".
Ce dernier phénomène, de loin le plus répandu, est observable dans le rapport qu'entretiennent les hommes et les femmes en Occident mais aussi en Orient, au Nord comme au Sud. Pour de curieuses raisons, toutes les sociétés prétendument modernes admettent toujours les mêmes schématiques relationnelles, dans lesquelles l'homme sera l'objet digne d'être aimé, choyé et/ou glorifié tandis que la femme demeurera celle qui aime, prend soin de et fondamentalement accepte (tout).
Aujourd'hui, une ère nouvelle dans les mécanismes du couple peut/doit s'ouvrir, celle de l'accomplissement de soi par l'autre. Au coeur de cette nouvelle relation, l'on doit comprendre qu'on ne peut véritablement donner que ce que l'on possède. Et que l'on ne possède jamais vraiment que ce que l'on cultive (en) soi-même.
Pour pouvoir satisfaire sa partenaire, il faut d'abord s'accomplir. Il faut être suffisamment grand pour s'oublier car le vrai don est celui dont on ne se souvient pas. Il faut pouvoir ne plus s'inquiéter de soi-même pour prendre vraiment soin de l'autre. Il faut être entier pour donner de soi et être suffisamment généreux pour ne jamais reprendre.
Il y a souvent, dans l'histoire du couple, un moment étrange et traumatisant où vous vous retrouvez à rappeler ce que vous avez fait pour l'autre. Si ce moment arrive, il est un aveu d'échec.
Pourquoi ? Votre partenaire ne devrait jamais oublier ce que vous avez pu/dû faire pour lui/elle. Et vous ne devriez jamais avoir à évoquer les actes accomplis en faveur du couple ou du partenaire.
Pourquoi ? Il existe dans tout couple une sorte de no man's land émotionnel dans lequel on range nos tabous, nos secrets, nos deals, nos concessions, nos compromis, nos échanges qui d'une manière ou d'une autre ont permis au couple d'exister, de tenir, d'évoluer, de grandir... Mais qui restent potentiellement douloureux ou lourds à évoquer. Cette zone intime qui nous unit - existe souvent pour le meilleur comme pour le pire - et doit d'une certaine manière, être protégée. En attendant de pouvoir y apporter un peu de paix.
Quand on commence – à cause de la colère, de l'exaspération, de la peur ou tout autre sentiment destructeur – à déballer, à soulever la couverture qui recouvre tous ces vieux "dossiers", on est pas loin de la fin. Ce qui précipite les couples vers leurs séparations ne tient souvent qu'à l'accumulation d'un trop grand nombre de mauvais moments. Quand ceux-ci sont trop nombreux, et qu'on a de plus en plus de mal à se remémorer le meilleur, c'est là que naît l'envie puis le besoin d'arrêter.
Selon notre expérience, nous sommes en mesure d'affirmer que la plupart de ces mauvais moments vient d'une mauvaise communication globale dans le couple et ce déficit de l'échange tire généralement son origine d'une absence totale d'écoute.
Bien entendu, quand nous parlons de satisfaction, nous ne faisons pas uniquement allusion à la sexualité. Tous les besoins d'un être humain ne se limitent pas au seul corps et si l'on en croit Abraham Maslow, les besoins physiologiques ne sont ni les seuls, ni les plus importants pour un être humain.
Dans une histoire qui fonctionne, les actions qu'on mène - en tant qu'individu sont comme des pierres que chacun pose à l'édifice conjugal - le rendant plus fort et plus confiant. Cela bénéficie à chaque partie. Cela vous rend plus serein(s), plus confiant aussi dans l'avenir. L'amour n'est pas exactement comme un poker mais il en présente tout de même quelques points communs. Il faut par exemple savoir prendre des risques. Il faut savoir se mettre à nu. Il faut s'engager. Il faut savoir donner pour gagner, mais gare à celui qui triche. Le bluff dans le domaine de l'amour ne paie que rarement.
Il faut aussi oser sortir des sentiers battus depuis des siècles, par la culture occidentale. Ne dit-on pas que "derrière chaque grand homme se cache une femme" ? Mais pourquoi devrait-elle rester cachée ? Pourquoi devrait-elle rester derrière ? Peut-être, a-t-elle bien mieux à faire, cette fameuse femme.
Satisfaire sa partenaire, c'est savoir lui accorder sa juste place. Il est important pour les hommes d'aujourd'hui, de se souvenir que leur bonheur doit nécessairement passer par celui de leur compagne et que le vieil adage susdit - marche aussi très bien à l'inverse.
Pour satisfaire une femme, ne vaut-il pas la peine de vraiment comprendre ce qu'elle veut ? Des siècles de machisme, nous ont laissé entendre que les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent mais je crois plutôt que la pensée dominante masculine a activement contribué à préserver ce mensonge, afin que nous ne nous arrêtions jamais véritablement sur les besoins féminins et in extenso sur nos manquements d'hommes.
Demander ne suffit pas toujours, il faut parfois savoir activer la compétence essentielle de celui qui aime en toute sincérité, l'écoute.
Contrairement à l'idée générale, la véritable écoute n'est jamais passive. L'écoute est sans doute aucun la dimension masculine qui la première fait rester une femme, et par une curieuse ironie c'est celle qui subsiste le moins longtemps chez l'homme. Si l'on se fie à l'idée générale, les femmes seraient davantage attirées par un homme si il est grand, fort, beau, intelligent et riche... Si il est drôle ou charismatique... Si il est intrépide et talentueux. Ce type de qualité, il est vrai, ne manque jamais d'attirer immanquablement l'attention voire de susciter l'intérêt d'une femme – au premier abord. En revanche, ce qui fait qu'une femme a envie de rester et passer le reste de sa vie avec un homme n'est ni sa taille, ni sa force, ni sa beauté, ni son intelligence, ni son compte en banque; Un grand sens de l'humour peut sauver bien des situations mais une femme ne reste pas non plus parce que son homme est un grand clown, ou un grand chef ni même un grand guitariste... Plus maintenant. Pas au XXIème siècle.
Ce qui fait rester une femme aujourd'hui, c'est l'oreille de celui qui l'accompagne.
Si cette oreille est connectée au coeur, un homme est capable de comprendre les vraies attentes de celle qu'il aime sans qu'elle ait besoin d'en faire l'annonce. Une bonne oreille, réellement attentive voire attentionnée, voit ce qui échappe par son évidence, à l'oeil. Même si elle change, une oreille active est à même de comprendre et d'épouser ces changements. Une oreille active ne se ferme jamais tout simplement parce qu'elle est faite d'une chose essentielle, l'abnégation.
En d'autres termes, un coeur qui écoute est tourné vers l'autre, plus que vers lui-même.
Ainsi un homme qui peut satisfaire une femme, est à même de faire bien plus. J'entends par là, qu'en plus de la satisfaire – ce qui en soit est, finalement assez valorisant pour la pensée (ou l'égo) masculine – un homme doit aussi savoir soutenir sa partenaire. Et sur cette question, les choses ne sont pas plus évidentes.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Thu, 01/12/2017 - 21:44
Dans la première partie de cet article, nous avons abordé les 3 premiers thèmes qui peuvent être considérés comme sensibles pour les fondements d'une relation.
On part du principe qu'on veut être ensemble et surtout, on veut que ça marche. Ce n'est pas une chose évidente même si dit comme ça, on pourrait l'estimer d'une relative aisance.
Être sincère, avoir confiance et s'imaginer plus loin ensemble permet de construire de jolies choses. Ces choses augurées, suggèrent qu'on a eu la maturité nécessaire à faire un choix.
Or un choix, pour être vraiment considéré comme tel, nécessite d'être assumé. Assumer est d'ailleurs peut-être ce que nos aînés ont le plus échoué à nous transmettre. Je parle, ici, en tant qu'homme.
Et même si l'on se refuse à tout leur mettre sur le dos (comme c'est trop souvent le cas) il faut bien admettre que − pour une raison ou une autre, nous faillons dans cette rude tâche qu'est l'assomption de nos vies et des directions que nous leur donnons. En français moins chiant, on fonctionne encore trop comme des gamins. J'te jure.
4. LA RESPONSABILITÉ
Pour cette raison, parmi les exigences reléguées au second plan (voire à l'arrière-plan), nous considérons la responsabilité comme l'une des plus cruciales.
Le déficit en la matière fait peur. Vraiment. Il est effrayant, dans la génération qu'est la nôtre, de constater comme domine notre appréhension de l'engagement réel ainsi que le sens et les conséquences qu'il revêt. Cela révèle en soi, il faut bien le dire, la façon extrêmement désenchantée et superficielle dont notre génération perçoit la relation de couple mais cela montre aussi une incompréhension voire une méconnaissance des principes de base. Cet article n'est donc pas complètement inutile.
Quand on se met officiellement avec quelqu'un - en d'autres termes, sans se cacher du monde - on fait une sorte de déclaration sociale. Un peu comme lorsque vous changez votre statut sur facebook, de "célibataire" à "c'est compliqué" ou "en couple". Le monde le voit et doit donc en tirer les conséquences... ou pas.
La responsabilité correspond à tout ce qu'on fera dans la relation qui démontre un fonctionnement d'adulte et non celui d'un enfant. Ces choses impliquent la volonté d'exister par soi-même et de s'investir dans la relation. Cela comprend un large faisceau de possibilités, comme une chose aussi simple que le fait de pouvoir payer le resto, de s'installer ensemble ou pas, d'avoir des enfants, de définir un budget commun pour les vacances... De part et d'autre du couple, il est logique et légitime d'attendre un certain engagement matériel de la part de la personne que l'on a choisi.
Cet engagement matériel est aussi, forcément social. Être responsable est un critère majeur pour former un couple stable. Au risque d'avoir l'air vieux-jeu (chose que j'assume parfaitement), je pense qu'aucun homme ne devrait prétendre à la conquête d'une femme - aussi indépendante soit-elle - si il ne se sent ni capable ni en devoir de subvenir complètement au moindre de ses besoins matériels. Considérant cela, je crois que la correction du déficit du sens des responsabilités des hommes afro-descendants passent nécessairement par la résolution d'un certain nombre de questions ayant trait à la situation économique.
D'autres fois, les raisons ne sont simplement pas matérielles. Il est alors plus compliqué de diagnostiquer l'origine de ce qui peut mener quelqu'un à fuir la situation de couple.
Le couple pour beaucoup d'entre nous est encore appréhendé comme une sorte de prison (volontaire). Pas seulement parce que l'on a choisi de n'avoir qu'un(e) seul(e) partenaire (officiel...), mais aussi parce qu'on craint toujours de subir les humeurs et les moeurs de l'autre. Subir est le mot. Un déséquilibre ou pire la domination sont des craintes réelles pour certaines personnes.
La peur, le doute, le vécu, la famille, la culture, une histoire personnelle douloureuse voire tragique... Les raisons qui poussent quelqu'un à fuir le couple sont diverses et variées, mais la chose la plus saine et la plus logique à faire dans un tel cas, est de ne rien forcer. Il n'y a pas de sens à espérer quelqu'un qui court dans la direction inverse. Renoncer peut être aussi une marque de maturité.
Mais si cela vous est impossible, la première des clés est la patience.
5. LA SACRALITÉ
L'une des notions essentielles depuis longtemps tombée en désuétude est la sacralité.
Les hommes et femmes de notre génération se sont laissés influencer par les normes typiquement occidentales de la consommation que sont la rapidité, la facilité, la profusion et le gaspillage. Par conséquent nous peinons à imaginer l'exclusivité du partage entre deux seuls individus; nous ne pouvons concevoir véritablement une relation vécue avec 1 seule personne.
La majorité d'entre nous veut vivre l'amour, le vrai, l'authentique avec la bonne personne, le seul et unique élu(e) de notre coeur mais... Nous avons tellement peur de nous tromper que nous ne donnons pas tout d'un coup. Nous faisons l'économie de nos sentiments pour ne pas trop souffrir en cas de déception. Nous gaspillons des instants précieux avec lui ou elle, en pensant à d'hypothétiques possibilités avec d'autres. Nous refusons de nous engager vraiment pour demeurer dans l'attente d'un hypothétique grand amour. Une révélation. Un coup de foudre. Un coup du destin. Un coup de coeur.
Des conneries.
Ce que les nouvelles générations d'amants et d'amoureuses peinent à comprendre : C'est à eux-mêmes de faire le boulot.
Vous voulez vivre une histoire magnifique ? Écrivez-là. Vous êtes à la recherche de la perle rare ? Soyez le parfait écrin pour la recevoir. Vous attendez le grand et véritable frisson ? Il ne viendra peut-être pas. Les voyages qui durent sont souvent les plus longs et laborieux à préparer. Ils demandent le plus de boulot.
Je crois que nous devons cesser de rêver. Nous devons admettre la nécessité de faire des efforts vers plus de simplicité. Je ne dis pas que l'on doit abaisser ses standards. Je dis juste qu'il faut un peu mieux régler notre curseur. Vous devez admettre que le "boug" parfait n'existe pas. Non. Ou il est mort bien avant la dernière guerre. Nous pourrions tout aussi considérer la forte probabilité que la "go" parfaite a quitté la planète bien avant notre naissance. Que reste-t-il donc ? Des milliers de coeurs à la recherche d'une chose rare et précieuse qui au fond, se trouve déjà en eux.
Comment savoir si la personne qui vous plaît est la bonne ? À CE QU'ELLE VOUS INSPIRE. La bonne personne vous donne envie de faire plus... Mieux... D'aller plus loin. La bonne personne est celle qui vous donne envie de changer vos habitudes. De vous améliorer. Elle appelle ou suscite le meilleur de vous-même. La personne que vous attendez est parfois déjà là mais vous préférez donner la priorité à celui doté d'une tablette de chocolat ou encore à celle dont la silhouette forme un 8... Souvent, on ressent même un véritable combat entre la tête (le bas du ventre en réalité) et le coeur.
Dans ce conflit, c'est le coeur qui a raison. Et si il venait à se tromper (mais cela arrive rarement), on ne regrette jamais, pour autant, d'avoir écouter son coeur. Même quand il s'est gouré ! Parce que le coeur est le centre de notre être, tout comme nous il évolue. Il apprend et grandit. Jetez votre vieille liste de critères de l'homme idéal ou de la superwoman. Entrez dans le monde de la maturité.
La bonne personne est celle dont vous chérissez les moments partagés. Ces instants sont toujours différents, ils ressortent dans votre quotidien. Quand vos journées sont grises, ces minutes ou ces heures passées avec lui/elle sont bizarrement colorées de rires, de défis et d'excitations. Le temps n'existe plus vraiment. Dans une existence assez monotone et triste, la personne qui vous rend le monde plus intéressant, plus beau, plus vivant, ou simplement plus vivable est généralement celle qu'il vous faut. N'hésitez donc pas trop longtemps.
La bonne personne est celle qui rend les choses les plus banales, sacrées. Et tant qu'avec cette personne, les choses insignifiantes prendront du sens et de l'importance, cela vaudra la peine d'essayer parce que c'est cela un couple. Le couple est un monde réel et subtil, sans frontière si ce n'est celles qu'il s'impose. Il existe car il est d'une simple et indéniable évidence. C'est un univers de potentialités et d'exclusivités qui n'appartient qu'à vous deux.
La sacralité du couple vient de ce langage intime qui ne naît que lorsque deux âmes se rencontrent vraiment. C'est bien plus qu'une attraction physique, je parle d'une alchimie spirituelle entre vous. C'est un contrat sans mot ni signature, un pacte scellé par un profond et indicible consentement du coeur. Pour cette raison, celui ou celle qui trahit cette chose sacrée - le sait toujours en lui-même. Quand le pacte est brisé, on le sait, on le sent. Il ne sert à rien de faire semblant.
Trop souvent, on veut créer en dehors du couple des situations et des émotions qui nous manquent. On cherche de l'affection ou de la complicité, de la communication ou de la liberté ailleurs parce qu'on ne la trouve pas là où on se trouve. C'est difficile, mais il faut savoir admettre quand ça ne va pas. Ce type de quête en est un signe clair.
La sacralité du couple est faite d'une formule d'exception composée de légitimité, d'exclusivité, de priorité et de réciprocité. C'est une flamme qui s'entretient aussi longtemps que possible et dont il faut savoir prendre soin contre les vents quotidiens. Lorsque tout cela cesse d'être partagé, le reste n'a tout simplement plus de sens.
La sacralité s'exprime par toutes ces petites attentions et ces grandes intentions qu'on ne peut véritablement réserver qu'à UNE SEULE personne à la fois, celle qu'on a choisi. Cette capacité à se consacrer vraiment à l'autre est un enjeu déterminant pour la pérennité et la survie de beaucoup de couples.
Or comment se consacre-t-on toujours avec plaisir à une personne qu'on connaît par coeur et comment faire durer cela ?
6. LA DISPONIBILITÉ
L'engagement dont on parle suppose selon nous, une chose qui mérite aujourd'hui plus que jamais d'être remise au goût du jour : La disponibilité.
Quand on a scellé une relation, on se retrouve dans une situation que beaucoup de couples connaissent tôt ou tard. Surtout quand la relation a déjà pris une certaine maturité, quand on est ensemble depuis longtemps - quand le couple a eu des enfants, la maison, la voiture, le chien, le poisson rouge, etc. Et que finalement, il peine à espérer mieux que ce qu'il a déjà.
Quand on a des enfants par exemple, l'existence du couple tend à se fondre dans la vie de famille comme une ombre dans la nuit. Le couple n'est alors plus qu'un duo de parents - parfois même il constitue une équipe performante dans tout ce qui attrait à la famille, que ce soit le budget des vacances ou la hiérarchie et la répartition des tâches ménagères. Mais le couple, en lui-même, a parfois du mal à subsister. Le minimum de la complicité d'antan n'est plus. On fonctionne plus ou moins en mode "automatique". On ne pense même plus en tant que "nous deux", mais en tant que "nous tous"...
Le couple s'il veut survivre à la vie de famille, doit s'autoriser à vivre.
Vous devez veiller, tous deux à maintenir un espace privilégié strictement interdit aux enfants (et accessoirement au monde). Cet espace n'est pas seulement physique. Interdire la chambre à coucher aux enfants ne suffit pas. L'espace dont nous parlons peut être physique; mais il doit aussi et surtout exister psychologiquement, émotionnellement un moment d'exclusivité pour échanger, sans les enfants et loin du monde. Un moment où vous parlez de "vous deux" et de votre relation seulement.
Les enfants, les factures, le travail, les habitudes, et le quotidien sont tous autant d'ennemis potentiels dont la capacité à annihiler en nous toute énergie sexuelle est redoutable.
Dans la vie d'aujourd'hui - pour un couple lambda, cette magnifique forme de communication - qu'est le sexe - peut à la longue s'apparenter à une sorte de résistance à l'indifférence face à laquelle il est difficile de ne tout simplement pas renoncer.
Pour maintenir ou raviver un peu la tension (et l'attention) entre vous, il faut savoir susciter le manque, l'envie voire la jalousie. Le manque se crée par l'absence. Il n'y a rien de pire qu'un couple qui fait tout, tout, tout ensemble - au point de ne même plus se regarder comme si l'autre était devenu un élément du décor général... S'aimer jusqu'à l'écoeurement est ainsi une erreur. Il faut savoir s'isoler l'un de l'autre. Plus ou moins régulièrement. Plus ou moins longtemps.
Tout le monde a besoin de passer du temps seul avec soi, c'est là d'ailleurs la véritable utilité du sommeil. Le couple ne doit pas être un moyen d'oubli ou de renoncement total à soi-même. Alors, il faut quelque fois s'en absenter pour y revenir. Prendre du repos, un congé marital dirais-je.
L'une des grandes erreurs des couples qui ont duré, est de considérer la relation comme acquise. C'est là qu'intervient l'intérêt ou la nécessité de la jalousie. La jalousie (saine) est en fait une peur de perdre l'autre. Il n'y a rien de plus efficace pour raviver le désir que l'impression que l'autre ne nous appartient pas. Susciter la jalousie peut être un rien dangereux mais s'avérer efficace si amener d'intelligente manière. En outre, tout comme la jalousie, l'envie se nourrit toujours nécessairement d'une part d'inaccessibilité. C'est inhérent à la nature humaine que de désirer ce qu'elle ne peut avoir.
Se faire rare est donc paradoxalement un moyen ultimement efficace de se rendre disponible voire indispensable.
Dans le couple, n'est-il pas intéressant et/ou effrayant de constater qu'il est bien plus facile de parler de sexe que de tendresse ? La chose est d'autant plus regrettable que les deux sont étroitement liés. Quand on parle d'énergie sexuelle, on ne parle pas QUE d'une énergie physique, on évoque aussi souvent une énergie mentale.
Assez rarement, malheureusement, on parle d'énergie émotionnelle. En effet, le sentiment de sécurité, l'habitude ou tout simplement le train-train font que l'on ne cesse de négliger les bonnes énergies émotionnelles tellement vitales à maintenir la tendresse. J'appelle la bonne énergie émotionnelle, les petits gestes insignifiants et les petits mots doux qu'on fait et dit sans y penser au début et qu'on cesse inévitablement de faire une fois qu'on s'en rend compte parce qu'on a regardé notre amour avec un autre regard que celui de la convoitise.
Se prendre la main ou par l'épaule, se masser le dos ou juste se toucher... Se dire des choses bêtes et naturelles comme bonne nuit, merci, à quelle heure tu rentres ? devient trop rare si l'on se laisse renoncer. C'est un peu ça qui se passe, on renonce. Pour aller contre cet abandon à l'automatisme et à l'indifférence, il faut installer de la discipline. La tendresse comme l'amour a besoin de rituels, de rites, de codes... Et de discipline. La discipline se nourrit de détermination et de patience.
Le même type de détermination et de patience nécessaires à celui qui une fois perdu en pleine nuit dans une région froide, n'a d'autre choix si il veut survivre que de faire (re)naître un feu avec les seuls moyens dont il dispose. Ce même type de détermination et de patience que doit mobiliser celui ou celle qui après une trop longue inactivité pantouflarde veut se remettre au sport à un rythme sérieux, ou pire cette personne qui après une grave maladie paralysante devra réapprendre à marcher, parler ou vivre simplement.
La vie dans de tels moments prend un sens et un goût bien différents. Osez.
Quand on aime et qu'on est aimé, on attend de manière implicite une chose qu'il est difficile de simuler, la présence. Quand je parle de la présence, je n'entends pas le fait d'être là. Je pense plutôt à une certaine qualité de la présence. C'est de cette qualité-là qu'est composée la tendresse. C'est une façon de manifester qu'on est spécifiquement là pour celui ou celle qu'on aime, de lui faire comprendre aussi qu'on sait et sent sa présence. C'est le fait de perpétuer le contact amoureux que des tas de couples ont littéralement perdu, en dépit d'avoir partagé le même lit des années durant. Perdre ce contact amoureux c'est un peu comme perdre pied dans notre propre histoire d'amour.
Le contact amoureux se vit à chaque instant où l'on oublie le temps même. Quand on est encore suffisamment attentif l'un à l'autre pour s'isoler de la réalité et réussir à vivre pleinement un moment passé ensemble, aussi insignifiant et fugace qu'il puisse sembler, comme si rien d'autre n'existait. Cette présence est la disponibilité dont je parle, celle-même qui entretient la tendresse et abolit le temps.
7. LA CRÉATIVITÉ
Nourrir de tels moments sur la longueur d'une vie peut sembler impossible, surtout pour les nouvelles générations. Pour la plupart des jeunes couples, l'amour ne s'apparente pas à un marathon mais à un sprint. Or tout ce qui différencie ces deux courses, est applicable à notre façon d'aimer.
Pour un sprinteur, l'un des enjeux cruciaux de sa performance réside dans la qualité de son départ. Plus il est explosif et puissant, plus ses chances de finir le plus vite possible, augmentent. Son plus haut niveau de concentration est juste avant le coup de feu de départ. Le sprinteur doit développer un très haut niveau d'accélération sur un laps de temps extrêmement court. Et dans ce combat éclair, il n'a même pas le temps de s'intéresser à ses adversaires. Le meilleur sera forcément le mieux concentré au départ, le plus explosif au décollage et puissant sur la distance. Tenir, ne regarder que devant soi - ne penser à rien - et accélérer jusqu'à la fin, si proche. Se pencher en avant à l'arrivée parce que la différence avec les autres est souvent minime.
Si le 100 mètres était une performance nocturne, ce serait bel et bien l'explosion la plus intense et lumineuse qui emporterait la médaille d'or de la visibilité.
Il n'en est rien pour le marathonien. Ce ne sont ni son départ ni son arrivée qui déterminent sa victoire, mais sa gestion de la course. Le marathon est un combat stratégique, la puissance n'y est d'aucune utilité. Seules l'endurance, la régularité et la connaissance (maîtrise) de soi font la différence. En effet, il faut bien se connaître pour être sûr de réussir à courir plus de 3 heures sans abandonner. Il est primordial de connaitre ses capacités réelles, ses points faibles et ses forces. La course de fond nécessite également une maîtrise certaine de ses propres émotions, parce que le marathonien contrairement au sprinteur ne cesse jamais vraiment de réfléchir. Il doit composer avec la douleur musculaire qui harcèle sa confiance, avec le doute qui questionne son endurance, avec les coureurs prétentieux qui partent vite (et lui donnent envie de faire pareil) puisque eux n'ont pas l'air de craindre les derniers kilomètres... Or, c'est sur la distance qu'on saura qui est le meilleur. En bannissant les regrets, en se refusant aux appréhensions et aux prétentions, le vainqueur est celui qui est parvenu à gérer son corps et son esprit en se concentrant sur l'essentiel et en éliminant le superflu. Le marathon, c'est l'humilité, la discrétion, la patience et l'annihilation de la pensée.
Le marathon est une course "de l'aube claire jusqu'à la fin du jour", un peu comme le mariage.
Tout au long de sa course, le champion doit boire beaucoup parce que le corps bien que performant se déshydrate régulièrement du fait de l'effort. Cette règle de base s'applique aussi, en vérité, à la relation de couple. Chaque gorgée d'eau est un peu comme un courant d'air frais qu'on lui insuffle. Pour cette raison, il faut une part de créativité. Une dose sérieuse d'absence de sérieux.
En amour, le lâcher-prise contribue à nous rendre plus créatif parce qu'il nous débarrasse de nos angoisses nées de nos propres interrogations du passé et du futur.
Nous bloquons ce qui est le plus riche en nous, notre élan créatif, entre deux impossibilités : corriger l'histoire et prévoir l'avenir.
Ces deux illusions forment ainsi deux murs qui nous emprisonnent. Ces murs n'existent pas vraiment, mais notre ego repu de certitudes se refuse à le voir tant qu'il ne regarde pas où il se trouve vraiment, ici et maintenant.
Parfois, il faut juste aller à ce qu'on ressent. Seulement faire ce que nous inspire le moment. Essayer de pleinement profiter de l'instant sans trop réfléchir à hier ou demain.
À cet égard, l'une des choses les plus incapacitantes dans l'amour, c'est justement l'autre - celui ou celle qu'on aime. Notre obsession de nous soumettre à la norme de l'autre, de nous coordonner à notre partenaire pour lui plaire ou pour former enfin un vrai couple fonde la plupart de nos problèmes futurs (et passés). Je crois que pour vraiment aimer correctement, il faut demeurer libre de l'autre car tout est foutu une fois que nous sommes devenus prisonniers l'un de l'autre. Quand le couple devient un système carcéral dans lequel plus rien ne s'exprime, plus rien ne naît et plus rien ne se crée - c'est foutu.
Si votre couple ne vous stimule pas un tant soit peu, fuyez chers amis.
Mais si vous décidez de rester, alors ré-écrivez chaque ligne qui ne vous convient pas. Corrigez, gommez, améliorez, faites et refaites. Entraînez-vous, testez-vous, défiez-vous. Armez-vous de patience et d'humilité, et ensemble construisez le truc tel qu'il vous (con)vient. Faites-le ensemble ou seul car même le couple peut avoir besoin d'un.e leader. Faites-le d'abord, pour vous (deux).
La créativité démontre notre volonté d'aller plus loin avec la même personne. Cela consiste à se donner une chance d'en savoir plus, car il n'est d'erreur plus orgueilleuse que celle de croire parfaitement connaître un être humain sous les prétextes qu'on se donne habituellement (expériences, cohabitation, observation, lien familial, témoignages, etc).
Il suffit de vivre une expérience totalement inédite dans sa vie pour se découvrir de nouveaux talents ou de vieux défauts. Quoi qu'il en soit, la nouveauté ne peut pas faire de mal. Embrassez donc toutes les richesses et dimensions de votre propre âme, et faites en profiter le plus grand nombre à commencer par celui ou celle qui a su soupçonner tout cela, en vous.
Dans la première partie de cet article, nous avons abordé les 3 premiers thèmes qui peuvent être considérés comme sensibles pour les fondements d'une relation.
On part du principe qu'on veut être ensemble et surtout, on veut que ça marche. Ce n'est pas une chose évidente même si dit comme ça, on pourrait l'estimer d'une relative aisance.
Être sincère, avoir confiance et s'imaginer plus loin ensemble permet de construire de jolies choses. Ces choses augurées, suggèrent qu'on a eu la maturité nécessaire à faire un choix.
Or un choix, pour être vraiment considéré comme tel, nécessite d'être assumé. Assumer est d'ailleurs peut-être ce que nos aînés ont le plus échoué à nous transmettre. Je parle, ici, en tant qu'homme.
Et même si l'on se refuse à tout leur mettre sur le dos (comme c'est trop souvent le cas) il faut bien admettre que − pour une raison ou une autre, nous faillons dans cette rude tâche qu'est l'assomption de nos vies et des directions que nous leur donnons. En français moins chiant, on fonctionne encore trop comme des gamins. J'te jure.
4. LA RESPONSABILITÉ
Pour cette raison, parmi les exigences reléguées au second plan (voire à l'arrière-plan), nous considérons la responsabilité comme l'une des plus cruciales.
Le déficit en la matière fait peur. Vraiment. Il est effrayant, dans la génération qu'est la nôtre, de constater comme domine notre appréhension de l'engagement réel ainsi que le sens et les conséquences qu'il revêt. Cela révèle en soi, il faut bien le dire, la façon extrêmement désenchantée et superficielle dont notre génération perçoit la relation de couple mais cela montre aussi une incompréhension voire une méconnaissance des principes de base. Cet article n'est donc pas complètement inutile.
Quand on se met officiellement avec quelqu'un - en d'autres termes, sans se cacher du monde - on fait une sorte de déclaration sociale. Un peu comme lorsque vous changez votre statut sur facebook, de "célibataire" à "c'est compliqué" ou "en couple". Le monde le voit et doit donc en tirer les conséquences... ou pas.
La responsabilité correspond à tout ce qu'on fera dans la relation qui démontre un fonctionnement d'adulte et non celui d'un enfant. Ces choses impliquent la volonté d'exister par soi-même et de s'investir dans la relation. Cela comprend un large faisceau de possibilités, comme une chose aussi simple que le fait de pouvoir payer le resto, de s'installer ensemble ou pas, d'avoir des enfants, de définir un budget commun pour les vacances... De part et d'autre du couple, il est logique et légitime d'attendre un certain engagement matériel de la part de la personne que l'on a choisi.
Cet engagement matériel est aussi, forcément social. Être responsable est un critère majeur pour former un couple stable. Au risque d'avoir l'air vieux-jeu (chose que j'assume parfaitement), je pense qu'aucun homme ne devrait prétendre à la conquête d'une femme - aussi indépendante soit-elle - si il ne se sent ni capable ni en devoir de subvenir complètement au moindre de ses besoins matériels. Considérant cela, je crois que la correction du déficit du sens des responsabilités des hommes afro-descendants passent nécessairement par la résolution d'un certain nombre de questions ayant trait à la situation économique.
D'autres fois, les raisons ne sont simplement pas matérielles. Il est alors plus compliqué de diagnostiquer l'origine de ce qui peut mener quelqu'un à fuir la situation de couple.
Le couple pour beaucoup d'entre nous est encore appréhendé comme une sorte de prison (volontaire). Pas seulement parce que l'on a choisi de n'avoir qu'un(e) seul(e) partenaire (officiel...), mais aussi parce qu'on craint toujours de subir les humeurs et les moeurs de l'autre. Subir est le mot. Un déséquilibre ou pire la domination sont des craintes réelles pour certaines personnes.
La peur, le doute, le vécu, la famille, la culture, une histoire personnelle douloureuse voire tragique... Les raisons qui poussent quelqu'un à fuir le couple sont diverses et variées, mais la chose la plus saine et la plus logique à faire dans un tel cas, est de ne rien forcer. Il n'y a pas de sens à espérer quelqu'un qui court dans la direction inverse. Renoncer peut être aussi une marque de maturité.
Mais si cela vous est impossible, la première des clés est la patience.
5. LA SACRALITÉ
L'une des notions essentielles depuis longtemps tombée en désuétude est la sacralité.
Les hommes et femmes de notre génération se sont laissés influencer par les normes typiquement occidentales de la consommation que sont la rapidité, la facilité, la profusion et le gaspillage. Par conséquent nous peinons à imaginer l'exclusivité du partage entre deux seuls individus; nous ne pouvons concevoir véritablement une relation vécue avec 1 seule personne.
La majorité d'entre nous veut vivre l'amour, le vrai, l'authentique avec la bonne personne, le seul et unique élu(e) de notre coeur mais... Nous avons tellement peur de nous tromper que nous ne donnons pas tout d'un coup. Nous faisons l'économie de nos sentiments pour ne pas trop souffrir en cas de déception. Nous gaspillons des instants précieux avec lui ou elle, en pensant à d'hypothétiques possibilités avec d'autres. Nous refusons de nous engager vraiment pour demeurer dans l'attente d'un hypothétique grand amour. Une révélation. Un coup de foudre. Un coup du destin. Un coup de coeur.
Des conneries.
Ce que les nouvelles générations d'amants et d'amoureuses peinent à comprendre : C'est à eux-mêmes de faire le boulot.
Vous voulez vivre une histoire magnifique ? Écrivez-là. Vous êtes à la recherche de la perle rare ? Soyez le parfait écrin pour la recevoir. Vous attendez le grand et véritable frisson ? Il ne viendra peut-être pas. Les voyages qui durent sont souvent les plus longs et laborieux à préparer. Ils demandent le plus de boulot.
Je crois que nous devons cesser de rêver. Nous devons admettre la nécessité de faire des efforts vers plus de simplicité. Je ne dis pas que l'on doit abaisser ses standards. Je dis juste qu'il faut un peu mieux régler notre curseur. Vous devez admettre que le "boug" parfait n'existe pas. Non. Ou il est mort bien avant la dernière guerre. Nous pourrions tout aussi considérer la forte probabilité que la "go" parfaite a quitté la planète bien avant notre naissance. Que reste-t-il donc ? Des milliers de coeurs à la recherche d'une chose rare et précieuse qui au fond, se trouve déjà en eux.
Comment savoir si la personne qui vous plaît est la bonne ? À CE QU'ELLE VOUS INSPIRE. La bonne personne vous donne envie de faire plus... Mieux... D'aller plus loin. La bonne personne est celle qui vous donne envie de changer vos habitudes. De vous améliorer. Elle appelle ou suscite le meilleur de vous-même. La personne que vous attendez est parfois déjà là mais vous préférez donner la priorité à celui doté d'une tablette de chocolat ou encore à celle dont la silhouette forme un 8... Souvent, on ressent même un véritable combat entre la tête (le bas du ventre en réalité) et le coeur.
Dans ce conflit, c'est le coeur qui a raison. Et si il venait à se tromper (mais cela arrive rarement), on ne regrette jamais, pour autant, d'avoir écouter son coeur. Même quand il s'est gouré ! Parce que le coeur est le centre de notre être, tout comme nous il évolue. Il apprend et grandit. Jetez votre vieille liste de critères de l'homme idéal ou de la superwoman. Entrez dans le monde de la maturité.
La bonne personne est celle dont vous chérissez les moments partagés. Ces instants sont toujours différents, ils ressortent dans votre quotidien. Quand vos journées sont grises, ces minutes ou ces heures passées avec lui/elle sont bizarrement colorées de rires, de défis et d'excitations. Le temps n'existe plus vraiment. Dans une existence assez monotone et triste, la personne qui vous rend le monde plus intéressant, plus beau, plus vivant, ou simplement plus vivable est généralement celle qu'il vous faut. N'hésitez donc pas trop longtemps.
La bonne personne est celle qui rend les choses les plus banales, sacrées. Et tant qu'avec cette personne, les choses insignifiantes prendront du sens et de l'importance, cela vaudra la peine d'essayer parce que c'est cela un couple. Le couple est un monde réel et subtil, sans frontière si ce n'est celles qu'il s'impose. Il existe car il est d'une simple et indéniable évidence. C'est un univers de potentialités et d'exclusivités qui n'appartient qu'à vous deux.
La sacralité du couple vient de ce langage intime qui ne naît que lorsque deux âmes se rencontrent vraiment. C'est bien plus qu'une attraction physique, je parle d'une alchimie spirituelle entre vous. C'est un contrat sans mot ni signature, un pacte scellé par un profond et indicible consentement du coeur. Pour cette raison, celui ou celle qui trahit cette chose sacrée - le sait toujours en lui-même. Quand le pacte est brisé, on le sait, on le sent. Il ne sert à rien de faire semblant.
Trop souvent, on veut créer en dehors du couple des situations et des émotions qui nous manquent. On cherche de l'affection ou de la complicité, de la communication ou de la liberté ailleurs parce qu'on ne la trouve pas là où on se trouve. C'est difficile, mais il faut savoir admettre quand ça ne va pas. Ce type de quête en est un signe clair.
La sacralité du couple est faite d'une formule d'exception composée de légitimité, d'exclusivité, de priorité et de réciprocité. C'est une flamme qui s'entretient aussi longtemps que possible et dont il faut savoir prendre soin contre les vents quotidiens. Lorsque tout cela cesse d'être partagé, le reste n'a tout simplement plus de sens.
La sacralité s'exprime par toutes ces petites attentions et ces grandes intentions qu'on ne peut véritablement réserver qu'à UNE SEULE personne à la fois, celle qu'on a choisi. Cette capacité à se consacrer vraiment à l'autre est un enjeu déterminant pour la pérennité et la survie de beaucoup de couples.
Or comment se consacre-t-on toujours avec plaisir à une personne qu'on connaît par coeur et comment faire durer cela ?
6. LA DISPONIBILITÉ
L'engagement dont on parle suppose selon nous, une chose qui mérite aujourd'hui plus que jamais d'être remise au goût du jour : La disponibilité.
Quand on a scellé une relation, on se retrouve dans une situation que beaucoup de couples connaissent tôt ou tard. Surtout quand la relation a déjà pris une certaine maturité, quand on est ensemble depuis longtemps - quand le couple a eu des enfants, la maison, la voiture, le chien, le poisson rouge, etc. Et que finalement, il peine à espérer mieux que ce qu'il a déjà.
Quand on a des enfants par exemple, l'existence du couple tend à se fondre dans la vie de famille comme une ombre dans la nuit. Le couple n'est alors plus qu'un duo de parents - parfois même il constitue une équipe performante dans tout ce qui attrait à la famille, que ce soit le budget des vacances ou la hiérarchie et la répartition des tâches ménagères. Mais le couple, en lui-même, a parfois du mal à subsister. Le minimum de la complicité d'antan n'est plus. On fonctionne plus ou moins en mode "automatique". On ne pense même plus en tant que "nous deux", mais en tant que "nous tous"...
Le couple s'il veut survivre à la vie de famille, doit s'autoriser à vivre.
Vous devez veiller, tous deux à maintenir un espace privilégié strictement interdit aux enfants (et accessoirement au monde). Cet espace n'est pas seulement physique. Interdire la chambre à coucher aux enfants ne suffit pas. L'espace dont nous parlons peut être physique; mais il doit aussi et surtout exister psychologiquement, émotionnellement un moment d'exclusivité pour échanger, sans les enfants et loin du monde. Un moment où vous parlez de "vous deux" et de votre relation seulement.
Les enfants, les factures, le travail, les habitudes, et le quotidien sont tous autant d'ennemis potentiels dont la capacité à annihiler en nous toute énergie sexuelle est redoutable.
Dans la vie d'aujourd'hui - pour un couple lambda, cette magnifique forme de communication - qu'est le sexe - peut à la longue s'apparenter à une sorte de résistance à l'indifférence face à laquelle il est difficile de ne tout simplement pas renoncer.
Pour maintenir ou raviver un peu la tension (et l'attention) entre vous, il faut savoir susciter le manque, l'envie voire la jalousie. Le manque se crée par l'absence. Il n'y a rien de pire qu'un couple qui fait tout, tout, tout ensemble - au point de ne même plus se regarder comme si l'autre était devenu un élément du décor général... S'aimer jusqu'à l'écoeurement est ainsi une erreur. Il faut savoir s'isoler l'un de l'autre. Plus ou moins régulièrement. Plus ou moins longtemps.
Tout le monde a besoin de passer du temps seul avec soi, c'est là d'ailleurs la véritable utilité du sommeil. Le couple ne doit pas être un moyen d'oubli ou de renoncement total à soi-même. Alors, il faut quelque fois s'en absenter pour y revenir. Prendre du repos, un congé marital dirais-je.
L'une des grandes erreurs des couples qui ont duré, est de considérer la relation comme acquise. C'est là qu'intervient l'intérêt ou la nécessité de la jalousie. La jalousie (saine) est en fait une peur de perdre l'autre. Il n'y a rien de plus efficace pour raviver le désir que l'impression que l'autre ne nous appartient pas. Susciter la jalousie peut être un rien dangereux mais s'avérer efficace si amener d'intelligente manière. En outre, tout comme la jalousie, l'envie se nourrit toujours nécessairement d'une part d'inaccessibilité. C'est inhérent à la nature humaine que de désirer ce qu'elle ne peut avoir.
Se faire rare est donc paradoxalement un moyen ultimement efficace de se rendre disponible voire indispensable.
Dans le couple, n'est-il pas intéressant et/ou effrayant de constater qu'il est bien plus facile de parler de sexe que de tendresse ? La chose est d'autant plus regrettable que les deux sont étroitement liés. Quand on parle d'énergie sexuelle, on ne parle pas QUE d'une énergie physique, on évoque aussi souvent une énergie mentale.
Assez rarement, malheureusement, on parle d'énergie émotionnelle. En effet, le sentiment de sécurité, l'habitude ou tout simplement le train-train font que l'on ne cesse de négliger les bonnes énergies émotionnelles tellement vitales à maintenir la tendresse. J'appelle la bonne énergie émotionnelle, les petits gestes insignifiants et les petits mots doux qu'on fait et dit sans y penser au début et qu'on cesse inévitablement de faire une fois qu'on s'en rend compte parce qu'on a regardé notre amour avec un autre regard que celui de la convoitise.
Se prendre la main ou par l'épaule, se masser le dos ou juste se toucher... Se dire des choses bêtes et naturelles comme bonne nuit, merci, à quelle heure tu rentres ? devient trop rare si l'on se laisse renoncer. C'est un peu ça qui se passe, on renonce. Pour aller contre cet abandon à l'automatisme et à l'indifférence, il faut installer de la discipline. La tendresse comme l'amour a besoin de rituels, de rites, de codes... Et de discipline. La discipline se nourrit de détermination et de patience.
Le même type de détermination et de patience nécessaires à celui qui une fois perdu en pleine nuit dans une région froide, n'a d'autre choix si il veut survivre que de faire (re)naître un feu avec les seuls moyens dont il dispose. Ce même type de détermination et de patience que doit mobiliser celui ou celle qui après une trop longue inactivité pantouflarde veut se remettre au sport à un rythme sérieux, ou pire cette personne qui après une grave maladie paralysante devra réapprendre à marcher, parler ou vivre simplement.
La vie dans de tels moments prend un sens et un goût bien différents. Osez.
Quand on aime et qu'on est aimé, on attend de manière implicite une chose qu'il est difficile de simuler, la présence. Quand je parle de la présence, je n'entends pas le fait d'être là. Je pense plutôt à une certaine qualité de la présence. C'est de cette qualité-là qu'est composée la tendresse. C'est une façon de manifester qu'on est spécifiquement là pour celui ou celle qu'on aime, de lui faire comprendre aussi qu'on sait et sent sa présence. C'est le fait de perpétuer le contact amoureux que des tas de couples ont littéralement perdu, en dépit d'avoir partagé le même lit des années durant. Perdre ce contact amoureux c'est un peu comme perdre pied dans notre propre histoire d'amour.
Le contact amoureux se vit à chaque instant où l'on oublie le temps même. Quand on est encore suffisamment attentif l'un à l'autre pour s'isoler de la réalité et réussir à vivre pleinement un moment passé ensemble, aussi insignifiant et fugace qu'il puisse sembler, comme si rien d'autre n'existait. Cette présence est la disponibilité dont je parle, celle-même qui entretient la tendresse et abolit le temps.
7. LA CRÉATIVITÉ
Nourrir de tels moments sur la longueur d'une vie peut sembler impossible, surtout pour les nouvelles générations. Pour la plupart des jeunes couples, l'amour ne s'apparente pas à un marathon mais à un sprint. Or tout ce qui différencie ces deux courses, est applicable à notre façon d'aimer.
Pour un sprinteur, l'un des enjeux cruciaux de sa performance réside dans la qualité de son départ. Plus il est explosif et puissant, plus ses chances de finir le plus vite possible, augmentent. Son plus haut niveau de concentration est juste avant le coup de feu de départ. Le sprinteur doit développer un très haut niveau d'accélération sur un laps de temps extrêmement court. Et dans ce combat éclair, il n'a même pas le temps de s'intéresser à ses adversaires. Le meilleur sera forcément le mieux concentré au départ, le plus explosif au décollage et puissant sur la distance. Tenir, ne regarder que devant soi - ne penser à rien - et accélérer jusqu'à la fin, si proche. Se pencher en avant à l'arrivée parce que la différence avec les autres est souvent minime.
Si le 100 mètres était une performance nocturne, ce serait bel et bien l'explosion la plus intense et lumineuse qui emporterait la médaille d'or de la visibilité.
Il n'en est rien pour le marathonien. Ce ne sont ni son départ ni son arrivée qui déterminent sa victoire, mais sa gestion de la course. Le marathon est un combat stratégique, la puissance n'y est d'aucune utilité. Seules l'endurance, la régularité et la connaissance (maîtrise) de soi font la différence. En effet, il faut bien se connaître pour être sûr de réussir à courir plus de 3 heures sans abandonner. Il est primordial de connaitre ses capacités réelles, ses points faibles et ses forces. La course de fond nécessite également une maîtrise certaine de ses propres émotions, parce que le marathonien contrairement au sprinteur ne cesse jamais vraiment de réfléchir. Il doit composer avec la douleur musculaire qui harcèle sa confiance, avec le doute qui questionne son endurance, avec les coureurs prétentieux qui partent vite (et lui donnent envie de faire pareil) puisque eux n'ont pas l'air de craindre les derniers kilomètres... Or, c'est sur la distance qu'on saura qui est le meilleur. En bannissant les regrets, en se refusant aux appréhensions et aux prétentions, le vainqueur est celui qui est parvenu à gérer son corps et son esprit en se concentrant sur l'essentiel et en éliminant le superflu. Le marathon, c'est l'humilité, la discrétion, la patience et l'annihilation de la pensée.
Le marathon est une course "de l'aube claire jusqu'à la fin du jour", un peu comme le mariage.
Tout au long de sa course, le champion doit boire beaucoup parce que le corps bien que performant se déshydrate régulièrement du fait de l'effort. Cette règle de base s'applique aussi, en vérité, à la relation de couple. Chaque gorgée d'eau est un peu comme un courant d'air frais qu'on lui insuffle. Pour cette raison, il faut une part de créativité. Une dose sérieuse d'absence de sérieux.
En amour, le lâcher-prise contribue à nous rendre plus créatif parce qu'il nous débarrasse de nos angoisses nées de nos propres interrogations du passé et du futur.
Nous bloquons ce qui est le plus riche en nous, notre élan créatif, entre deux impossibilités : corriger l'histoire et prévoir l'avenir.
Ces deux illusions forment ainsi deux murs qui nous emprisonnent. Ces murs n'existent pas vraiment, mais notre ego repu de certitudes se refuse à le voir tant qu'il ne regarde pas où il se trouve vraiment, ici et maintenant.
Parfois, il faut juste aller à ce qu'on ressent. Seulement faire ce que nous inspire le moment. Essayer de pleinement profiter de l'instant sans trop réfléchir à hier ou demain.
À cet égard, l'une des choses les plus incapacitantes dans l'amour, c'est justement l'autre - celui ou celle qu'on aime. Notre obsession de nous soumettre à la norme de l'autre, de nous coordonner à notre partenaire pour lui plaire ou pour former enfin un vrai couple fonde la plupart de nos problèmes futurs (et passés). Je crois que pour vraiment aimer correctement, il faut demeurer libre de l'autre car tout est foutu une fois que nous sommes devenus prisonniers l'un de l'autre. Quand le couple devient un système carcéral dans lequel plus rien ne s'exprime, plus rien ne naît et plus rien ne se crée - c'est foutu.
Si votre couple ne vous stimule pas un tant soit peu, fuyez chers amis.
Mais si vous décidez de rester, alors ré-écrivez chaque ligne qui ne vous convient pas. Corrigez, gommez, améliorez, faites et refaites. Entraînez-vous, testez-vous, défiez-vous. Armez-vous de patience et d'humilité, et ensemble construisez le truc tel qu'il vous (con)vient. Faites-le ensemble ou seul car même le couple peut avoir besoin d'un.e leader. Faites-le d'abord, pour vous (deux).
La créativité démontre notre volonté d'aller plus loin avec la même personne. Cela consiste à se donner une chance d'en savoir plus, car il n'est d'erreur plus orgueilleuse que celle de croire parfaitement connaître un être humain sous les prétextes qu'on se donne habituellement (expériences, cohabitation, observation, lien familial, témoignages, etc).
Il suffit de vivre une expérience totalement inédite dans sa vie pour se découvrir de nouveaux talents ou de vieux défauts. Quoi qu'il en soit, la nouveauté ne peut pas faire de mal. Embrassez donc toutes les richesses et dimensions de votre propre âme, et faites en profiter le plus grand nombre à commencer par celui ou celle qui a su soupçonner tout cela, en vous.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Tue, 11/29/2016 - 19:54
Être un couple semble à beaucoup d'égards constituer un défi que seuls les seniors ont réussi à relever jusqu'ici.
En effet, c'est triste à dire mais à part dans les contrées les plus reculées (et donc préservées de notre culture consumériste décadente), il est de plus en plus difficile de trouver des couples de plus de 50 ans ayant réussi à rester ensemble et cela sans quotidiennement se vomir leurs douleurs et déceptions réciproques au visage.
Pour les jeunes générations, la question ne semble même pas se poser. Il est presque inutile d'évoquer une relation de couple au sens classique du terme (avec la robe blanche, les noeuds papillons, la marche nuptiale, etc...)
Ceux qui s'y risquent sont un peu comme les résistants d'une ère, dans laquelle l'amour est devenu un peu cynique et sans grand espoir ni illusion quant à sa propre pérennité.
Pourtant, la réussite ou l'échec de son couple n'est pas inscrit dans notre ADN ou ne dépend pas nécessairement de l'époque.
En fait, comme pour toute entreprise humaine, l'un des garants de cette réussite repose surtout sur notre éducation, nos acquis en tant qu'individu.
L'éducation est une des bases sur lesquelles reposent la force du couple. Être un couple, cela s'apprend aussi. Malheureusement, aimer son homme ou sa femme est un ART depuis bien trop longtemps, tombé en désuétude. Et les valeurs qui le fondent subissent a fortiori un sort comparable.
Nous vous proposons donc, ici, de faire une petite mise à jour, de dépoussiérer des concepts qui ont pu vous échapper... Voire de carrément révolutionner votre vision de la façon dont on consolide son couple. Il se peut que certaines choses vous semblent évidentes ou portent en elles comme un air de déjà-vu... Mais comme dirait l'autre, rien ne vaut le rappel.
Voici, en substance, les 7 principes sur lesquels se fondent une union qui dure et prospère.
1. LA SINCÉRITÉ
La sincérité est la racine de toute relation. Tout engagement sentimental entre deux personnes repose sur un contrat tacite, quelque chose qui n'a pas besoin d'être écrit mais qui se trouve être évidemment et réciproquement attendu de part et d'autre, l'intention de vouloir construire et faire exister une relation mutuellement enrichissante.
Cette sincérité trouve son essence dans la notion de profondeur des sentiments engagés. Vous ne sauriez construire quoi que ce soit ni même essayer si l'un ou l'autre éprouve la moindre hésitation ou est empli(e) de doutes. Parfois, on s'engage dans une relation parce qu'on ne veut pas être seul, ou parce qu'on refuse de voir qu'en face son partenaire y va à reculons.
Ne forcez jamais les choses. Sans une certaine franchise, il est vraiment plus difficile de se projeter.
À ce titre, beaucoup de couples optent pour une parfaite transparence... Mais l'erreur est justement de confondre transparence et sincérité.
Quelqu'un qui vous livre tout son passé n'est pas pour autant sincère avec vous. Et quelqu'un qui ne parle pas assez de lui-même n'est pas forcément un hypocrite ou un cachotier. Tout livrer sur soi n'est pas en soi, une preuve de bonne foi. Tout vouloir savoir sur son ou sa partenaire, non plus. N'espionnez pas votre partenaire. Ne posez pas de question dont vous craignez la réponse. Ne fouinez pas. Mais, ne fuyez pas une réalité criante non plus.
Dites-vous bien qu'on a tous quelque chose à cacher. C'est normal. Ce n'est d'ailleurs pas le problème. Ce qui fait une relation qui dure, c'est d'abord l'envie qu'elle dure.
Le signe de la sincérité de votre relation ne doit pas être le fait de tout se dire d'emblée, mais au contraire de vouloir prendre le temps de se découvrir vraiment. Les choses les meilleures doivent s'apprécier avec lenteur.
Pour qu'une relation fonctionne, il est vital que cela soit voulu, ressenti au plus profond de chacun. C'est pour ça qu'on parle d'engagement. C'est une chose qui se réfléchit mûrement. D'ailleurs, engagement et maturité vont de pair. Pour cette raison, évitez de vous emballer trop tôt et trop vite. Parfois, on a tellement envie d'aimer quelqu'un ou d'être aimé(e) qu'on se précipite. Or, il y a toujours une bonne raison de prendre son temps. Tout comme il y en a une mauvaise qui peut expliquer votre empressement. Quand c'est comme ça, demandez-vous plutôt ce que vous fuyez. Demandez-vous sincèrement ce que votre nouvel amour compense (sans le savoir et donc sans le vouloir).
Prenez donc soin de sonder votre coeur. Comment fait-on ça ? Honnêtement, je n'aime pas mâcher le boulot pour les autres mais comme c'est pour la bonne cause...
Demandez-vous simplement si vous aimeriez toujours la personne (avec laquelle vous pensez à vous engager), si elle était atteinte d'une infirmité ? Si elle était tétraplégique ? Avec 30 kilos en plus ? Ou avec 20 kilos en moins ? Défigurée par un incendie ? Après 5 enfants ? Si elle était au chômage et fauchée comme les blés ? Si elle était raciste ? Si elle venait à tomber dans la drogue ? Si elle était en réalité un vampire ou un loup-garou...?
Je pense que vous avez compris l'idée. Si la réponse à la majorité de ces questions (et surtout les plus sérieuses...) est oui, alors BINGO !
Il se peut que vous ayez trouvé la perle rare. Ce que j'entends par là, c'est que l'amour remet souvent en question beaucoup de nos principes. Être sincère dans une relation, c'est être en accord avec soi-même avant toute chose. Ou justement en complète révolution intérieure.
Essayez d'être sûr que votre partenaire répondrait la même chose que vous -- ou plus ou moins (c'est rare ce niveau de réciprocité, il faut bien l'avouer) -- et FONCEZ.
2. LA CONFIANCE
Quand on parle de confiance, les gens disent invariablement qu’elle se mérite ou qu’elle se gagne. Or, pour une relation naissante, il n’y a pas plus logique et en même temps plus absurde que cette assertion.
Logique parce qu'il est pratiquement impossible de faire totalement confiance à quelqu'un qu'on ne connaît pas. À moins d'être un peu trop naïf ou idiot, il est normal et conseillé de ne pas faire confiance à n'importe qui. Nous sommes éduqués (et les filles plus encore) dans la peur du grand méchant loup, cet inconnu. Le monde est peuplé de gens normaux et a priori bien intentionnés mais il faut savoir (toujours et partout) considérer la possibilité sérieuse de rencontrer à un moment ou un autre une personne néfaste, toxique voire dangereuse. Il existe des signes et des méthodes pour déceler ce type de personnes. Nous aborderons certainement ce sujet dans un autre article.
Cela dit, en dehors des éléments logiques qui s'offrent à vous pour objectivement vous fier ou pas à une personne, il n'y'a pas de vraie bonne raison de faire confiance à quelqu'un, en dehors de l'expérience.
Or l'expérience, c'est précisément ce dont on manque au début. D'où l'absurdité de vouloir attendre un certain temps pour donner sa confiance. La confiance ne se mérite pas. Elle ne se gagne pas non plus.
Je suis de ceux qui pensent que la confiance est avant tout une chose qui se donne. D'instinct. Immédiatement. Sans réserve. Avant même que de vouloir éprouver l'amour ou la fiabilité d'une personne, il faut donner sa confiance. La confiance, ça se libère.
Il faut savoir libérer sa confiance. Pour se libérer du joug de la méfiance et du soupçon, qui affaiblissent une relation qui aspire à grandir.
Donner sa confiance, c'est d'abord avoir confiance en soi. Se montrer fort ne suffit pas, il faut l'être. Donner sa confiance n'a jamais été un signe de faiblesse, bien au contraire.
Que les choses soient claires, ce n'est pas parce qu'on donne quelque chose gratuitement que cela n'a pas de valeur. Et ce n'est pas parce qu'on se préserve d'une personne qu'elle ne peut pas nous blesser. Faire confiance à quelqu'un, ce n'est être ni idiot ni naïf. C'est tout simplement construire. Faire confiance est aussi un moyen de permettre à l'autre de baisser sa garde et communiquer ouvertement. En outre, rien ne vous empêche de poursuivre la phase d'observation...
En fait, la confiance est un sceau.
La confiance, comme tout ce dont on parle ici, a un sens. Elle sert à sceller une relation. Comme l'est un cercle, un anneau, un couple.
On ne peut jamais savoir à l'avance qui va nous trahir, car on s'éloigne de ceux dont on se méfie et on se rapproche des autres. Ce sont ces autres qui finissent par nous décevoir (du moins en potentialité). Vous devez bien comprendre qu'il n'y a que les gens à qui vous donnez votre confiance qui peuvent vous trahir.
Donc 100% de vos amis sont en position de le faire.
Il ne reste alors qu'une chose à faire, prendre le risque d'aimer.
3. LA PROJECTION
La projection est la partie qui attrait le plus à la fiabilité de votre union. Nous aurions même pu appeler cette partie, la solidité.
Quand une personne sollicite des fonds pour monter son entreprise, on lui demande de rédiger un BP (Business Plan). La particularité du BP c'est qu'il vous oblige à vous projeter aussi loin que possible dans la réalisation de votre société et de la manière la plus pragmatique (c-à-d. financière). Si votre projet n'est pas financièrement viable, il a peu de chance de convaincre.
Pour une relation, c'est un peu la même chose. Afin d'être sûr que vous ne vous trompez pas dans votre choix, il est nécessaire de vous projeter. Vouloir aller plus loin avec quelqu'un, cela a du sens quand on veut des choses communes.
Voir l'avenir d'une façon commune peut être aussi important qu'avoir des idées ou des points communs. C'est en tout cas, tout aussi impactant sur la suite de votre union. Je ne dis pas que vous devez absolument vouloir exactement les mêmes choses... Mais on ne fait pas des enfants avec quelqu'un qui n'en veut catégoriquement pas. Il y a d'ailleurs toute une sphère de choses sur lesquels il est difficile de se tromper quand on veut consolider une relation avec un partenaire.
Avoir des enfants ou pas en fait partie. Vivre dans un pays spécifique aussi. Généralement, ces choses suffisent (à elles-seules) à remettre en question l'existence même du couple, si les deux ne sont pas en accord. Et il s'avère que ces choses, le plus souvent, durent plus de 3 mois.
Les jeunes couples qui veulent se construire sur de bonnes bases font tout pour avoir un ou des projets communs. Parfois, c'est une entreprise ou cela peut être une association. Un combat... Une cause. L'idée de ce projet est d'y travailler ensemble.
Ensemble, c'est selon moi, le mot-clé de ce chapitre. Ce n'est pas parce que vous avez une même vision de la vie que cela va marcher. Cela y contribuera sans aucun doute, mais ce qui fera la différence ce sont plutôt les moyens communs que vous saurez solliciter pour réaliser vos rêves. Le vrai projet sera d'ailleurs votre couple, l'autre n'étant qu'un décor à votre histoire.
En effet, se projeter signifie qu'on doit pouvoir imaginer comment affronter les obstacles de la vie ensemble. Souffrir, galérer, tomber et se relever ensemble. Penser à l'avenir, à la première personne du pluriel − NOUS.
La projection résume votre capacité à rêver en choeur. Alors forcément, elle répond à la question de l'imagination. Si vos coeurs ont du mal à produire ne serait-ce qu'un peu d'imagination ensemble, vous pouvez difficilement vous projeter vers un avenir commun.
(fin de la 1ère partie, lire la suite de l'article.)
Être un couple semble à beaucoup d'égards constituer un défi que seuls les seniors ont réussi à relever jusqu'ici.
En effet, c'est triste à dire mais à part dans les contrées les plus reculées (et donc préservées de notre culture consumériste décadente), il est de plus en plus difficile de trouver des couples de plus de 50 ans ayant réussi à rester ensemble et cela sans quotidiennement se vomir leurs douleurs et déceptions réciproques au visage.
Pour les jeunes générations, la question ne semble même pas se poser. Il est presque inutile d'évoquer une relation de couple au sens classique du terme (avec la robe blanche, les noeuds papillons, la marche nuptiale, etc...)
Ceux qui s'y risquent sont un peu comme les résistants d'une ère, dans laquelle l'amour est devenu un peu cynique et sans grand espoir ni illusion quant à sa propre pérennité.
Pourtant, la réussite ou l'échec de son couple n'est pas inscrit dans notre ADN ou ne dépend pas nécessairement de l'époque.
En fait, comme pour toute entreprise humaine, l'un des garants de cette réussite repose surtout sur notre éducation, nos acquis en tant qu'individu.
L'éducation est une des bases sur lesquelles reposent la force du couple. Être un couple, cela s'apprend aussi. Malheureusement, aimer son homme ou sa femme est un ART depuis bien trop longtemps, tombé en désuétude. Et les valeurs qui le fondent subissent a fortiori un sort comparable.
Nous vous proposons donc, ici, de faire une petite mise à jour, de dépoussiérer des concepts qui ont pu vous échapper... Voire de carrément révolutionner votre vision de la façon dont on consolide son couple. Il se peut que certaines choses vous semblent évidentes ou portent en elles comme un air de déjà-vu... Mais comme dirait l'autre, rien ne vaut le rappel.
Voici, en substance, les 7 principes sur lesquels se fondent une union qui dure et prospère.
1. LA SINCÉRITÉ
La sincérité est la racine de toute relation. Tout engagement sentimental entre deux personnes repose sur un contrat tacite, quelque chose qui n'a pas besoin d'être écrit mais qui se trouve être évidemment et réciproquement attendu de part et d'autre, l'intention de vouloir construire et faire exister une relation mutuellement enrichissante.
Cette sincérité trouve son essence dans la notion de profondeur des sentiments engagés. Vous ne sauriez construire quoi que ce soit ni même essayer si l'un ou l'autre éprouve la moindre hésitation ou est empli(e) de doutes. Parfois, on s'engage dans une relation parce qu'on ne veut pas être seul, ou parce qu'on refuse de voir qu'en face son partenaire y va à reculons.
Ne forcez jamais les choses. Sans une certaine franchise, il est vraiment plus difficile de se projeter.
À ce titre, beaucoup de couples optent pour une parfaite transparence... Mais l'erreur est justement de confondre transparence et sincérité.
Quelqu'un qui vous livre tout son passé n'est pas pour autant sincère avec vous. Et quelqu'un qui ne parle pas assez de lui-même n'est pas forcément un hypocrite ou un cachotier. Tout livrer sur soi n'est pas en soi, une preuve de bonne foi. Tout vouloir savoir sur son ou sa partenaire, non plus. N'espionnez pas votre partenaire. Ne posez pas de question dont vous craignez la réponse. Ne fouinez pas. Mais, ne fuyez pas une réalité criante non plus.
Dites-vous bien qu'on a tous quelque chose à cacher. C'est normal. Ce n'est d'ailleurs pas le problème. Ce qui fait une relation qui dure, c'est d'abord l'envie qu'elle dure.
Le signe de la sincérité de votre relation ne doit pas être le fait de tout se dire d'emblée, mais au contraire de vouloir prendre le temps de se découvrir vraiment. Les choses les meilleures doivent s'apprécier avec lenteur.
Pour qu'une relation fonctionne, il est vital que cela soit voulu, ressenti au plus profond de chacun. C'est pour ça qu'on parle d'engagement. C'est une chose qui se réfléchit mûrement. D'ailleurs, engagement et maturité vont de pair. Pour cette raison, évitez de vous emballer trop tôt et trop vite. Parfois, on a tellement envie d'aimer quelqu'un ou d'être aimé(e) qu'on se précipite. Or, il y a toujours une bonne raison de prendre son temps. Tout comme il y en a une mauvaise qui peut expliquer votre empressement. Quand c'est comme ça, demandez-vous plutôt ce que vous fuyez. Demandez-vous sincèrement ce que votre nouvel amour compense (sans le savoir et donc sans le vouloir).
Prenez donc soin de sonder votre coeur. Comment fait-on ça ? Honnêtement, je n'aime pas mâcher le boulot pour les autres mais comme c'est pour la bonne cause...
Demandez-vous simplement si vous aimeriez toujours la personne (avec laquelle vous pensez à vous engager), si elle était atteinte d'une infirmité ? Si elle était tétraplégique ? Avec 30 kilos en plus ? Ou avec 20 kilos en moins ? Défigurée par un incendie ? Après 5 enfants ? Si elle était au chômage et fauchée comme les blés ? Si elle était raciste ? Si elle venait à tomber dans la drogue ? Si elle était en réalité un vampire ou un loup-garou...?
Je pense que vous avez compris l'idée. Si la réponse à la majorité de ces questions (et surtout les plus sérieuses...) est oui, alors BINGO !
Il se peut que vous ayez trouvé la perle rare. Ce que j'entends par là, c'est que l'amour remet souvent en question beaucoup de nos principes. Être sincère dans une relation, c'est être en accord avec soi-même avant toute chose. Ou justement en complète révolution intérieure.
Essayez d'être sûr que votre partenaire répondrait la même chose que vous -- ou plus ou moins (c'est rare ce niveau de réciprocité, il faut bien l'avouer) -- et FONCEZ.
2. LA CONFIANCE
Quand on parle de confiance, les gens disent invariablement qu’elle se mérite ou qu’elle se gagne. Or, pour une relation naissante, il n’y a pas plus logique et en même temps plus absurde que cette assertion.
Logique parce qu'il est pratiquement impossible de faire totalement confiance à quelqu'un qu'on ne connaît pas. À moins d'être un peu trop naïf ou idiot, il est normal et conseillé de ne pas faire confiance à n'importe qui. Nous sommes éduqués (et les filles plus encore) dans la peur du grand méchant loup, cet inconnu. Le monde est peuplé de gens normaux et a priori bien intentionnés mais il faut savoir (toujours et partout) considérer la possibilité sérieuse de rencontrer à un moment ou un autre une personne néfaste, toxique voire dangereuse. Il existe des signes et des méthodes pour déceler ce type de personnes. Nous aborderons certainement ce sujet dans un autre article.
Cela dit, en dehors des éléments logiques qui s'offrent à vous pour objectivement vous fier ou pas à une personne, il n'y'a pas de vraie bonne raison de faire confiance à quelqu'un, en dehors de l'expérience.
Or l'expérience, c'est précisément ce dont on manque au début. D'où l'absurdité de vouloir attendre un certain temps pour donner sa confiance. La confiance ne se mérite pas. Elle ne se gagne pas non plus.
Je suis de ceux qui pensent que la confiance est avant tout une chose qui se donne. D'instinct. Immédiatement. Sans réserve. Avant même que de vouloir éprouver l'amour ou la fiabilité d'une personne, il faut donner sa confiance. La confiance, ça se libère.
Il faut savoir libérer sa confiance. Pour se libérer du joug de la méfiance et du soupçon, qui affaiblissent une relation qui aspire à grandir.
Donner sa confiance, c'est d'abord avoir confiance en soi. Se montrer fort ne suffit pas, il faut l'être. Donner sa confiance n'a jamais été un signe de faiblesse, bien au contraire.
Que les choses soient claires, ce n'est pas parce qu'on donne quelque chose gratuitement que cela n'a pas de valeur. Et ce n'est pas parce qu'on se préserve d'une personne qu'elle ne peut pas nous blesser. Faire confiance à quelqu'un, ce n'est être ni idiot ni naïf. C'est tout simplement construire. Faire confiance est aussi un moyen de permettre à l'autre de baisser sa garde et communiquer ouvertement. En outre, rien ne vous empêche de poursuivre la phase d'observation...
En fait, la confiance est un sceau.
La confiance, comme tout ce dont on parle ici, a un sens. Elle sert à sceller une relation. Comme l'est un cercle, un anneau, un couple.
On ne peut jamais savoir à l'avance qui va nous trahir, car on s'éloigne de ceux dont on se méfie et on se rapproche des autres. Ce sont ces autres qui finissent par nous décevoir (du moins en potentialité). Vous devez bien comprendre qu'il n'y a que les gens à qui vous donnez votre confiance qui peuvent vous trahir.
Donc 100% de vos amis sont en position de le faire.
Il ne reste alors qu'une chose à faire, prendre le risque d'aimer.
3. LA PROJECTION
La projection est la partie qui attrait le plus à la fiabilité de votre union. Nous aurions même pu appeler cette partie, la solidité.
Quand une personne sollicite des fonds pour monter son entreprise, on lui demande de rédiger un BP (Business Plan). La particularité du BP c'est qu'il vous oblige à vous projeter aussi loin que possible dans la réalisation de votre société et de la manière la plus pragmatique (c-à-d. financière). Si votre projet n'est pas financièrement viable, il a peu de chance de convaincre.
Pour une relation, c'est un peu la même chose. Afin d'être sûr que vous ne vous trompez pas dans votre choix, il est nécessaire de vous projeter. Vouloir aller plus loin avec quelqu'un, cela a du sens quand on veut des choses communes.
Voir l'avenir d'une façon commune peut être aussi important qu'avoir des idées ou des points communs. C'est en tout cas, tout aussi impactant sur la suite de votre union. Je ne dis pas que vous devez absolument vouloir exactement les mêmes choses... Mais on ne fait pas des enfants avec quelqu'un qui n'en veut catégoriquement pas. Il y a d'ailleurs toute une sphère de choses sur lesquels il est difficile de se tromper quand on veut consolider une relation avec un partenaire.
Avoir des enfants ou pas en fait partie. Vivre dans un pays spécifique aussi. Généralement, ces choses suffisent (à elles-seules) à remettre en question l'existence même du couple, si les deux ne sont pas en accord. Et il s'avère que ces choses, le plus souvent, durent plus de 3 mois.
Les jeunes couples qui veulent se construire sur de bonnes bases font tout pour avoir un ou des projets communs. Parfois, c'est une entreprise ou cela peut être une association. Un combat... Une cause. L'idée de ce projet est d'y travailler ensemble.
Ensemble, c'est selon moi, le mot-clé de ce chapitre. Ce n'est pas parce que vous avez une même vision de la vie que cela va marcher. Cela y contribuera sans aucun doute, mais ce qui fera la différence ce sont plutôt les moyens communs que vous saurez solliciter pour réaliser vos rêves. Le vrai projet sera d'ailleurs votre couple, l'autre n'étant qu'un décor à votre histoire.
En effet, se projeter signifie qu'on doit pouvoir imaginer comment affronter les obstacles de la vie ensemble. Souffrir, galérer, tomber et se relever ensemble. Penser à l'avenir, à la première personne du pluriel − NOUS.
La projection résume votre capacité à rêver en choeur. Alors forcément, elle répond à la question de l'imagination. Si vos coeurs ont du mal à produire ne serait-ce qu'un peu d'imagination ensemble, vous pouvez difficilement vous projeter vers un avenir commun.
(fin de la 1ère partie, lire la suite de l'article.)
Submitted by Consultant Nū on Thu, 01/24/2019 - 12:20
Dans une enquête réalisée par Today (Magazine), ayant interrogé plus de 7 000 mères des États-Unis, il fut constaté qu'en moyenne, la plupart des mères évaluaient leur niveau de stress à 8,5 sur 10. Selon la même étude, près de la moitié d'entre elles (46%) affirment que leur mari leur cause plus de stress que leurs enfants !
L’étude a révélé que la plupart des mères étaient stressées et irritées quand elles n’avaient pas assez de temps dans la journée pour effectuer toutes les tâches qui s’imposaient. De plus, 75% des participantes ont déclaré assumer seules la plupart des tâches parentales et domestiques de la famille.
Enfin, les chercheurs de l’étude ont révélé qu’une mère sur cinq déclare que le manque d’aide de la part de son conjoint était une source majeure de stress quotidien.
Selon l'Université de Padoue (Italie), ces niveaux de stress jouent effectivement plus tard un rôle dans la vie des mariages, ainsi que dans leur santé et leur longévité. Les chercheurs italiens ont découvert que plus tard lorsque le décès survenait dans la vie de la femme, la santé de son mari avait tendance à se dégrader tandis que, lorsqu’une femme perdait son mari, elle avait tendance à être en meilleure santé et à mieux faire face au stress et à la dépression.
Bien que les chercheurs de l’Université de Padoue n’aient pas été en mesure de déterminer le pourquoi, ils ont supposé que la cause en était que les partenaires masculins comptaient davantage sur leurs partenaires féminines que l’inverse.
Un article de Healthy Holistic Living a révélé plusieurs astuces susceptibles de rapprocher les conjoints. Quand les deux travaillent à temps plein, il convient de s'assurer qu’une liste de responsabilités partagées est respectée. Ainsi une simple répartition des tâches telle que définir qui fait quoi, peut diminuer significativement le stress et permettre à une grande quantité de travail d'être accomplie.
Par exemple, les pères peuvent organiser des moments de jeu, gérer les rendez-vous chez le médecin et s'occuper du linge sale, tandis que les mères peuvent prendre en charge les devoirs, les punitions et les récompenses. Aujourd'hui, avec les smartphones et les tablettes, les couples doivent pouvoir utiliser des applications d'agenda partagé afin de se tenir mutuellement informé et à jour de leurs disponibilités...
Dans une enquête réalisée par Today (Magazine), ayant interrogé plus de 7 000 mères des États-Unis, il fut constaté qu'en moyenne, la plupart des mères évaluaient leur niveau de stress à 8,5 sur 10. Selon la même étude, près de la moitié d'entre elles (46%) affirment que leur mari leur cause plus de stress que leurs enfants !
L’étude a révélé que la plupart des mères étaient stressées et irritées quand elles n’avaient pas assez de temps dans la journée pour effectuer toutes les tâches qui s’imposaient. De plus, 75% des participantes ont déclaré assumer seules la plupart des tâches parentales et domestiques de la famille.
Enfin, les chercheurs de l’étude ont révélé qu’une mère sur cinq déclare que le manque d’aide de la part de son conjoint était une source majeure de stress quotidien.
Selon l'Université de Padoue (Italie), ces niveaux de stress jouent effectivement plus tard un rôle dans la vie des mariages, ainsi que dans leur santé et leur longévité. Les chercheurs italiens ont découvert que plus tard lorsque le décès survenait dans la vie de la femme, la santé de son mari avait tendance à se dégrader tandis que, lorsqu’une femme perdait son mari, elle avait tendance à être en meilleure santé et à mieux faire face au stress et à la dépression.
Bien que les chercheurs de l’Université de Padoue n’aient pas été en mesure de déterminer le pourquoi, ils ont supposé que la cause en était que les partenaires masculins comptaient davantage sur leurs partenaires féminines que l’inverse.
Un article de Healthy Holistic Living a révélé plusieurs astuces susceptibles de rapprocher les conjoints. Quand les deux travaillent à temps plein, il convient de s'assurer qu’une liste de responsabilités partagées est respectée. Ainsi une simple répartition des tâches telle que définir qui fait quoi, peut diminuer significativement le stress et permettre à une grande quantité de travail d'être accomplie.
Par exemple, les pères peuvent organiser des moments de jeu, gérer les rendez-vous chez le médecin et s'occuper du linge sale, tandis que les mères peuvent prendre en charge les devoirs, les punitions et les récompenses. Aujourd'hui, avec les smartphones et les tablettes, les couples doivent pouvoir utiliser des applications d'agenda partagé afin de se tenir mutuellement informé et à jour de leurs disponibilités...
Submitted by Consultant Nū on Wed, 06/12/2019 - 11:49
Les célébrités d’origine africaine qui défrisent leur chevelure perpétuent l’idée selon laquelle une femme noire ou métisse doit se plier aux canons de beauté blancs pour être acceptée.
Le week-end dernier, comme beaucoup de monde, j’ai râlé contre l’omniprésence médiatique asphyxiante du mariage princier. Et puis, comme beaucoup de monde, je me suis quand même précipitée sur l’article Voici qui révélait la robe blanche finalement choisie par l’heureuse élue du Prince Harry. C’est vrai qu’elle est belle, Meghan Markle. En plus, pour une fois, elle me ressemble un tout petit peu (ça va, j’ai dit “un tout petit peu”) puisque j’ai la peau métissée et elle aussi. L’arrivée d’une afro-descendante dans la famille royale britannique n’a d’ailleurs pas manqué d’alimenter les pages des journaux en donnant une saveur progressiste à la cérémonie aristocratique. Il n’empêche qu’avec ses dents blanches superbement alignées et ses cheveux impeccablement lisses d’actrice américaine, je vois bien qu’il subsiste un fossé esthétique entre Meghan et moi.
Quelle ne fut pas ma surprise, du coup, de découvrir dans une énième publication Facebook attrape-clics plus ou moins corrélée au mariage une vidéo de Meghan Markle âgée d’une dizaine d’année, dénonçant le sexisme publicitaire dans une émission de Nickelodeon. Son visage d’ange est identique mais ses cheveux sont crépus et attachés vers l’arrière. La voilà qui ressemble beaucoup plus à des millions de petites filles noires et métisses qui, dans la cour de récré, rêvent d’avoir les même mèches souples et brillantes que leurs copines blondes aux yeux bleus.
À L’ÉPOQUE COLONIALE, MOQUER LE CHEVEUX AFRICAIN SERVAIT À RABAISSER LES ESCLAVES
Meghan Markle n’est bien sûr pas la seule à relayer l’injonction aux cheveux lisses de la société occidentale. Même des artistes se définissant comme féministes et engagées pour la cause noire, telles que Beyoncé ou Rihanna, ont longtemps uniquement arboré des perruques ou des lissages brésiliens peroxydées (coucou bébé RiRi dans Unfaithful). Autant de modèles qui poussent les femmes noires et métisses à transformer leurs cheveux en utilisant des méthodes souvent nocives pour le cuir chevelu comme les défrisants chimiques ou le fer à lisser.
Il faut dire que la stigmatisation des cheveux crépus ou bouclés est issue d’un héritage lointain. À l’époque coloniale, moquer le cheveux africain servait à rabaisser les esclaves. Bien plus récemment, dans les années 1970, pendant l’apartheid en Afrique du Sud, le “test du crayon” consistait à mettre un crayon dans la chevelure des gens pour déterminer leur race. Si le bout de bois tombait, les candidats étaient considérés comme “Métis” et accédaient à des privilèges que les “Noirs”, dont les cheveux crépus retenaient le crayon, n’avaient pas. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’entendre que les cheveux naturels ne sont pas “professionnels” et qu’il vaut mieux les raidir avant un entretien d’embauche.
Dans ce contexte, comment interpréter la décision de Michelle Obama de ne révéler ses cheveux crépus qu’une fois le mandat de son mari à la Maison Blanche achevé ? Dans son livre Hair Story, untangling the roots of black hair in America (“Histoire capilaire, démêler les racines des cheveux noirs en Amérique”) la journaliste Lori L. Tharps estime que les américains étaient certes prêts à accueillir une première dame noire, mais tout de même pas coiffée d’une afro. Pendant la première campagne de Barack Obama, une caricature du New Yorker montrait le candidat démocrate déguisé en Ben Laden et Michelle Obama en tenue militaire et les cheveux naturels. Pour Lori Tharps, cette Une illustre le préjugé qui associe les coupes afro à un militantisme pro-noir agressif.
LE CHEVEUX EST UN SUJET ÉMINEMMENT POLITIQUE
Du côté des indépendantistes du cheveux, le mouvement Nappy – contraction des mots anglais “natural” et “happy” qui est également un terme péjoratif signifiant “crépu” en anglais américain – connaît un grand succès au Etats-Unis depuis les années 2000. Il prône un retour du cheveux naturel, sous toutes ses formes : afros, vanilles, tresses ou encore dreadlocks. Mais fini les produits défrisants et autres outils de torture altérant la nature du cheveux.
Cette année, en France, Aude Livoreil-Djampou, docteure en ingénierie chimique passée par L’Oréal, s’est battue pour la création d’un diplôme national de coiffure spécialisé dans les cheveux crépus, frisés et bouclés. Des textures largement ignorées par les formations de coiffeurs hexagonales. « En Europe, les personnes issues de la diversité sont frappées d’invisibilité sociale, car non représentées dans les corps de métiers prestigieux, les fonctions d’état, les médias ou les arts », m’explique l’ingénieure, « mais il y a aussi une invisibilité physique dans le domaine de la beauté. » Pour la créatrice d’un salon dédié à tous types de cheveux (le studio Ana’e à Paris), ces deux invisibilités vont de paire et font des cheveux un sujet éminemment politique. « C’est particulièrement impactant pour les enfants qui, faute de se voir dans les représentations de la beauté peuvent se trouver « moins beaux » ou « moins acceptés ». Sans modèles vers lesquels se projeter, professionnellement et personnellement, leurs aspirations et leurs rêves sont moins ambitieux. »
Mais pour la professionnelle, pas question de stigmatiser une femme pour ses choix individuels, princesse d’Angleterre ou pas. « De façon générale je trouve assez agaçant le fait de toujours dire aux femmes comment elles doivent se coiffer ou s’habiller. On ne passe pas autant de temps à commenter ce que font les hommes », tranche Aude Livoreil-Djampou. S’il n’est pas question de lui reprocher ses préférences capillaires – chacun se coiffe ou s’habille évidemment comme il veut -, la Duchesse de Sussex symbolise malgré elle, de par son nouveau statut, le poids du modèle dominant.
LA « NAPPY » ET LE PRINCE ANGLAIS
Fort heureusement, dans la culture populaire, les choses sont en train de bouger et des stars noires décident d’elles-mêmes de mettre en avant leurs cheveux naturels. À l’image de l’actrice de Twelve Years a Slave Lupita Nyong’o qui a récemment interpellé le magazine Grazia pour avoir retouché ses cheveux sur la Une de son édition britannique, la chanteuse Alicia Keys qui revendique un look 100% naturel depuis 2016 ou encore Queen B qui vient enfin de brandir ses mèches crépues à la face du monde. Au cinéma, la sortie du blockbuster Black Panther a pris des airs de révolution. La grande majorité des héros du film de Marvel sont noirs et les femmes y ont abandonné les perruques, quand elles ne les jettent pas littéralement à la tête de leurs ennemis.
Dans notre pays, si la représentation des femmes noires sur grand écran est encore largement insuffisante, seize actrices, dont Aïssa Maïga et Sonia Roland, viennent de publier l’ouvrage "Noire n’est pas mon métier" (Seuil, 2018). Elles y dénoncent leur cantonnement à des rôles stéréotypés et le racisme inhérent au septième art français. À Cannes, leur montée des marches les poings levés et les cheveux naturels avait une sacrée gueule. Pour ma part, j’ai beau me ficher royalement des traditions de la monarchie britannique, j’aurais bien aimé que les petites filles noires et métisses de 2018 voient une « Nappy » et un prince anglais se marier en boucle sur BFM TV.
(Un article de Lina Rhrissi initialement paru sur :
https://www.neonmag.fr/cheveux-crepus-pourquoi-le-defrisage-de-meghan-ma...)
Les célébrités d’origine africaine qui défrisent leur chevelure perpétuent l’idée selon laquelle une femme noire ou métisse doit se plier aux canons de beauté blancs pour être acceptée.
Le week-end dernier, comme beaucoup de monde, j’ai râlé contre l’omniprésence médiatique asphyxiante du mariage princier. Et puis, comme beaucoup de monde, je me suis quand même précipitée sur l’article Voici qui révélait la robe blanche finalement choisie par l’heureuse élue du Prince Harry. C’est vrai qu’elle est belle, Meghan Markle. En plus, pour une fois, elle me ressemble un tout petit peu (ça va, j’ai dit “un tout petit peu”) puisque j’ai la peau métissée et elle aussi. L’arrivée d’une afro-descendante dans la famille royale britannique n’a d’ailleurs pas manqué d’alimenter les pages des journaux en donnant une saveur progressiste à la cérémonie aristocratique. Il n’empêche qu’avec ses dents blanches superbement alignées et ses cheveux impeccablement lisses d’actrice américaine, je vois bien qu’il subsiste un fossé esthétique entre Meghan et moi.
Quelle ne fut pas ma surprise, du coup, de découvrir dans une énième publication Facebook attrape-clics plus ou moins corrélée au mariage une vidéo de Meghan Markle âgée d’une dizaine d’année, dénonçant le sexisme publicitaire dans une émission de Nickelodeon. Son visage d’ange est identique mais ses cheveux sont crépus et attachés vers l’arrière. La voilà qui ressemble beaucoup plus à des millions de petites filles noires et métisses qui, dans la cour de récré, rêvent d’avoir les même mèches souples et brillantes que leurs copines blondes aux yeux bleus.
À L’ÉPOQUE COLONIALE, MOQUER LE CHEVEUX AFRICAIN SERVAIT À RABAISSER LES ESCLAVES
Meghan Markle n’est bien sûr pas la seule à relayer l’injonction aux cheveux lisses de la société occidentale. Même des artistes se définissant comme féministes et engagées pour la cause noire, telles que Beyoncé ou Rihanna, ont longtemps uniquement arboré des perruques ou des lissages brésiliens peroxydées (coucou bébé RiRi dans Unfaithful). Autant de modèles qui poussent les femmes noires et métisses à transformer leurs cheveux en utilisant des méthodes souvent nocives pour le cuir chevelu comme les défrisants chimiques ou le fer à lisser.
Il faut dire que la stigmatisation des cheveux crépus ou bouclés est issue d’un héritage lointain. À l’époque coloniale, moquer le cheveux africain servait à rabaisser les esclaves. Bien plus récemment, dans les années 1970, pendant l’apartheid en Afrique du Sud, le “test du crayon” consistait à mettre un crayon dans la chevelure des gens pour déterminer leur race. Si le bout de bois tombait, les candidats étaient considérés comme “Métis” et accédaient à des privilèges que les “Noirs”, dont les cheveux crépus retenaient le crayon, n’avaient pas. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’entendre que les cheveux naturels ne sont pas “professionnels” et qu’il vaut mieux les raidir avant un entretien d’embauche.
Dans ce contexte, comment interpréter la décision de Michelle Obama de ne révéler ses cheveux crépus qu’une fois le mandat de son mari à la Maison Blanche achevé ? Dans son livre Hair Story, untangling the roots of black hair in America (“Histoire capilaire, démêler les racines des cheveux noirs en Amérique”) la journaliste Lori L. Tharps estime que les américains étaient certes prêts à accueillir une première dame noire, mais tout de même pas coiffée d’une afro. Pendant la première campagne de Barack Obama, une caricature du New Yorker montrait le candidat démocrate déguisé en Ben Laden et Michelle Obama en tenue militaire et les cheveux naturels. Pour Lori Tharps, cette Une illustre le préjugé qui associe les coupes afro à un militantisme pro-noir agressif.
LE CHEVEUX EST UN SUJET ÉMINEMMENT POLITIQUE
Du côté des indépendantistes du cheveux, le mouvement Nappy – contraction des mots anglais “natural” et “happy” qui est également un terme péjoratif signifiant “crépu” en anglais américain – connaît un grand succès au Etats-Unis depuis les années 2000. Il prône un retour du cheveux naturel, sous toutes ses formes : afros, vanilles, tresses ou encore dreadlocks. Mais fini les produits défrisants et autres outils de torture altérant la nature du cheveux.
Cette année, en France, Aude Livoreil-Djampou, docteure en ingénierie chimique passée par L’Oréal, s’est battue pour la création d’un diplôme national de coiffure spécialisé dans les cheveux crépus, frisés et bouclés. Des textures largement ignorées par les formations de coiffeurs hexagonales. « En Europe, les personnes issues de la diversité sont frappées d’invisibilité sociale, car non représentées dans les corps de métiers prestigieux, les fonctions d’état, les médias ou les arts », m’explique l’ingénieure, « mais il y a aussi une invisibilité physique dans le domaine de la beauté. » Pour la créatrice d’un salon dédié à tous types de cheveux (le studio Ana’e à Paris), ces deux invisibilités vont de paire et font des cheveux un sujet éminemment politique. « C’est particulièrement impactant pour les enfants qui, faute de se voir dans les représentations de la beauté peuvent se trouver « moins beaux » ou « moins acceptés ». Sans modèles vers lesquels se projeter, professionnellement et personnellement, leurs aspirations et leurs rêves sont moins ambitieux. »
Mais pour la professionnelle, pas question de stigmatiser une femme pour ses choix individuels, princesse d’Angleterre ou pas. « De façon générale je trouve assez agaçant le fait de toujours dire aux femmes comment elles doivent se coiffer ou s’habiller. On ne passe pas autant de temps à commenter ce que font les hommes », tranche Aude Livoreil-Djampou. S’il n’est pas question de lui reprocher ses préférences capillaires – chacun se coiffe ou s’habille évidemment comme il veut -, la Duchesse de Sussex symbolise malgré elle, de par son nouveau statut, le poids du modèle dominant.
LA « NAPPY » ET LE PRINCE ANGLAIS
Fort heureusement, dans la culture populaire, les choses sont en train de bouger et des stars noires décident d’elles-mêmes de mettre en avant leurs cheveux naturels. À l’image de l’actrice de Twelve Years a Slave Lupita Nyong’o qui a récemment interpellé le magazine Grazia pour avoir retouché ses cheveux sur la Une de son édition britannique, la chanteuse Alicia Keys qui revendique un look 100% naturel depuis 2016 ou encore Queen B qui vient enfin de brandir ses mèches crépues à la face du monde. Au cinéma, la sortie du blockbuster Black Panther a pris des airs de révolution. La grande majorité des héros du film de Marvel sont noirs et les femmes y ont abandonné les perruques, quand elles ne les jettent pas littéralement à la tête de leurs ennemis.
Dans notre pays, si la représentation des femmes noires sur grand écran est encore largement insuffisante, seize actrices, dont Aïssa Maïga et Sonia Roland, viennent de publier l’ouvrage "Noire n’est pas mon métier" (Seuil, 2018). Elles y dénoncent leur cantonnement à des rôles stéréotypés et le racisme inhérent au septième art français. À Cannes, leur montée des marches les poings levés et les cheveux naturels avait une sacrée gueule. Pour ma part, j’ai beau me ficher royalement des traditions de la monarchie britannique, j’aurais bien aimé que les petites filles noires et métisses de 2018 voient une « Nappy » et un prince anglais se marier en boucle sur BFM TV.
(Un article de Lina Rhrissi initialement paru sur :
https://www.neonmag.fr/cheveux-crepus-pourquoi-le-defrisage-de-meghan-ma...)
Submitted by Consultant Nū on Thu, 02/02/2017 - 16:39
Dr. Robin J. DiAngelo est une sociologue américaine travaillant dans les domaines de l'analyse critique du discours et des études de blanchitude. Auparavant, elle a été professeure permanente d'éducation multiculturelle à la Westfield State University. Elle est l'auteure de "White Fragility: Why It's So Hard for White People to Talk About Racism"
Je suis blanche. J’ai passé des années à étudier ce que cela signifie d’être Blanc dans une société qui proclame l’insignifiance de la race, alors que celle-ci structure profondément la société.
Voilà ce que j’ai appris : toute personne blanche vivant aux Etats-Unis va développer des opinions sur la race simplement en baignant dans notre culture. Mais les sources traditionnelles – écoles, manuels scolaires, médias – ne nous fournissent pas les multiples points de vue dont nous avons besoin. Oui, nous allons développer des opinions fortement chargées en émotions, mais ce ne seront pas des opinions bien informées. Notre socialisation nous rend racialement analphabètes. Lorsque vous y ajoutez un manque d’humilité vis-à-vis de cet analphabétisme (parce que nous ne savons pas ce que nous ne savons pas), vous obtenez la fuite que nous voyons si souvent lorsqu’on essaie d’engager les Blanc.he.s dans des conversations significatives sur la race.
Les définitions courantes du dictionnaire réduisent le racisme à des préjugés raciaux individuels et aux actions intentionnelles qui en résultent. Les personnes qui commettent ces actes intentionnels sont réputées mauvaises, et celles qui ne les commettent pas sont bonnes. Si nous sommes contre le racisme tout en ignorant commettre des actes racistes, nous ne pouvons pas être racistes ; le racisme et le fait d’être une bonne personne, s’excluent mutuellement. Mais cette définition contribue peu à expliquer comment les hiérarchies raciales sont systématiquement reproduites.
Les spécialistes en sciences sociales comprennent le racisme comme un système multidimensionnel et hautement adaptatif – un système qui assure une répartition inégale des ressources entre les groupes raciaux. Parce que les Blanc.he.s ont bâti et dominent toutes les institutions importantes (souvent au détriment et grâce au travail non rémunéré des autres groupes), leurs intérêts sont intégrés dans la fondation de la société états-unienne. Que des personnes blanches puissent être contre le racisme, elles n’en bénéficient pas moins de la répartition des ressources contrôlées par leur groupe.
Oui, une personne racisée [person of color] peut s’asseoir à la table du pouvoir, mais l’écrasante majorité des décideurs seront blanc.he.s. Oui, les personnes blanches peuvent rencontrer des problèmes et faire face à des obstacles, mais le racisme systémique n'en fera pas partie. Cette distinction – entre les préjugés individuels et un système de pouvoir institutionnalisé racialement inégal – est fondamentale. On ne peut comprendre comment fonctionne aujourd’hui le racisme aux États-Unis si l’on ignore les relations de pouvoir entre groupes.
Ce contrôle systémique et institutionnel permet à celles et ceux d’entre nous qui sont blanc.he.s en Amérique du Nord de vivre dans un environnement social qui nous protège et nous isole du stress causé par la race. Nous avons organisé la société afin de reproduire et de renforcer nos intérêts et perspectives raciaux. De plus, nous sommes le centre de toutes les questions considérées comme normales, universelles, bénignes, neutres et bonnes.
Ainsi, nous nous déplaçons dans un monde entièrement racialisé avec une identité déracialisée (par exemple, les Blanc.he.s peuvent représenter l’ensemble de l’humanité, les personnes racisées seulement leurs semblables). Les défis à cette identité deviennent très stressants et même intolérables.
Voici des exemples du genre de défis qui déclenchent du stress racial auprès des Blanc.he.s :
Dans les rares cas où nos sommes confronté-e-s à ces défis, nous nous retirons, nous nous défendons, pleurons, argumentons, minimisons, ignorons, et par tous les moyens repoussons ces défis pour regagner notre position raciale et l’équilibre.
J’appelle cette action précise consistant à tout repousser, la fragilité blanche.
Ce concept est issu de mon expérience en cours menée à travers des discussions sur la race, le racisme, le privilège blanc et la suprématie blanche avec des auditoires principalement blancs. Il est devenu clair au fil du temps que les personnes blanches ont des seuils de tolérance extrêmement faibles pour endurer tout inconfort vis-à-vis de ce qui défie nos visions du monde raciales. Nous pouvons gérer le premier round de défi en mettant fin à la discussion grâce à des platitudes – généralement quelque chose qui commence par « les gens ont juste besoin de », ou « la race n’a pas vraiment d’importance pour moi », ou « tout le monde est raciste ». Grattez plus loin que la surface, et finalement, nous nous écroulons littéralement.
Socialisé.e.s à travers un sens profondément intériorisé de supériorité et de droit, dont nous ne sommes pas conscient.e.s et que nous ne pouvons pas admettre, nous devenons très fragiles dans les conversations sur la race. Nous éprouvons tout défi à notre vision du monde raciale comme un défi à nos propres identités conçues comme bonnes et morales. Cela conteste aussi notre sens de la place qui nous revient dans la hiérarchie. Ainsi, nous percevons toute tentative visant à nous connecter au système du racisme comme une injuste et très inquiétante offense morale.
Les motifs suivants font qu’il est difficile pour les personnes blanches de comprendre le racisme comme un système et ces motifs conduisent à la dynamique de la fragilité blanche. Bien qu’ils ne soient pas applicables à toute personne blanche, ils sont bien connus dans l’ensemble :
Ces privilèges et la fragilité blanche qui en découle, nous empêchent d’écouter ou de comprendre les points de vue des personnes racisées et de combler les fossés raciaux. L’antidote à la fragilité blanche nécessite constance tout au long de sa vie, et implique un engagement soutenu, l’humilité et l’éducation.
Nous pouvons commencer par :
Comprendre ce qu'il en est de la race et du racisme remet en question nos identités de bonnes personnes blanches. C’est un processus continu et souvent douloureux de chercher à débusquer notre socialisation à ses racines mêmes. Cela nous demande de reconstruire cette identité par des moyens nouveaux et souvent inconfortables. Mais je peux témoigner du fait que c’est aussi le voyage le plus excitant, puissant, stimulant intellectuellement et émotionnellement enrichissant que j’ai pu entreprendre.
Cela a touché tous les aspects de ma vie – personnelle et professionnelle.
J’ai une compréhension plus profonde et complexe de la manière dont la société fonctionne. Je peux affronter davantage le racisme dans ma vie quotidienne, et j’ai développé d’épanouissantes et précieuses amitiés inter-raciales, que je n’avais pas auparavant.
Je ne m’attends pas à ce que le racisme disparaisse de mon vivant, et je sais que je continue à avoir des schémas et des perspectives racistes problématiques. Cependant, je suis également convaincue de faire moins de mal aux personnes racisées qu'auparavant. Cela n’est pas une progression mineure, car cela impacte sur mon expérience et celle des personnes racisées qui interagissent avec moi. Si vous êtes Blanc.he, je vous exhorte à faire le premier pas — abandonnez vos certitudes raciales et tendez vers l'humilité.
—
Dr. Robin DiAngelo,
Professeure agrégée d'Éducation Critique Multiculturelle et Sociale à la Westfield State University (Massachusetts).
(Traduit de l'anglais)
Dr. Robin J. DiAngelo est une sociologue américaine travaillant dans les domaines de l'analyse critique du discours et des études de blanchitude. Auparavant, elle a été professeure permanente d'éducation multiculturelle à la Westfield State University. Elle est l'auteure de "White Fragility: Why It's So Hard for White People to Talk About Racism"
Je suis blanche. J’ai passé des années à étudier ce que cela signifie d’être Blanc dans une société qui proclame l’insignifiance de la race, alors que celle-ci structure profondément la société.
Voilà ce que j’ai appris : toute personne blanche vivant aux Etats-Unis va développer des opinions sur la race simplement en baignant dans notre culture. Mais les sources traditionnelles – écoles, manuels scolaires, médias – ne nous fournissent pas les multiples points de vue dont nous avons besoin. Oui, nous allons développer des opinions fortement chargées en émotions, mais ce ne seront pas des opinions bien informées. Notre socialisation nous rend racialement analphabètes. Lorsque vous y ajoutez un manque d’humilité vis-à-vis de cet analphabétisme (parce que nous ne savons pas ce que nous ne savons pas), vous obtenez la fuite que nous voyons si souvent lorsqu’on essaie d’engager les Blanc.he.s dans des conversations significatives sur la race.
Les définitions courantes du dictionnaire réduisent le racisme à des préjugés raciaux individuels et aux actions intentionnelles qui en résultent. Les personnes qui commettent ces actes intentionnels sont réputées mauvaises, et celles qui ne les commettent pas sont bonnes. Si nous sommes contre le racisme tout en ignorant commettre des actes racistes, nous ne pouvons pas être racistes ; le racisme et le fait d’être une bonne personne, s’excluent mutuellement. Mais cette définition contribue peu à expliquer comment les hiérarchies raciales sont systématiquement reproduites.
Les spécialistes en sciences sociales comprennent le racisme comme un système multidimensionnel et hautement adaptatif – un système qui assure une répartition inégale des ressources entre les groupes raciaux. Parce que les Blanc.he.s ont bâti et dominent toutes les institutions importantes (souvent au détriment et grâce au travail non rémunéré des autres groupes), leurs intérêts sont intégrés dans la fondation de la société états-unienne. Que des personnes blanches puissent être contre le racisme, elles n’en bénéficient pas moins de la répartition des ressources contrôlées par leur groupe.
Oui, une personne racisée [person of color] peut s’asseoir à la table du pouvoir, mais l’écrasante majorité des décideurs seront blanc.he.s. Oui, les personnes blanches peuvent rencontrer des problèmes et faire face à des obstacles, mais le racisme systémique n'en fera pas partie. Cette distinction – entre les préjugés individuels et un système de pouvoir institutionnalisé racialement inégal – est fondamentale. On ne peut comprendre comment fonctionne aujourd’hui le racisme aux États-Unis si l’on ignore les relations de pouvoir entre groupes.
Ce contrôle systémique et institutionnel permet à celles et ceux d’entre nous qui sont blanc.he.s en Amérique du Nord de vivre dans un environnement social qui nous protège et nous isole du stress causé par la race. Nous avons organisé la société afin de reproduire et de renforcer nos intérêts et perspectives raciaux. De plus, nous sommes le centre de toutes les questions considérées comme normales, universelles, bénignes, neutres et bonnes.
Ainsi, nous nous déplaçons dans un monde entièrement racialisé avec une identité déracialisée (par exemple, les Blanc.he.s peuvent représenter l’ensemble de l’humanité, les personnes racisées seulement leurs semblables). Les défis à cette identité deviennent très stressants et même intolérables.
Voici des exemples du genre de défis qui déclenchent du stress racial auprès des Blanc.he.s :
Dans les rares cas où nos sommes confronté-e-s à ces défis, nous nous retirons, nous nous défendons, pleurons, argumentons, minimisons, ignorons, et par tous les moyens repoussons ces défis pour regagner notre position raciale et l’équilibre.
J’appelle cette action précise consistant à tout repousser, la fragilité blanche.
Ce concept est issu de mon expérience en cours menée à travers des discussions sur la race, le racisme, le privilège blanc et la suprématie blanche avec des auditoires principalement blancs. Il est devenu clair au fil du temps que les personnes blanches ont des seuils de tolérance extrêmement faibles pour endurer tout inconfort vis-à-vis de ce qui défie nos visions du monde raciales. Nous pouvons gérer le premier round de défi en mettant fin à la discussion grâce à des platitudes – généralement quelque chose qui commence par « les gens ont juste besoin de », ou « la race n’a pas vraiment d’importance pour moi », ou « tout le monde est raciste ». Grattez plus loin que la surface, et finalement, nous nous écroulons littéralement.
Socialisé.e.s à travers un sens profondément intériorisé de supériorité et de droit, dont nous ne sommes pas conscient.e.s et que nous ne pouvons pas admettre, nous devenons très fragiles dans les conversations sur la race. Nous éprouvons tout défi à notre vision du monde raciale comme un défi à nos propres identités conçues comme bonnes et morales. Cela conteste aussi notre sens de la place qui nous revient dans la hiérarchie. Ainsi, nous percevons toute tentative visant à nous connecter au système du racisme comme une injuste et très inquiétante offense morale.
Les motifs suivants font qu’il est difficile pour les personnes blanches de comprendre le racisme comme un système et ces motifs conduisent à la dynamique de la fragilité blanche. Bien qu’ils ne soient pas applicables à toute personne blanche, ils sont bien connus dans l’ensemble :
Ces privilèges et la fragilité blanche qui en découle, nous empêchent d’écouter ou de comprendre les points de vue des personnes racisées et de combler les fossés raciaux. L’antidote à la fragilité blanche nécessite constance tout au long de sa vie, et implique un engagement soutenu, l’humilité et l’éducation.
Nous pouvons commencer par :
Comprendre ce qu'il en est de la race et du racisme remet en question nos identités de bonnes personnes blanches. C’est un processus continu et souvent douloureux de chercher à débusquer notre socialisation à ses racines mêmes. Cela nous demande de reconstruire cette identité par des moyens nouveaux et souvent inconfortables. Mais je peux témoigner du fait que c’est aussi le voyage le plus excitant, puissant, stimulant intellectuellement et émotionnellement enrichissant que j’ai pu entreprendre.
Cela a touché tous les aspects de ma vie – personnelle et professionnelle.
J’ai une compréhension plus profonde et complexe de la manière dont la société fonctionne. Je peux affronter davantage le racisme dans ma vie quotidienne, et j’ai développé d’épanouissantes et précieuses amitiés inter-raciales, que je n’avais pas auparavant.
Je ne m’attends pas à ce que le racisme disparaisse de mon vivant, et je sais que je continue à avoir des schémas et des perspectives racistes problématiques. Cependant, je suis également convaincue de faire moins de mal aux personnes racisées qu'auparavant. Cela n’est pas une progression mineure, car cela impacte sur mon expérience et celle des personnes racisées qui interagissent avec moi. Si vous êtes Blanc.he, je vous exhorte à faire le premier pas — abandonnez vos certitudes raciales et tendez vers l'humilité.
—
Dr. Robin DiAngelo,
Professeure agrégée d'Éducation Critique Multiculturelle et Sociale à la Westfield State University (Massachusetts).
(Traduit de l'anglais)
Submitted by Consultant Nū on Sun, 10/09/2016 - 00:51
Bruce Lee fut acteur, scénariste, producteur, réalisateur de génie. Il fut aussi un expert en arts martiaux (fondateur du Jeet Kune Do) qui marqua son temps.
Ainsi, sa vie, son oeuvre et sa pensée philosophique profonde continuent d'influencer des millions de personnes à travers le monde et demeurent plus de 30 ans après sa disparition des sources d'inspiration pour nombre d'entre nous.
1 - Soyez vous-même.
2 - Admettez vos erreurs.
3 - Ne gaspillez pas votre temps.
4 - Suivez le mouvement.
5 - Soyez lent à vous mettre en colère.
6 - Restez humble.
7 - Exercez-vous durement dans tout ce que vous faites.
8 - Vivez pour plus que vous-mêmes.
9 - Accentuez votre endurance.
10 - Développez toujours l'amour.
11 - Restez positif.
Bruce Lee fut acteur, scénariste, producteur, réalisateur de génie. Il fut aussi un expert en arts martiaux (fondateur du Jeet Kune Do) qui marqua son temps.
Ainsi, sa vie, son oeuvre et sa pensée philosophique profonde continuent d'influencer des millions de personnes à travers le monde et demeurent plus de 30 ans après sa disparition des sources d'inspiration pour nombre d'entre nous.
1 - Soyez vous-même.
2 - Admettez vos erreurs.
3 - Ne gaspillez pas votre temps.
4 - Suivez le mouvement.
5 - Soyez lent à vous mettre en colère.
6 - Restez humble.
7 - Exercez-vous durement dans tout ce que vous faites.
8 - Vivez pour plus que vous-mêmes.
9 - Accentuez votre endurance.
10 - Développez toujours l'amour.
11 - Restez positif.
Submitted by Consultant Nū on Tue, 04/17/2018 - 15:25
En développant sa société d'installation de patio, Duane Draughon a effacé tout indice pour le public que lui, un homme noir, dirigeait l'affaire.
Cela signifiait aucune photo de lui ou de sa famille sur son site web; donner aux clients potentiels l'impression que l'entreprise faisait partie d'une franchise et qu'il n'en était que le chef de projet et non le patron; et recruter le représentant d'une compagnie d'assurance blanche pour mener des entretiens d'embauche afin de constituer d'une équipe commerciale blanche.
Ces tactiques secrètes l'ont aidé à facturer plus de 6 millions de dollars en neuf ans, à une clientèle blanche qu'il considère comme raciste, puisqu'il rencontrait souvent des clients potentiels qui lui claquaient la porte au nez ou se refusaient à le laisser entrer chez eux, dit-il.
"Je n'ai jamais dit que je n'étais pas le propriétaire, mais si on me le demandait, je l'admettrais. En revanche, j'ai toujours dit que j'étais le chef de projet ou un designer." déclare-t-il.
Draughon compte parmi les entrepreneurs qui se sentent obligés de dissimuler le fait que leurs entreprises appartiennent à des noirs de peur de perdre leur clientèle - soit à causes des perceptions erronées que les produits ou services sont uniquement pour les Noirs, soit à cause des préjugés raciaux de la part des utilisateurs potentiels.
Certains entrepreneurs ne laissent pas leurs photos sur des sites web et sur des documents de marketing. D'autres donnent l'impression que leurs employés blancs dirigent les opérations.
Draughon cesse ses activités de construction et déménage à Naperville pour lancer sa société de design paysager VizX Design Studios en 2014.
Après environ un an, il devient assez confiant pour se révéler comme le patron.
"D'autres patrons d'entreprises m'ont tendu la main, je suis en train de conclure des marchés. Mais j'ai tellement l'habitude de me protéger que chaque fois que je frappe à la porte, j'ai une crainte", dit-il.
Il publie même sa photo sur le site internet et sur la page Facebook de son entreprise.
Ce n'est pas un geste que l'entrepreneur en technologie de Chicago, James Parker, est prêt à faire. Il a choisi de garder son image hors de la promotion de son BestDateNight.com, qui propose des sorties à prix réduit.
"L'idée dans toute start-up technologique est de la développer, de faire beaucoup d'argent et de la balancer pour plus d'argent", dit-il. "Dès que vous dites que c'est dirigé par des noirs, les Blancs croient que c'est seulement pour les Noirs, et les Noirs vont y chercher quelque chose qui ne va pas."
Selon un rapport Nielsen de 2014 sur les habitudes d'achat afro-américaines, 55% des Noirs ayant un revenu familial d'au moins 50 000 $ ont déclaré qu'ils achèteraient ou soutiendraient un produit s'il était vendu ou soutenu par une personne de couleur ou appartenant à une minorité. Seulement 20% des Américains non africains dans la même tranche de revenu, ont ressenti la même chose. Le rapport n'a pas précisé les réponses des autres personnes interrogées.
Craignant que les clients blancs potentiels lisent une présence noire dominante comme signifiant que les services et les produits sont uniquement pour les acheteurs noirs, certains créateurs d'entreprises minimisent ou éliminent également les images d'autres personnes noires dans leurs publicités aussi que dans le marketing.
Parker embauche des porte-parole blancs pour représenter son entreprise auprès du grand public.
Et bien que l'équipe fondatrice de Go Dutch Today soit un trio de femmes afro-américaines, seul l'un des cinq couples présentés sur le site Web pour l'application de rendez-vous et de rencontres est noir.
Cela joue dans toutes les entreprises de connexion de l'équipe pour élargir l'attractivité et aider à attirer les investisseurs, déclare la PDG Alysia Sargent.
"En fin de compte, nous ne voulons pas que notre marque soit noire", se prononce Sargent, ancienne responsable de compte numérique chez BET. "Evidemment, nous voulons que les Noirs l'utilisent, mais le marketing se doit d'être très large et multiculturel."
"C'est un peu dommage, mais si nous voulons aller plus loin et attirer les investisseurs de capital-risque et les investisseurs providentiels, nous ne pouvons pas être simplement noirs."
Pepper Miller, présidente du cabinet d'études de marché et de planification stratégique The Hunter-Miller Group à Chicago, déclare qu'elle comprend certaines décisions visant à minimiser la propriété noire.
"Cela n'a rien à voir avec le fait de se trahir pour quiconque. Les gens essaient de survivre, les gens pensent que les Noirs ne peuvent faire que des trucs de noirs", estime Miller, qui a commencé à se concentrer sur le marketing du consommateur noir quand on lui refusait un travail plus large quand elle débutait dans les années 1980.
"Ce n'est pas joli, mais c'est la vérité", a-t-elle dit. "C'est ce qu'on appelle le racisme, même si nous voulons avoir l'impression que nous ne traitons pas de cela, nous sommes en train de le faire."
Mais Joni Jackson, Professeure adjointe de Marketing à la Chicago State University, ne voit que peu d'avantages à la tactique et estime qu'elle encourage une perception d'infériorité au sein des entreprises appartenant à des noirs.
"Je comprends que les entreprises en démarrage pourraient penser que c'est un moyen de gagner du terrain, mais à quel moment révélez-vous que la société est détenue et dirigée par des Noirs ?"
Jackson ajoute : "Si vous êtes préoccupé par les stéréotypes négatifs qui sont véhiculés par des associations avec cela, qui peut dire qu'ils ne seront pas véhiculés une fois que quelqu'un se rend compte que c'est, en fait, une entreprise appartenant à des noirs?"
Parker répond qu'il s'en préoccupera plus tard.
"J'ai besoin que les gens regardent l'application, et pas encore le développeur de l'application", a déclaré Parker, qui est l'ancien opérateur d'un site Web promouvant les entreprises appartenant à des noirs.
"Après avoir épuisé les opportunités, je ferais mon coming-out en tant que PDG."
Ceci est la traduction d'un article de Cheryl V. Jackson paru dans le Chicago Tribune.
En développant sa société d'installation de patio, Duane Draughon a effacé tout indice pour le public que lui, un homme noir, dirigeait l'affaire.
Cela signifiait aucune photo de lui ou de sa famille sur son site web; donner aux clients potentiels l'impression que l'entreprise faisait partie d'une franchise et qu'il n'en était que le chef de projet et non le patron; et recruter le représentant d'une compagnie d'assurance blanche pour mener des entretiens d'embauche afin de constituer d'une équipe commerciale blanche.
Ces tactiques secrètes l'ont aidé à facturer plus de 6 millions de dollars en neuf ans, à une clientèle blanche qu'il considère comme raciste, puisqu'il rencontrait souvent des clients potentiels qui lui claquaient la porte au nez ou se refusaient à le laisser entrer chez eux, dit-il.
"Je n'ai jamais dit que je n'étais pas le propriétaire, mais si on me le demandait, je l'admettrais. En revanche, j'ai toujours dit que j'étais le chef de projet ou un designer." déclare-t-il.
Draughon compte parmi les entrepreneurs qui se sentent obligés de dissimuler le fait que leurs entreprises appartiennent à des noirs de peur de perdre leur clientèle - soit à causes des perceptions erronées que les produits ou services sont uniquement pour les Noirs, soit à cause des préjugés raciaux de la part des utilisateurs potentiels.
Certains entrepreneurs ne laissent pas leurs photos sur des sites web et sur des documents de marketing. D'autres donnent l'impression que leurs employés blancs dirigent les opérations.
Draughon cesse ses activités de construction et déménage à Naperville pour lancer sa société de design paysager VizX Design Studios en 2014.
Après environ un an, il devient assez confiant pour se révéler comme le patron.
"D'autres patrons d'entreprises m'ont tendu la main, je suis en train de conclure des marchés. Mais j'ai tellement l'habitude de me protéger que chaque fois que je frappe à la porte, j'ai une crainte", dit-il.
Il publie même sa photo sur le site internet et sur la page Facebook de son entreprise.
Ce n'est pas un geste que l'entrepreneur en technologie de Chicago, James Parker, est prêt à faire. Il a choisi de garder son image hors de la promotion de son BestDateNight.com, qui propose des sorties à prix réduit.
"L'idée dans toute start-up technologique est de la développer, de faire beaucoup d'argent et de la balancer pour plus d'argent", dit-il. "Dès que vous dites que c'est dirigé par des noirs, les Blancs croient que c'est seulement pour les Noirs, et les Noirs vont y chercher quelque chose qui ne va pas."
Selon un rapport Nielsen de 2014 sur les habitudes d'achat afro-américaines, 55% des Noirs ayant un revenu familial d'au moins 50 000 $ ont déclaré qu'ils achèteraient ou soutiendraient un produit s'il était vendu ou soutenu par une personne de couleur ou appartenant à une minorité. Seulement 20% des Américains non africains dans la même tranche de revenu, ont ressenti la même chose. Le rapport n'a pas précisé les réponses des autres personnes interrogées.
Craignant que les clients blancs potentiels lisent une présence noire dominante comme signifiant que les services et les produits sont uniquement pour les acheteurs noirs, certains créateurs d'entreprises minimisent ou éliminent également les images d'autres personnes noires dans leurs publicités aussi que dans le marketing.
Parker embauche des porte-parole blancs pour représenter son entreprise auprès du grand public.
Et bien que l'équipe fondatrice de Go Dutch Today soit un trio de femmes afro-américaines, seul l'un des cinq couples présentés sur le site Web pour l'application de rendez-vous et de rencontres est noir.
Cela joue dans toutes les entreprises de connexion de l'équipe pour élargir l'attractivité et aider à attirer les investisseurs, déclare la PDG Alysia Sargent.
"En fin de compte, nous ne voulons pas que notre marque soit noire", se prononce Sargent, ancienne responsable de compte numérique chez BET. "Evidemment, nous voulons que les Noirs l'utilisent, mais le marketing se doit d'être très large et multiculturel."
"C'est un peu dommage, mais si nous voulons aller plus loin et attirer les investisseurs de capital-risque et les investisseurs providentiels, nous ne pouvons pas être simplement noirs."
Pepper Miller, présidente du cabinet d'études de marché et de planification stratégique The Hunter-Miller Group à Chicago, déclare qu'elle comprend certaines décisions visant à minimiser la propriété noire.
"Cela n'a rien à voir avec le fait de se trahir pour quiconque. Les gens essaient de survivre, les gens pensent que les Noirs ne peuvent faire que des trucs de noirs", estime Miller, qui a commencé à se concentrer sur le marketing du consommateur noir quand on lui refusait un travail plus large quand elle débutait dans les années 1980.
"Ce n'est pas joli, mais c'est la vérité", a-t-elle dit. "C'est ce qu'on appelle le racisme, même si nous voulons avoir l'impression que nous ne traitons pas de cela, nous sommes en train de le faire."
Mais Joni Jackson, Professeure adjointe de Marketing à la Chicago State University, ne voit que peu d'avantages à la tactique et estime qu'elle encourage une perception d'infériorité au sein des entreprises appartenant à des noirs.
"Je comprends que les entreprises en démarrage pourraient penser que c'est un moyen de gagner du terrain, mais à quel moment révélez-vous que la société est détenue et dirigée par des Noirs ?"
Jackson ajoute : "Si vous êtes préoccupé par les stéréotypes négatifs qui sont véhiculés par des associations avec cela, qui peut dire qu'ils ne seront pas véhiculés une fois que quelqu'un se rend compte que c'est, en fait, une entreprise appartenant à des noirs?"
Parker répond qu'il s'en préoccupera plus tard.
"J'ai besoin que les gens regardent l'application, et pas encore le développeur de l'application", a déclaré Parker, qui est l'ancien opérateur d'un site Web promouvant les entreprises appartenant à des noirs.
"Après avoir épuisé les opportunités, je ferais mon coming-out en tant que PDG."
Ceci est la traduction d'un article de Cheryl V. Jackson paru dans le Chicago Tribune.
Submitted by Consultant Nū on Sat, 12/16/2017 - 22:42
Si les aliments sucrés sont réconfortants, ils peuvent devenir de véritables drogues au quotidien. Deux experts expliquent comment déceler une dépendance et comment s'en débarrasser.
Depuis quelques années, le sucre est mis au banc des accusés. Et pour cause, la poudre blanche peut rendre les consommateurs dépendants, comme l'a démontré une étude du CNRS de Bordeaux en février 2015. Les chercheurs avaient ainsi montré sur des rats que le sucre pouvait être aussi addictif que la cocaïne.
On parle ici des sucres rapides, différents des sucres lents contenus dans les céréales, les légumineuses, le pain etc. Ils peuvent être naturels (on les trouve dans les fruits ou le miel, par exemple) ou raffinés, comprenez transformés (contenus dans le soda, les plats industriels, les pâtisseries...). Si les premiers sont indispensables à l'organisme, les seconds perdent tout intérêt nutritif lors de la transformation industrielle et conduisent, lorsque l’on en consomme trop, à de l’obésité, du diabète ou encore des maladies cardiovasculaires.
Repérer les signes de dépendance
Comme de nombreuses addictions, la dépendance au sucre est un phénomène progressif. Laurent Chevalier, médecin nutritionniste et auteur de Alors, on mange quoi ? (1), aime à résumer le phénomène par cette phrase populaire : «Le sucre appelle le sucre». On peut ainsi basculer dans l'accoutumance sans même s’en rendre compte, simplement par une alimentation trop sucrée. Passage en revue des éléments révélateurs.
Le sucre est pour vous un réconfort
Pot de glace pour se consoler d'une rupture, guimauve en chocolat pour se donner du courage... Le sucre peut faire figure de refuge lorsque l’on va mal. Durant sa carrière, le Dr Laurent Chevalier confie avoir observé que «les personnes attirées par les saveurs sucrées ont souvent une plus grande fragilité émotionnelle que celles attirées par le salé.» Un constat corroboré par la nutritionniste Catherine Lefebvre, auteure de Sucre, vérités et conséquences (2) : «Il ne faut pas oublier que la dépendance au sucre peut être liée à des causes physiologiques mais aussi psychologiques. Certains mangent leurs émotions». Ainsi, celles et ceux qui se définissent comme étant plutôt sucré que salé peuvent parfois présenter un terrain favorable à la dépendance.
Vous ressentez un besoin irrépressible de manger du sucre
Bien que la frontière entre les deux soit ténue, il ne faut pas confondre gourmandise et dépendance alimentaire : «Il faut distinguer l’envie du besoin», précise Laurent Chevalier. On peut se passer d’une envie alors qu’un besoin est par définition irréfrénable. «Il y a une différence entre aimer une pâtisserie, que l'on déguste passionnément à l'occasion, et avoir une envie incontrôlable et presque quotidienne de manger du sucre, quel qu'il soit» illustre Catherine Lefebvre. Pour la professionnelle, le marqueur fondamental de la dépendance est donc la recherche frénétique et la «consommation compulsive» d'aliments sucrés.
Vous êtes anxieuse lorsque vous n'en mangez pas
Le stress, la déception et l'agacement lorsque l'on a pas sa dose sont très révélateurs. Catherine Lefebvre explique que les personnes accros ont souvent des comportements apparentés à la plupart des formes de dépendance comme «le sentiment d’anxiété lorsque la substance en question n’est pas disponible.»
Une privation de sucre vous donne envie de compenser
En supprimant les douceurs sucrées de son alimentation, on est tenté de se jeter sur les pizzas, burgers et de se resservir. Un autre phénomène qui doit retenir l’attention, selon Laurent Chevalier : «Lorsque les gens essayent de diminuer leur consommation, ils ont tendance à compenser en mangeant plus afin de retrouver le même niveau de satisfaction».
Comment rompre avec son addiction ?
Comme conseillé par le Dr Chevalier, on peut commencer par remplacer les sucres rapides par des féculents comme le pain, les céréales (riz, blé, seigle, avoine...) et légumineuses (lentilles, pois, fèves…), en veillant à privilégier les féculents complets. Le corps aura besoin de compenser, le médecin recommande donc de prendre une collation à 11heures et 17 heures. «Les seuls sucres rapides autorisés seront ceux qui se trouvent dans les fruits frais, les jus de fruits pressés maison et les compotes sans sucre». Les autres seront réintégrés dans l'alimentation par la suite, progressivement. Il va de soi qu'à partir d'un certain niveau de dépendance, un accompagnement par un professionnel de santé est nécessaire.
Des astuces pour réduire sa consommation
On peut aussi simplement vouloir diminuer sa consommation afin de préserver sa santé. Dans ce cas, la première règle à suivre est de ne pas l'exclure de son alimentation mais de se déshabituer progressivement. Dans un précédent article, Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste et spécialiste des troubles du comportement alimentaire, affirmait que la privation conduit à manger en excès dès que l'on s'autorise un écart.
Une bonne hygiène de vie permet évidemment d'éviter de se jeter sur les sucreries. Enfin, mieux vaut bannir de son assiette tout produit estampillé «allégé en sucre»- ils contiennent généralement plus d'additifs- et tout produit industriel. Mieux vaut donc préparer ses plats et surveiller les étiquettes des produits que l’on achète.
Un article de Cécile Bertrand paru le 25 janvier 2017 sur madame.lefigaro.fr.
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Si les aliments sucrés sont réconfortants, ils peuvent devenir de véritables drogues au quotidien. Deux experts expliquent comment déceler une dépendance et comment s'en débarrasser.
Depuis quelques années, le sucre est mis au banc des accusés. Et pour cause, la poudre blanche peut rendre les consommateurs dépendants, comme l'a démontré une étude du CNRS de Bordeaux en février 2015. Les chercheurs avaient ainsi montré sur des rats que le sucre pouvait être aussi addictif que la cocaïne.
On parle ici des sucres rapides, différents des sucres lents contenus dans les céréales, les légumineuses, le pain etc. Ils peuvent être naturels (on les trouve dans les fruits ou le miel, par exemple) ou raffinés, comprenez transformés (contenus dans le soda, les plats industriels, les pâtisseries...). Si les premiers sont indispensables à l'organisme, les seconds perdent tout intérêt nutritif lors de la transformation industrielle et conduisent, lorsque l’on en consomme trop, à de l’obésité, du diabète ou encore des maladies cardiovasculaires.
Repérer les signes de dépendance
Comme de nombreuses addictions, la dépendance au sucre est un phénomène progressif. Laurent Chevalier, médecin nutritionniste et auteur de Alors, on mange quoi ? (1), aime à résumer le phénomène par cette phrase populaire : «Le sucre appelle le sucre». On peut ainsi basculer dans l'accoutumance sans même s’en rendre compte, simplement par une alimentation trop sucrée. Passage en revue des éléments révélateurs.
Le sucre est pour vous un réconfort
Pot de glace pour se consoler d'une rupture, guimauve en chocolat pour se donner du courage... Le sucre peut faire figure de refuge lorsque l’on va mal. Durant sa carrière, le Dr Laurent Chevalier confie avoir observé que «les personnes attirées par les saveurs sucrées ont souvent une plus grande fragilité émotionnelle que celles attirées par le salé.» Un constat corroboré par la nutritionniste Catherine Lefebvre, auteure de Sucre, vérités et conséquences (2) : «Il ne faut pas oublier que la dépendance au sucre peut être liée à des causes physiologiques mais aussi psychologiques. Certains mangent leurs émotions». Ainsi, celles et ceux qui se définissent comme étant plutôt sucré que salé peuvent parfois présenter un terrain favorable à la dépendance.
Vous ressentez un besoin irrépressible de manger du sucre
Bien que la frontière entre les deux soit ténue, il ne faut pas confondre gourmandise et dépendance alimentaire : «Il faut distinguer l’envie du besoin», précise Laurent Chevalier. On peut se passer d’une envie alors qu’un besoin est par définition irréfrénable. «Il y a une différence entre aimer une pâtisserie, que l'on déguste passionnément à l'occasion, et avoir une envie incontrôlable et presque quotidienne de manger du sucre, quel qu'il soit» illustre Catherine Lefebvre. Pour la professionnelle, le marqueur fondamental de la dépendance est donc la recherche frénétique et la «consommation compulsive» d'aliments sucrés.
Vous êtes anxieuse lorsque vous n'en mangez pas
Le stress, la déception et l'agacement lorsque l'on a pas sa dose sont très révélateurs. Catherine Lefebvre explique que les personnes accros ont souvent des comportements apparentés à la plupart des formes de dépendance comme «le sentiment d’anxiété lorsque la substance en question n’est pas disponible.»
Une privation de sucre vous donne envie de compenser
En supprimant les douceurs sucrées de son alimentation, on est tenté de se jeter sur les pizzas, burgers et de se resservir. Un autre phénomène qui doit retenir l’attention, selon Laurent Chevalier : «Lorsque les gens essayent de diminuer leur consommation, ils ont tendance à compenser en mangeant plus afin de retrouver le même niveau de satisfaction».
Comment rompre avec son addiction ?
Comme conseillé par le Dr Chevalier, on peut commencer par remplacer les sucres rapides par des féculents comme le pain, les céréales (riz, blé, seigle, avoine...) et légumineuses (lentilles, pois, fèves…), en veillant à privilégier les féculents complets. Le corps aura besoin de compenser, le médecin recommande donc de prendre une collation à 11heures et 17 heures. «Les seuls sucres rapides autorisés seront ceux qui se trouvent dans les fruits frais, les jus de fruits pressés maison et les compotes sans sucre». Les autres seront réintégrés dans l'alimentation par la suite, progressivement. Il va de soi qu'à partir d'un certain niveau de dépendance, un accompagnement par un professionnel de santé est nécessaire.
Des astuces pour réduire sa consommation
On peut aussi simplement vouloir diminuer sa consommation afin de préserver sa santé. Dans ce cas, la première règle à suivre est de ne pas l'exclure de son alimentation mais de se déshabituer progressivement. Dans un précédent article, Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste et spécialiste des troubles du comportement alimentaire, affirmait que la privation conduit à manger en excès dès que l'on s'autorise un écart.
Une bonne hygiène de vie permet évidemment d'éviter de se jeter sur les sucreries. Enfin, mieux vaut bannir de son assiette tout produit estampillé «allégé en sucre»- ils contiennent généralement plus d'additifs- et tout produit industriel. Mieux vaut donc préparer ses plats et surveiller les étiquettes des produits que l’on achète.
Un article de Cécile Bertrand paru le 25 janvier 2017 sur madame.lefigaro.fr.
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Submitted by Consultant Nū on Sat, 12/23/2017 - 08:49
Bonbons, vaccins, médicaments, produits allégés, cosmétiques… et même dans les pellicules photos ! La gélatine de porc est utilisée par l’industrie agro-alimentaire, mais pas seulement.
Jetez un oeil sur vos emballages alimentaires, vous ne serez pas déçu. La gélatine animale est partout.
Utilisée comme additif, elle porte les numéros E428 ou E441. Si vous ne trouvez pas de numéros, vérifiez la liste des ingrédients de la recette. La mention « gélatine » est affichée, sans plus de précisions ? Bingo. Dans 95 % des cas, il s’agit bien de gélatine de porc. Un ajout pas dangereux pour la santé qui n'est cependant ni halal, ni casher, et ne convenant ni aux régimes végétariens, ni végétaliens. Les industriels s’en servent comme épaississant, stabilisant ou agent texturant… dans bien des produits. Un moteur de recherche existe sur Open food facts.
Les bonbons
L’ajout de gélatine porcine dans les confiseries gélifiées afin de leur donner de la consistance est une pratique répandue. Le champion d’Europe de la vente de bonbons, le géant allemand Haribo, l’assume en le spécifiant sur son site internet. Oursons, fraises Tagada, crocodiles… Ils en contiennent presque tous. Le groupe français Carambar et ses barres "goût fruits" ne font pas exception.
En outre, cette gélatine se glisse dans les préparations de crème glacée, pâte à tartiner, gâteau à la crème, sauce de plats cuisinés, pizza…
Des traces sont également détectables dans des jus de fruits, de la bière ou du vin, puisque certains industriels en ajoutent dans les cuves afin de clarifier leurs préparations.
Les produits light
Plus étonnant, la gélatine de porc se retrouve dans de nombreux produits allégés. Là où les industriels ont retiré le gras pour qu’ils soient moins caloriques, ils ajoutent de l’eau additionnée de cet agent afin de garantir une texture onctueuse agréable et fondante en bouche. Yaourts, mousses, beurres, fromages… Au rayon frais, la plupart d’entre eux renferment de la gélatine de porc, que ce soit "le panier 0 % de Yoplait ou la mousse Taillefine de son concurrent Danone.
Les vaccins
Incroyable, mais vrai. Dans la composition des vaccins se trouvent des stabilisants qui vont maintenir leur qualité de leur fabrication à leur utilisation. Selon la Direction générale de la santé, certains de ces stabilisants sont bien fabriqués à partir de gélatine d’origine porcine. Cinq vaccins sont concernés en France : le ProQuad, le Varivax, le Zostavax, le Fluenz Tetra et le M-M-RVAXPRO. Ce dernier, utilisé contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, fait d’ailleurs partie des vaccins recommandés pour les enfants, rappelle Le Monde.
Les médicaments
A l’instar des vaccins, certains médicaments sont concernés, surtout ceux se présentant sous forme de gélule ou de capsule, les analgésiques et les cachets de type « multivitamines ». Pour se faire une idée, une liste non exhaustive est disponible sur la base de données vidal.fr.
Les cosmétiques
Quant aux produits cosmétiques, seule la mention « gelatin » figure sur les contenants. Elle peut être présente dans le gel pour les cheveux, shampooing, crème de soins, fond de teint… Plus surprenant, certains dentifrices en comportent, tels que le « Haleine pure » de Signal ou le «Soin essentiel blancheur» de Sanogyl. Le groupe Unilever, qui possède la première marque et a revendu la seconde, propose sur son site internet de consulter la composition de ses produits.
Les pellicules photos
Enfin, la gélatine entre dans la composition des pellicules et du papier pour photos argentiques. Elle est nécessaire à la réalisation de la couche photosensible qui va servir de matrice pour les impressions.
Bonbons, vaccins, médicaments, produits allégés, cosmétiques… et même dans les pellicules photos ! La gélatine de porc est utilisée par l’industrie agro-alimentaire, mais pas seulement.
Jetez un oeil sur vos emballages alimentaires, vous ne serez pas déçu. La gélatine animale est partout.
Utilisée comme additif, elle porte les numéros E428 ou E441. Si vous ne trouvez pas de numéros, vérifiez la liste des ingrédients de la recette. La mention « gélatine » est affichée, sans plus de précisions ? Bingo. Dans 95 % des cas, il s’agit bien de gélatine de porc. Un ajout pas dangereux pour la santé qui n'est cependant ni halal, ni casher, et ne convenant ni aux régimes végétariens, ni végétaliens. Les industriels s’en servent comme épaississant, stabilisant ou agent texturant… dans bien des produits. Un moteur de recherche existe sur Open food facts.
Les bonbons
L’ajout de gélatine porcine dans les confiseries gélifiées afin de leur donner de la consistance est une pratique répandue. Le champion d’Europe de la vente de bonbons, le géant allemand Haribo, l’assume en le spécifiant sur son site internet. Oursons, fraises Tagada, crocodiles… Ils en contiennent presque tous. Le groupe français Carambar et ses barres "goût fruits" ne font pas exception.
En outre, cette gélatine se glisse dans les préparations de crème glacée, pâte à tartiner, gâteau à la crème, sauce de plats cuisinés, pizza…
Des traces sont également détectables dans des jus de fruits, de la bière ou du vin, puisque certains industriels en ajoutent dans les cuves afin de clarifier leurs préparations.
Les produits light
Plus étonnant, la gélatine de porc se retrouve dans de nombreux produits allégés. Là où les industriels ont retiré le gras pour qu’ils soient moins caloriques, ils ajoutent de l’eau additionnée de cet agent afin de garantir une texture onctueuse agréable et fondante en bouche. Yaourts, mousses, beurres, fromages… Au rayon frais, la plupart d’entre eux renferment de la gélatine de porc, que ce soit "le panier 0 % de Yoplait ou la mousse Taillefine de son concurrent Danone.
Les vaccins
Incroyable, mais vrai. Dans la composition des vaccins se trouvent des stabilisants qui vont maintenir leur qualité de leur fabrication à leur utilisation. Selon la Direction générale de la santé, certains de ces stabilisants sont bien fabriqués à partir de gélatine d’origine porcine. Cinq vaccins sont concernés en France : le ProQuad, le Varivax, le Zostavax, le Fluenz Tetra et le M-M-RVAXPRO. Ce dernier, utilisé contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, fait d’ailleurs partie des vaccins recommandés pour les enfants, rappelle Le Monde.
Les médicaments
A l’instar des vaccins, certains médicaments sont concernés, surtout ceux se présentant sous forme de gélule ou de capsule, les analgésiques et les cachets de type « multivitamines ». Pour se faire une idée, une liste non exhaustive est disponible sur la base de données vidal.fr.
Les cosmétiques
Quant aux produits cosmétiques, seule la mention « gelatin » figure sur les contenants. Elle peut être présente dans le gel pour les cheveux, shampooing, crème de soins, fond de teint… Plus surprenant, certains dentifrices en comportent, tels que le « Haleine pure » de Signal ou le «Soin essentiel blancheur» de Sanogyl. Le groupe Unilever, qui possède la première marque et a revendu la seconde, propose sur son site internet de consulter la composition de ses produits.
Les pellicules photos
Enfin, la gélatine entre dans la composition des pellicules et du papier pour photos argentiques. Elle est nécessaire à la réalisation de la couche photosensible qui va servir de matrice pour les impressions.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Thu, 01/12/2017 - 17:43
On dit que la nature a horreur du vide. S'agissant de la nature humaine, elle apprécie variablement le silence, mais elle peut parfois s'en accommoder même quand la justice en est le prix.
Dans une société éprise de justice, il faut pouvoir parler d'un problème sans que le faire, en soit un.
Les descendants d'africains quelque soit leur situation économique et sociale ont, à différents moments de l'histoire, vu leur capacité à s'exprimer être prise en otage, récupérer ou tout simplement empêcher. À ce titre, leur maturité politique en tant que groupe passe nécessairement par une recherche d'émancipation mentale et sociale, laquelle comprend pour la communauté comme pour ses individus, l'enjeu de la prise de parole.
Celui qui est maître de sa parole devrait être libre de la porter ou pas sans en subir la portée.
Le récit sur cette partie de la vie de Franck Wills doit pouvoir nous aider à méditer sur la relation entre travail (situation sociale réelle) et identité (situation sociale figurée) d'une part, justice politique et justice sociale d'autre part.
Dans cet exemple, la dissuasion implicite et explicite est une norme, une réalité pour tout afro-descendant dans le contexte décrit. Le noir ne doit pas parler. Il doit se faire petit, discret comme pour confirmer son inexistence sociale, son invisibilité.
Washington DC, États-Unis. 1972.
Dans la nuit du 17 au 18 juin, un jeune agent de sécurité repère cinq "cambrioleurs" lors de sa ronde dans l'immeuble du Watergate. La police est appelée et intervient rapidement. Les intrus sont arrêtés dans l'immeuble même, au siège du Parti démocrate.
Les cambrioleurs n'étaient pas exactement des voleurs comme les autres...
Cet évènement provoquera un immense raz de marée judiciaire et politique connu sous le nom du scandale du Watergate, qui mènera notamment à la démission (la seule de l'histoire), le 9 août 1974 du Président des États-Unis en place, Richard Nixon.
La plupart des gens se souviennent vaguement des méandres de cette affaire au retentissement international parce qu'elle marqua l'histoire des États-Unis. Les médias et la culture populaire n'ont d'ailleurs jamais cessé de l'évoquer.
Après l'affaire, une attention médiatique distraite fut périodiquement portée à la personne pleine d'humilité qu'était Franck Wills car l'agent de sécurité par qui était venu le scandale, c'était lui. Il avait fait son boulot.
Dans cette histoire, ce qui n'a certainement jamais été dénoncé est le fait qu'après avoir tout simplement fait son boulot, le jeune Franck Wills l'a perdu.
Il a ensuite survécu d'un emploi précaire à l'autre en devant supporter une sorte de désapprobation générale de ses contemporains. Après tout, il avait contribué à gâcher leur tranquille et naïve torpeur.
Il leur avait ouvert les yeux sur un aspect très laid de leur propre pays et du monde politique. La vérité a toujours blessé, hier comme aujourd'hui.
Avec cet évènement, le peuple américain a perdu un peu plus de son innocence. Franck Wills a quant à lui, substantiellement gâché sa vie.
Ironiquement, Wills n'a gardé aucune amertume ni regret quant à son acte banal d'héroïsme. Il avait juste fait son boulot.
On dit que la nature a horreur du vide. S'agissant de la nature humaine, elle apprécie variablement le silence, mais elle peut parfois s'en accommoder même quand la justice en est le prix.
Dans une société éprise de justice, il faut pouvoir parler d'un problème sans que le faire, en soit un.
Les descendants d'africains quelque soit leur situation économique et sociale ont, à différents moments de l'histoire, vu leur capacité à s'exprimer être prise en otage, récupérer ou tout simplement empêcher. À ce titre, leur maturité politique en tant que groupe passe nécessairement par une recherche d'émancipation mentale et sociale, laquelle comprend pour la communauté comme pour ses individus, l'enjeu de la prise de parole.
Celui qui est maître de sa parole devrait être libre de la porter ou pas sans en subir la portée.
Le récit sur cette partie de la vie de Franck Wills doit pouvoir nous aider à méditer sur la relation entre travail (situation sociale réelle) et identité (situation sociale figurée) d'une part, justice politique et justice sociale d'autre part.
Dans cet exemple, la dissuasion implicite et explicite est une norme, une réalité pour tout afro-descendant dans le contexte décrit. Le noir ne doit pas parler. Il doit se faire petit, discret comme pour confirmer son inexistence sociale, son invisibilité.
Washington DC, États-Unis. 1972.
Dans la nuit du 17 au 18 juin, un jeune agent de sécurité repère cinq "cambrioleurs" lors de sa ronde dans l'immeuble du Watergate. La police est appelée et intervient rapidement. Les intrus sont arrêtés dans l'immeuble même, au siège du Parti démocrate.
Les cambrioleurs n'étaient pas exactement des voleurs comme les autres...
Cet évènement provoquera un immense raz de marée judiciaire et politique connu sous le nom du scandale du Watergate, qui mènera notamment à la démission (la seule de l'histoire), le 9 août 1974 du Président des États-Unis en place, Richard Nixon.
La plupart des gens se souviennent vaguement des méandres de cette affaire au retentissement international parce qu'elle marqua l'histoire des États-Unis. Les médias et la culture populaire n'ont d'ailleurs jamais cessé de l'évoquer.
Après l'affaire, une attention médiatique distraite fut périodiquement portée à la personne pleine d'humilité qu'était Franck Wills car l'agent de sécurité par qui était venu le scandale, c'était lui. Il avait fait son boulot.
Dans cette histoire, ce qui n'a certainement jamais été dénoncé est le fait qu'après avoir tout simplement fait son boulot, le jeune Franck Wills l'a perdu.
Il a ensuite survécu d'un emploi précaire à l'autre en devant supporter une sorte de désapprobation générale de ses contemporains. Après tout, il avait contribué à gâcher leur tranquille et naïve torpeur.
Il leur avait ouvert les yeux sur un aspect très laid de leur propre pays et du monde politique. La vérité a toujours blessé, hier comme aujourd'hui.
Avec cet évènement, le peuple américain a perdu un peu plus de son innocence. Franck Wills a quant à lui, substantiellement gâché sa vie.
Ironiquement, Wills n'a gardé aucune amertume ni regret quant à son acte banal d'héroïsme. Il avait juste fait son boulot.
Submitted by Jersild Insa Ndangi on Wed, 02/15/2017 - 01:20
Nous, les hommes, ne sommes pas très bons pour exprimer nos émotions par des mots. Nous sommes plus à l'aise avec les actions et les gestes, plus qu'à essayer d'exprimer des états émotionnels complexes que nous avons déjà du mal à analyser.
Nous sommes éduqués pour être les bastions de sécurité forts et inébranlables dans lesquels nos amis, familles et amantes peuvent se réfugier quand ils sont en souffrance ou en danger. C'est ainsi.
Être vulnérable, ouvert et accessible nous est donc difficile par nature... Mais ce n'est pas impossible.
Nos coeurs et nos émotions sont un peu comme des places fortes que seules quelques élues sont en mesure de prendre. Certaines voudraient connaître ce privilège rare mais peinent à déchiffrer les signes que disséminent leurs hommes.
Mais, pour l'amour du Ciel, que fait donc un homme quand il aime une femme ?
En effet, ces signes sont parfois assez incompréhensibles, car contradictoires ou contrebalancés par des silences ou une allocution maladroite. Pourtant, ces signes s'avèrent assez évidents lorsqu'on a ouvert les portes de ces lieux protégés que sont nos coeurs.
Voici donc ce qui peut indiquer que vous vivez manifestement à l'intérieur même du domaine.
1. IL L'AIME ET LA RESPECTE POUR QUI ELLE EST
Dans une culture dominée par la beauté superficielle et les relations jetables, lorsqu'un homme aime vraiment une femme, il aime tout en elle, pas seulement sa beauté. Il l'aime pour celle qu'elle est. Il aime ses défauts et ses qualités. Il respecte ses décisions et les choix de sa vie.
L'authenticité des sentiments d'un homme repose aussi sur le fait qu'il ne cherche pas à vous changer ni à vous modeler selon sa volonté. Quand une femme est aimée par celui qu'il lui faut, elle ne change pas pour devenir une autre. Elle est toujours la même mais en mieux, en plus épanouie, en plus accomplie.
Parce que le bon type d'amour vous donne des ailes, vous fait grandir et avancer.
2. IL EST SON PLUS GRAND SUPPORTER
Quand un homme aime une femme, cela ne lui suffit pas de réussir par lui-même. Il veut aussi qu'elle réussisse quelque soit le domaine qu'elle a choisi. Il est son fan le plus grand et le plus audible. Il croit en elle et en ce qu'elle accomplit. Il fait savoir à tout le monde à quel point elle est magnifique.
On parle trop peu de ce type de fidélité dans le couple. La fidélité à ce qu'elle entreprend, aux combats qu'elle mène. Que votre homme soit dans votre équipe ou pas, influe aussi sur votre façon de jouer.
On dit toujours que derrière un grand homme se trouve, une femme non moins grande... Mais derrière une femme d'exception, pourquoi ne pourrait-il pas y avoir un homme qui croit en elle, envers et contre tout ?
Un homme qui aime sincèrement et de la bonne manière sait être le moteur de sa belle, son carburant, son bois pour le feu. Un tel homme doit pouvoir gérer ses excès, et la réceptionner quand les conséquences la font chuter. Cet homme sait parfois même s'effacer pour la laisser, seule, recevoir le bénéfice de ses efforts et de la réussite. Car l'amour est aussi empreint d'humilité.
3. IL LA PROTÈGE
Un homme tel que nous le concevons ne doit pas avoir honte d'être le protecteur de celle qu'il aime. Un homme se place entre le moindre danger et celle qu'il aime. Il est un bouclier pour sa femme. Pas uniquement contre les menaces physiques, mais aussi contre les traumatismes émotionnels.
Toujours vigilant et sur ses gardes, il est prêt à se mettre en danger s'il le faut. Il ne lève jamais la main sur ceux qu'il aime. Cela ne lui traverse même jamais l'esprit.
L'amour véritable se traduit, en essence, par une certaine abnégation. Pour un homme digne de ce nom, la femme qu'on aime passe toujours, toujours avant soi-même.
4. IL S'AVANCE
Quand les temps sont difficiles ou quand il faut prendre une décision difficile, un homme se lève et prend des mesures. Il ne transmet pas ses responsabilités à d'autres. Il s'avance et les prend.
Il prend le pas et se sacrifie si nécessaire.
Son confort personnel et sa sécurité sont des considérations secondaires. Quand les choses tournent mal, il assume le blâme et la responsabilité de redresser les choses.
L'amour d'une femme présente cette particularité de pouvoir transcender un homme. Un homme qui ne s'élève pas par ses actes et ses aspirations, au contact de et pour les yeux de sa dulcinée, ne l'aime certainement pas vraiment ou pas assez ou pas comme il faut.
5. IL VALORISE SON OPINION
Quand un homme vous aime, vos opinions comptent pour lui. Il peut n'en avoir absolument et littéralement rien à faire des opinions du monde, mais ce que vous pensez de lui à son sujet lui importe beaucoup.
Ce que vous pensez sur les questions politiques, religieuses, ou d'affaires lui importent.
Ce que tous deux devriez faire de la peinture de la chambre à coucher importe à ses yeux. Toutes vos opinions sur les choses petites ou grandes sont importantes.
Un homme qui vous aime compose avec vous et vous intègre à son projet de vie ou s'intègre au vôtre. Un homme qui aime sa femme, ne saurait faire cavalier seul.
6. IL ÉCOUTE
Quand vous parlez, il arrête ce qu'il fait pour vous écouter. Ce que vous avez à dire est important pour lui, même si ce sont de banales choses du quotidien. Il vous donne son attention parce que vous êtes la personne la plus importante de son monde.
Quand on parle d'écoute, ne vous méprenez pas, on ne parle pas nécessairement de parole. Il s'agit aussi des états d'âme de celle qu'il a choisi.
Trop de couples vivent à deux, côte à côte, mais à des années-lumières de distance. Pour être à l'écoute, cet homme se doit de rester tout prêt de vous, de maintenir une distance intime avec vous.
Pour bien entendre ce que dit le coeur d'une femme, un homme doit garder le contact avec elle − physiquement comme émotionnellement.
7. IL SE SOUVIENT
Il se souvient de choses telles que votre couleur préférée, comment vous aimez votre café ou le genre de livres que vous bouquinez. Il s'en souvient parce que vous comptez. Cela pourra vous sembler trivial mais pour lui, vous êtes le centre de son monde. Il est votre plus grand fan et se souvenir de comment vous aimez votre glace, lui est juste naturel.
Quand un homme aime une femme, les moments qu'il passe avec vous, prennent une dimension rituelle, sacrée qui vous échappe certainement. Il voit et aime en vous des choses auxquelles vous ne prêtez aucune attention. Il aime des choses en vous, sans pouvoir les expliquer, juste parce que c'est vous.
Pour cette raison, il aime et se souvient de ces détails-là qui ne comptent pour personne d'autre que lui.
8. IL SORT DE SA LIGNE
Si vous avez besoin de lui, il arrêtera ce qu'il fait pour sortir de sa route et vous venir en aide. Il conduira une heure pour venir réparer votre imprimante en panne et repartir ensuite travailler.
Vous êtes importante pour lui, alors il trouvera un moyen d'y arriver. Ce n'est pas un problème. C'est un acte de dévotion.
Quand un homme vous aime, il fait des entorses à ses principes, il sort des sentiers battus, il remue ciel et terre, il défie l'autorité...
Un homme amoureux comprend instinctivement une ou deux choses essentielles pour la suite. Il devra quitter sa zone de confort et malgré cette curieuse sensation d'avoir sauter dans le vide sans avoir vérifié son parachute, il se sent prêt à faire face à tout ce qui peut arriver.
9. IL AIME SUFFISAMMENT POUR LAISSER ALLER
Quand un homme est sûr de son amour pour vous, alors il n'a aucun problème à ce que vous sortiez avec vos copines pour la soirée. Il n'est pas collant et ne vous demande pas tout votre temps. Il comprend que vous êtes occupée et avez votre propre vie.
Nous avons tous besoin de temps pour nous, à partager avec nos amis et faire des choses qui nous passionnent.
Un homme doit aimer sans faire de sa compagne, sa chose. Nous entendons par là, qu'elle doit sentir que cet amour n'est pas une prison mais un royaume dont elle serait la reine.
10. VOUS LUI MANQUEZ
Quand vous devez partir en voyage pour votre travail ou la famille, vous lui manquez, une fois partie. Il pense à vous alors que vous êtes loin et vous envoie des petits mots débiles pour vous faire rire et penser à lui. Et il sera heureux de vous voir revenir.
Pourquoi ? Parce que la distance n'éloigne pas, ni ne resserre les coeurs. La distance ne fait que révéler la vérité de votre relation. Si un homme vous aime, votre retour après une séparation − plus ou moins longue − constitue un évènement même si il le manifeste pudiquement.
L'absence de son amour n'est jamais vécu avec indifférence, le manque de celle qu'on aime ne trompe pas.
11. IL RESSENT VOS PEINES
Si vous souffrez, il souffre tout autant. C'est comme si il pouvait physiquement ressentir votre douleur.
Nous, les hommes, sommes censés protéger nos partenaires, et si elles souffrent alors nous avons, d'une certaine manière, échoué à le faire. Nous voulons apaiser leur souffrance et les protéger du mal. Nous ne voulons jamais voir ceux que nous aimons souffrir.
En théorie, du moins. L'amour doit se nourrir d'empathie.
Dans un couple, notre capacité à partager nos émotions est un signe de proximité, de connection et de sincérité. Quand un homme vous aime, il fait tout pour vivre ce partage, dans les moments de joie comme dans la peine.
Je ne crois pas qu'il y ait de relation idéale à part celles qu'on vit pleinement et avec sincérité.
Les hommes ne sont heureusement pas un bloc monolithique de règles mentales et de lois physico-chimiques.
En définitive, nous sommes tous, juste un mec !
L'idée est de savoir celui qui vous convient le mieux et surtout d'être cohérente − avec vous-même − dans votre choix.
Plus vous serez cohérente, plus ces signes parfois invisibles deviendront incontournables.
Et ils le seront parce qu'ils incarneront, tout simplement, ce que VOUS attendez d'un homme.
Nous, les hommes, ne sommes pas très bons pour exprimer nos émotions par des mots. Nous sommes plus à l'aise avec les actions et les gestes, plus qu'à essayer d'exprimer des états émotionnels complexes que nous avons déjà du mal à analyser.
Nous sommes éduqués pour être les bastions de sécurité forts et inébranlables dans lesquels nos amis, familles et amantes peuvent se réfugier quand ils sont en souffrance ou en danger. C'est ainsi.
Être vulnérable, ouvert et accessible nous est donc difficile par nature... Mais ce n'est pas impossible.
Nos coeurs et nos émotions sont un peu comme des places fortes que seules quelques élues sont en mesure de prendre. Certaines voudraient connaître ce privilège rare mais peinent à déchiffrer les signes que disséminent leurs hommes.
Mais, pour l'amour du Ciel, que fait donc un homme quand il aime une femme ?
En effet, ces signes sont parfois assez incompréhensibles, car contradictoires ou contrebalancés par des silences ou une allocution maladroite. Pourtant, ces signes s'avèrent assez évidents lorsqu'on a ouvert les portes de ces lieux protégés que sont nos coeurs.
Voici donc ce qui peut indiquer que vous vivez manifestement à l'intérieur même du domaine.
1. IL L'AIME ET LA RESPECTE POUR QUI ELLE EST
Dans une culture dominée par la beauté superficielle et les relations jetables, lorsqu'un homme aime vraiment une femme, il aime tout en elle, pas seulement sa beauté. Il l'aime pour celle qu'elle est. Il aime ses défauts et ses qualités. Il respecte ses décisions et les choix de sa vie.
L'authenticité des sentiments d'un homme repose aussi sur le fait qu'il ne cherche pas à vous changer ni à vous modeler selon sa volonté. Quand une femme est aimée par celui qu'il lui faut, elle ne change pas pour devenir une autre. Elle est toujours la même mais en mieux, en plus épanouie, en plus accomplie.
Parce que le bon type d'amour vous donne des ailes, vous fait grandir et avancer.
2. IL EST SON PLUS GRAND SUPPORTER
Quand un homme aime une femme, cela ne lui suffit pas de réussir par lui-même. Il veut aussi qu'elle réussisse quelque soit le domaine qu'elle a choisi. Il est son fan le plus grand et le plus audible. Il croit en elle et en ce qu'elle accomplit. Il fait savoir à tout le monde à quel point elle est magnifique.
On parle trop peu de ce type de fidélité dans le couple. La fidélité à ce qu'elle entreprend, aux combats qu'elle mène. Que votre homme soit dans votre équipe ou pas, influe aussi sur votre façon de jouer.
On dit toujours que derrière un grand homme se trouve, une femme non moins grande... Mais derrière une femme d'exception, pourquoi ne pourrait-il pas y avoir un homme qui croit en elle, envers et contre tout ?
Un homme qui aime sincèrement et de la bonne manière sait être le moteur de sa belle, son carburant, son bois pour le feu. Un tel homme doit pouvoir gérer ses excès, et la réceptionner quand les conséquences la font chuter. Cet homme sait parfois même s'effacer pour la laisser, seule, recevoir le bénéfice de ses efforts et de la réussite. Car l'amour est aussi empreint d'humilité.
3. IL LA PROTÈGE
Un homme tel que nous le concevons ne doit pas avoir honte d'être le protecteur de celle qu'il aime. Un homme se place entre le moindre danger et celle qu'il aime. Il est un bouclier pour sa femme. Pas uniquement contre les menaces physiques, mais aussi contre les traumatismes émotionnels.
Toujours vigilant et sur ses gardes, il est prêt à se mettre en danger s'il le faut. Il ne lève jamais la main sur ceux qu'il aime. Cela ne lui traverse même jamais l'esprit.
L'amour véritable se traduit, en essence, par une certaine abnégation. Pour un homme digne de ce nom, la femme qu'on aime passe toujours, toujours avant soi-même.
4. IL S'AVANCE
Quand les temps sont difficiles ou quand il faut prendre une décision difficile, un homme se lève et prend des mesures. Il ne transmet pas ses responsabilités à d'autres. Il s'avance et les prend.
Il prend le pas et se sacrifie si nécessaire.
Son confort personnel et sa sécurité sont des considérations secondaires. Quand les choses tournent mal, il assume le blâme et la responsabilité de redresser les choses.
L'amour d'une femme présente cette particularité de pouvoir transcender un homme. Un homme qui ne s'élève pas par ses actes et ses aspirations, au contact de et pour les yeux de sa dulcinée, ne l'aime certainement pas vraiment ou pas assez ou pas comme il faut.
5. IL VALORISE SON OPINION
Quand un homme vous aime, vos opinions comptent pour lui. Il peut n'en avoir absolument et littéralement rien à faire des opinions du monde, mais ce que vous pensez de lui à son sujet lui importe beaucoup.
Ce que vous pensez sur les questions politiques, religieuses, ou d'affaires lui importent.
Ce que tous deux devriez faire de la peinture de la chambre à coucher importe à ses yeux. Toutes vos opinions sur les choses petites ou grandes sont importantes.
Un homme qui vous aime compose avec vous et vous intègre à son projet de vie ou s'intègre au vôtre. Un homme qui aime sa femme, ne saurait faire cavalier seul.
6. IL ÉCOUTE
Quand vous parlez, il arrête ce qu'il fait pour vous écouter. Ce que vous avez à dire est important pour lui, même si ce sont de banales choses du quotidien. Il vous donne son attention parce que vous êtes la personne la plus importante de son monde.
Quand on parle d'écoute, ne vous méprenez pas, on ne parle pas nécessairement de parole. Il s'agit aussi des états d'âme de celle qu'il a choisi.
Trop de couples vivent à deux, côte à côte, mais à des années-lumières de distance. Pour être à l'écoute, cet homme se doit de rester tout prêt de vous, de maintenir une distance intime avec vous.
Pour bien entendre ce que dit le coeur d'une femme, un homme doit garder le contact avec elle − physiquement comme émotionnellement.
7. IL SE SOUVIENT
Il se souvient de choses telles que votre couleur préférée, comment vous aimez votre café ou le genre de livres que vous bouquinez. Il s'en souvient parce que vous comptez. Cela pourra vous sembler trivial mais pour lui, vous êtes le centre de son monde. Il est votre plus grand fan et se souvenir de comment vous aimez votre glace, lui est juste naturel.
Quand un homme aime une femme, les moments qu'il passe avec vous, prennent une dimension rituelle, sacrée qui vous échappe certainement. Il voit et aime en vous des choses auxquelles vous ne prêtez aucune attention. Il aime des choses en vous, sans pouvoir les expliquer, juste parce que c'est vous.
Pour cette raison, il aime et se souvient de ces détails-là qui ne comptent pour personne d'autre que lui.
8. IL SORT DE SA LIGNE
Si vous avez besoin de lui, il arrêtera ce qu'il fait pour sortir de sa route et vous venir en aide. Il conduira une heure pour venir réparer votre imprimante en panne et repartir ensuite travailler.
Vous êtes importante pour lui, alors il trouvera un moyen d'y arriver. Ce n'est pas un problème. C'est un acte de dévotion.
Quand un homme vous aime, il fait des entorses à ses principes, il sort des sentiers battus, il remue ciel et terre, il défie l'autorité...
Un homme amoureux comprend instinctivement une ou deux choses essentielles pour la suite. Il devra quitter sa zone de confort et malgré cette curieuse sensation d'avoir sauter dans le vide sans avoir vérifié son parachute, il se sent prêt à faire face à tout ce qui peut arriver.
9. IL AIME SUFFISAMMENT POUR LAISSER ALLER
Quand un homme est sûr de son amour pour vous, alors il n'a aucun problème à ce que vous sortiez avec vos copines pour la soirée. Il n'est pas collant et ne vous demande pas tout votre temps. Il comprend que vous êtes occupée et avez votre propre vie.
Nous avons tous besoin de temps pour nous, à partager avec nos amis et faire des choses qui nous passionnent.
Un homme doit aimer sans faire de sa compagne, sa chose. Nous entendons par là, qu'elle doit sentir que cet amour n'est pas une prison mais un royaume dont elle serait la reine.
10. VOUS LUI MANQUEZ
Quand vous devez partir en voyage pour votre travail ou la famille, vous lui manquez, une fois partie. Il pense à vous alors que vous êtes loin et vous envoie des petits mots débiles pour vous faire rire et penser à lui. Et il sera heureux de vous voir revenir.
Pourquoi ? Parce que la distance n'éloigne pas, ni ne resserre les coeurs. La distance ne fait que révéler la vérité de votre relation. Si un homme vous aime, votre retour après une séparation − plus ou moins longue − constitue un évènement même si il le manifeste pudiquement.
L'absence de son amour n'est jamais vécu avec indifférence, le manque de celle qu'on aime ne trompe pas.
11. IL RESSENT VOS PEINES
Si vous souffrez, il souffre tout autant. C'est comme si il pouvait physiquement ressentir votre douleur.
Nous, les hommes, sommes censés protéger nos partenaires, et si elles souffrent alors nous avons, d'une certaine manière, échoué à le faire. Nous voulons apaiser leur souffrance et les protéger du mal. Nous ne voulons jamais voir ceux que nous aimons souffrir.
En théorie, du moins. L'amour doit se nourrir d'empathie.
Dans un couple, notre capacité à partager nos émotions est un signe de proximité, de connection et de sincérité. Quand un homme vous aime, il fait tout pour vivre ce partage, dans les moments de joie comme dans la peine.
Je ne crois pas qu'il y ait de relation idéale à part celles qu'on vit pleinement et avec sincérité.
Les hommes ne sont heureusement pas un bloc monolithique de règles mentales et de lois physico-chimiques.
En définitive, nous sommes tous, juste un mec !
L'idée est de savoir celui qui vous convient le mieux et surtout d'être cohérente − avec vous-même − dans votre choix.
Plus vous serez cohérente, plus ces signes parfois invisibles deviendront incontournables.
Et ils le seront parce qu'ils incarneront, tout simplement, ce que VOUS attendez d'un homme.
Submitted by Consultant Nū on Wed, 11/16/2016 - 16:38
Nous vous avons proposé de réfléchir aux bonnes raisons de lancer votre propre entreprise.
La vie n'étant pas un long fleuve tranquille, il nous faut aussi discuter des raisons valables d'éviter de vous lancer dans une aventure qui peut, en potentialité, changer votre vie pour le meilleur mais aussi (et malheureusement assez souvent) pour le pire.
Il est important de peser le pour et le contre en toute lucidité et d'évaluer vos chances de réussite avec un minimum d'objectivité. C'est pourquoi, nous vous suggérons ces quelques raisons de vous asseoir et d'y réfléchir encore.
1. Vous avez votre petite idée de ce qui pourrait marcher mais vous n'avez jamais réellement creuser cette possibilité.
2. Tout le monde le fait et s'en tire plutôt bien. Ça a l'air à la portée du premier venu de gagner autant d'argent.
3. Si Mark Zuckerberg qui n'est encore qu'un gosse, l'a fait alors vous pouvez le faire. Vous voulez la même vie que lui, en mieux.
4. L'argent est votre principale motivation et si possible qu'il soit rapide et facile.
5. Vous venez d'avoir l'idée du siècle mais vous êtes le seul à y croire.
6. Tout ce qui compte pour vous c'est de trouver un nouveau job.
7. C'est maintenant ou jamais, votre carrière est au plus bas. Le moment est donc venu.
8. Vous détestez votre patron, votre entreprise, votre domaine et votre femme/votre homme.
9. Vous avez besoin de voir changer votre emploi du temps vers la facilité et la flexibilité.
10. Vous êtes attiré par le prestige autour de la création d'une entreprise.
Nous vous avons proposé de réfléchir aux bonnes raisons de lancer votre propre entreprise.
La vie n'étant pas un long fleuve tranquille, il nous faut aussi discuter des raisons valables d'éviter de vous lancer dans une aventure qui peut, en potentialité, changer votre vie pour le meilleur mais aussi (et malheureusement assez souvent) pour le pire.
Il est important de peser le pour et le contre en toute lucidité et d'évaluer vos chances de réussite avec un minimum d'objectivité. C'est pourquoi, nous vous suggérons ces quelques raisons de vous asseoir et d'y réfléchir encore.
1. Vous avez votre petite idée de ce qui pourrait marcher mais vous n'avez jamais réellement creuser cette possibilité.
2. Tout le monde le fait et s'en tire plutôt bien. Ça a l'air à la portée du premier venu de gagner autant d'argent.
3. Si Mark Zuckerberg qui n'est encore qu'un gosse, l'a fait alors vous pouvez le faire. Vous voulez la même vie que lui, en mieux.
4. L'argent est votre principale motivation et si possible qu'il soit rapide et facile.
5. Vous venez d'avoir l'idée du siècle mais vous êtes le seul à y croire.
6. Tout ce qui compte pour vous c'est de trouver un nouveau job.
7. C'est maintenant ou jamais, votre carrière est au plus bas. Le moment est donc venu.
8. Vous détestez votre patron, votre entreprise, votre domaine et votre femme/votre homme.
9. Vous avez besoin de voir changer votre emploi du temps vers la facilité et la flexibilité.
10. Vous êtes attiré par le prestige autour de la création d'une entreprise.
Submitted by Consultant Nū on Sat, 02/25/2017 - 01:51
Une étude remarquable sur plusieurs points conclut que jeûner pendant trois jours peut régénérer l’ensemble du système immunitaire, même chez les personnes âgées ou malades. La découverte des scientifiques de l’Université de Californie du Sud est qualifiée de remarquable.
Bien que le jeûne soit critiqué par les nutritionnistes, la recherche démontre qu’un corps affamé déclenche un signal envoyé aux cellules souches pour lancer la production de globules blancs en grand nombre, lesquelles combattent les infections.
Les scientifiques de l’Université de Californie du Sud (USC) affirment que la découverte pourrait être particulièrement bénéfique pour ceux dont le système immunitaire est endommagé, tels que les patients cancéreux sous chimiothérapie.
Il pourrait aussi aider les personnes âgées dont le système immunitaire devient moins efficace.
Valter Longo, Professeur en gérontologie et sciences biologiques à l’université californienne explique :
Il [le jeûne] donne le feu-vert aux cellules souches pour qu’elles s’activent et commencent à proliférer jusqu’à reconstruire l’ensemble du système immunitaire. Et l’autre bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties vieilles, endommagées et inefficaces, au cours du jeûne. Si vous partez d’un système immunitaire fortement endommagé par la chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent littéralement générer un nouveau système immunitaire.
En fait, jeûner 3 jours contraint le corps à consommer ses réserves de glucose et de graisses. Ce faisant, une quantité importante de globules blancs est éliminée :
Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée. Pour cela il recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées.
Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau.
Le jeûne a d’autres effets bénéfiques.
Durant les tests, les bénévoles ont été invités à jeûner régulièrement entre deux et quatre jours sur une période de six mois.
Les scientifiques ont alors découvert que le jeûne prolongé réduit également l’enzyme PKA. Cette enzyme est impliquée dans le vieillissement, elle augmente le risque de cancer et favorise la croissance tumorale.
Le jeûne diminue les effets secondaires de la chimiothérapie.
Jeûner pendant 72 heures protège également les patients atteints de cancer contre l’impact toxique de la chimiothérapie.
Tanya Dorff, professeure adjointe de médecine clinique à l’USC affirme que :
Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne peut atténuer certains des effets nocifs de la chimiothérapie.
Se référant à la période de jeûne de 72 heures, Chris Mason, professeur de médecine régénérative à l’University College de Londres, a déclaré :
Cela pourrait être potentiellement utile parce que [3 jours] ce n’est pas assez long pour que celà soit très nuisible à une personne atteinte de cancer. Mais je pense que le moyen le plus judicieux de progresser serait de synthétiser cet effet avec des médicaments. Je ne suis pas sûr que le jeûne soit la meilleure idée. Les gens vont mieux en mangeant régulièrement.
Le Professeur Longo de conclure :
Il n’y a aucune preuve que le jeûne soit dangereux alors qu’il y a des preuves solides qu’il soit bénéfique.
Une étude remarquable sur plusieurs points conclut que jeûner pendant trois jours peut régénérer l’ensemble du système immunitaire, même chez les personnes âgées ou malades. La découverte des scientifiques de l’Université de Californie du Sud est qualifiée de remarquable.
Bien que le jeûne soit critiqué par les nutritionnistes, la recherche démontre qu’un corps affamé déclenche un signal envoyé aux cellules souches pour lancer la production de globules blancs en grand nombre, lesquelles combattent les infections.
Les scientifiques de l’Université de Californie du Sud (USC) affirment que la découverte pourrait être particulièrement bénéfique pour ceux dont le système immunitaire est endommagé, tels que les patients cancéreux sous chimiothérapie.
Il pourrait aussi aider les personnes âgées dont le système immunitaire devient moins efficace.
Valter Longo, Professeur en gérontologie et sciences biologiques à l’université californienne explique :
Il [le jeûne] donne le feu-vert aux cellules souches pour qu’elles s’activent et commencent à proliférer jusqu’à reconstruire l’ensemble du système immunitaire. Et l’autre bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties vieilles, endommagées et inefficaces, au cours du jeûne. Si vous partez d’un système immunitaire fortement endommagé par la chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent littéralement générer un nouveau système immunitaire.
En fait, jeûner 3 jours contraint le corps à consommer ses réserves de glucose et de graisses. Ce faisant, une quantité importante de globules blancs est éliminée :
Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée. Pour cela il recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées.
Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau.
Le jeûne a d’autres effets bénéfiques.
Durant les tests, les bénévoles ont été invités à jeûner régulièrement entre deux et quatre jours sur une période de six mois.
Les scientifiques ont alors découvert que le jeûne prolongé réduit également l’enzyme PKA. Cette enzyme est impliquée dans le vieillissement, elle augmente le risque de cancer et favorise la croissance tumorale.
Le jeûne diminue les effets secondaires de la chimiothérapie.
Jeûner pendant 72 heures protège également les patients atteints de cancer contre l’impact toxique de la chimiothérapie.
Tanya Dorff, professeure adjointe de médecine clinique à l’USC affirme que :
Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne peut atténuer certains des effets nocifs de la chimiothérapie.
Se référant à la période de jeûne de 72 heures, Chris Mason, professeur de médecine régénérative à l’University College de Londres, a déclaré :
Cela pourrait être potentiellement utile parce que [3 jours] ce n’est pas assez long pour que celà soit très nuisible à une personne atteinte de cancer. Mais je pense que le moyen le plus judicieux de progresser serait de synthétiser cet effet avec des médicaments. Je ne suis pas sûr que le jeûne soit la meilleure idée. Les gens vont mieux en mangeant régulièrement.
Le Professeur Longo de conclure :
Il n’y a aucune preuve que le jeûne soit dangereux alors qu’il y a des preuves solides qu’il soit bénéfique.
Submitted by Consultant Nū on Wed, 11/16/2016 - 17:50
Votre capacité à gérer vos émotions et rester calme sous la pression a un lien direct avec vos performances. Des recherches auprès de plus d'un million de personnes ont été menées, et il a été découvert que 90% des meilleurs acteurs sont doués pour gérer leurs émotions en temps de stress afin de rester calme et garder les choses sous contrôle.
Peut-être avez-vous déjà lu quelques résumés de recherches surprenantes explorant les ravages que le stress peut causer sur la santé physique et mentale (comme l'étude de l'Université de Yale, qui a constaté qu'un stress prolongé provoque une dégénérescence dans la région du cerveau responsable du contrôle de soi). La chose délicate au sujet du stress (et l'anxiété qui va avec) est que c'est une émotion absolument nécessaire. Nos cerveaux sont branchés de telle sorte qu'il nous est difficile d'agir si nous ne nous sentons pas, dans une certaine mesure, dans cet état émotionnel.
En fait, la performance atteint son point culminant sous une activité accrue qui survient à des niveaux modérés de stress. Tant qu'il n'est pas prolongé, le stress est sans risque.
La Recherche à l'Université de Berkeley, Californie révèle un envers à l'expérimentation de niveaux modérés de stress. Mais elle renforce aussi l'importance de garder le stress sous contrôle. L'étude, menée par la chercheuse postdoctoral Elizabeth Kirby, a montré que l'apparition du stress attire le cerveau vers l'accroissement de nouvelles cellules responsables de l'amélioration de la mémoire. Cependant, cet effet est seulement observé quand le stress est intermittent. Dès que le stress se poursuit au-delà de quelques instants dans un état prolongé, il annihile la capacité du cerveau à développer de nouvelles cellules.
"Je pense que les évènements stressants par intermittence sont probablement ce qui garde le cerveau le plus en alerte, or on est bien plus performant quand on est en alerte" déclare le Dr Kirby. Pour les animaux, le stress intermittent représente la majeure partie de ce qu'ils expérimentent, sous la forme de menaces physiques dans leur environnement immédiat. Il y a longtemps, c'était aussi le cas des humains. Alors que le cerveau humain a évolué et a gagné en complexité, nous avons développé notre capacité à nous inquiéter et à persévérer durant les évènements qui génèrent de fréquentes expériences de stress prolongé.
Outre l'augmentation de vos risques de maladies cardiaques, de dépressions et d'obésité, le stress diminue vos performances cognitives. Heureusement, cependant, à moins qu'un lion ne vous poursuive, le plus gros de votre stress demeure subjectif et sous votre contrôle. Les plus performants d'entre nous ont des stratégies bien huilées auxquelles ils font appel dans les situations stressantes. Cela diminue leur niveau de stress indépendamment de ce qui arrive dans leur environnement, confirmant que le stress qu'ils vivent est intermittent et non prolongé.
Bien que j'ai parcouru nombre des stratégies efficientes que les gens qui réussissent utilisent quand ils sont confrontés au stress, ce qui suit, en constitue dix des meilleures. Certaines de ces stratégies peuvent sembler évidentes, mais le vrai défi consiste à reconnaître quand vous avez besoin de les utiliser et avoir les moyens de le faire en dépit du stress.
Ils apprécient ce qu'ils ont
Prendre le temps de contempler ce pour quoi vous êtes reconnaissant n'est pas uniquement la bonne chose à faire. Cela améliore aussi votre humeur, parce que cela réduit votre taux de cortisol, l'hormone responsable du stress, de 23%. Une recherche menée à Davis, l'Université de Californie, a montré que les gens qui travaillent quotidiennement à cultiver une attitude de gratitude, connaissent une amélioration de leur humeur, de leur énergie, de leur bien-être physique. Il est probable que des niveaux inférieurs de cortisone ont joué un rôle majeur dans cela.
Ils évitent de se demander "Que faire si..?"
Les phrases comme "Que faire si ?" jète de l'huile sur le feu du stress et de l'inquiétude. Les choses peuvent aller dans plus d'un million de directions différentes et plus vous passez de temps à vous inquiéter des possibilités, moins vous en dépensez à vous focaliser sur l'action à entreprendre pour rester calme et contrôler votre stress. Les gens calmes savent que se demander "Que faire si..." ne fera que les emmener vers des frontières où ils ne veulent pas et n'ont pas besoin d'aller.
Ils restent positifs
Les pensées positives aident à réduire le stress à une intermittence en focalisant l'attention du cerveau sur quelque chose qui ne produit absolument aucun stress. Vous devez aider un peu votre cerveau vagabond en sélectionnant quelque chose de positif à laquelle penser. Toute pensée positive recentrera votre attention. Quand les choses se passent bien et que votre humeur est bonne, c'est relativement facile. Mais quand les choses tournent mal, et que votre esprit est inondé de pensées négatives, cela peut devenir un défi. Dans ces moments, pensez à votre journée et identifiez une chose positive qui s'est produite, aussi petite soit-elle. Si vous ne pouvez penser à quelque chose dans la journée, réfléchissez à la journée précédente ou même à la semaine précédente. Ou alors peut-être attendez-vous un évènement excitant sur lequel focaliser votre attention. Il s'agit ici pour vous de disposer de quelque chose de positif sur lequel déplacer votre attention quand vos pensées deviennent négatives.
Ils se déconnectent
Étant donnée l'importance de maintenir le stress à une intermittence, il est facile de voir comment le fait de prendre régulièrement du temps libre peut aider à maîtriser son stress. Quand vous vous rendez disponible à votre travail 24/7, vous vous exposez à un barrage constant de facteurs de stress. Vous forcer à rester hors ligne et même à éteindre votre mobile accorde à votre corps une rupture vis-à-vis d'une source constante de stress. Des études ont montré qu'une chose aussi simple qu'une pause dans la lecture de votre courriel, peut diminuer le niveau de stress.
La technologie permet une communication permanente et sous-entend votre disponibilité 24/7. Il est extrêmement difficile de profiter d'un moment sans stress, loin du travail quand un courriel qui change le cours de vos pensées, peut vous ramener (comprendre : stresser) au boulot juste en arrivant sur votre mobile, et ce à n'importe quel moment. Si vous détacher des communications liées au travail les soirs de semaine est un trop grand défi, alors qu'en est-il du week-end ? Choisissez des blocs de temps pendant lesquels vous coupez le cordon et où vous vous déconnectez. Vous serez étonné de la façon dont ces pauses sont rafraîchissantes et comme elles réduisent le stress en installant une recharge mental dans votre agenda hebdomadaire. Si vous vous inquiétez des répercussions négatives en prenant ce pas, essayez d'abord de le faire à des moments où vous avez peu de chances d'être contacté — peut-être un dimanche matin par exemple. À mesure que vous serez plus à l'aise avec cela et que vos collaborateurs auront accepté le moment où vous êtes hors ligne, étendez progressivement le temps que vous passez loin des technologies.
Ils limitent leur absorption de caféine
Boire de la caféine augmente la libération d'adrénaline. L'adrénaline est la source de l'effet "marche ou crève", un mécanisme de survie qui vous oblige à rester debout et combattre ou fuir vers les hauteurs quand vous êtes confronté à une menace. Le mécanisme du "marche ou crève" évite la pensée rationnelle en faveur d'une réponse plus rapide. C'est super quand un ours vous poursuit mais pas tellement quand vous répondez à un courriel un peu sec. Quand la caféine met votre cerveau et votre corps dans un tel état de stress exacerbé, vos émotions dominent votre comportement. Le stress que la caféine crée est loin d'être intermittent, dans la mesure où sa durée plus ou moins longue, lui permet de prendre du temps avant de sortir de votre corps.
Ils dorment
Je l'ai matraqué depuis des années et je n'en dirais certainement jamais assez sur l'importance du sommeil dans l'augmentation de l'intelligence émotionnelle et dans votre gestion des niveaux de stress. Quand vous dormez, votre cerveau se recharge littéralement, navigant entre les souvenirs accumulés de la journée et les classant ou les éliminant (ce qui cause les rêves), ainsi vous vous réveillez alerte et l'esprit clair. Votre contrôle de vous-même, votre attention et votre mémoire sont tous diminués quand vous n'avez pas assez —ou pas la bonne qualité —de sommeil. Le manque de sommeil augmente votre niveau d'hormones de stress, même sans facteur de stress. Les projets stressants vous donnent souvent l'impression de ne pas avoir le temps de dormir, mais prendre le temps d'avoir une nuit de sommeil décente est souvent la seule chose qui vous sépare de garder les choses sous contrôle.
Ils écrasent les considérations négatives
Une grande étape dans la gestion du stress implique d'arrêter les considérations négatives à leurs sources. Plus vous ruminez ces pensées négatives, plus de force vous leur donnez. La plupart de nos pensées négatives ne sont que des pensées—pas des faits. Quand vous en venez à croire aux choses négatives et pessimistes que votre voix intérieure vous murmure, c'est qu'il est temps d'arrêter et d'écrire. Vous devez littéralement cesser ce que vous faites et écrire tout ce que vous pensez. Une fois que vous avez pris ce moment pour ralentir l'élan négatif de vos pensées, vous serez plus rationnel et clairvoyant pour évaluer leur véracité.
Gagez que vos considérations ne sont pas vraies chaque fois que vous utilisez des mots tels que "jamais", "pire", "déjà" etc. Si vos déclarations ressemblent toujours à des faits une fois sur le papier, montrez-les à un ami ou un collègue en qui vous avez confiance et voyez si il ou elle est d'accord avec vous. Alors la vérité apparaîtra certainement. Quand il vous semble que quelque chose arrive toujours ou jamais, c'est juste la tendance naturelle au danger de votre cerveau qui gonfle la fréquence perçue ou la sévérité d'un évènement. Identifier ou étiqueter vos pensées en tant que pensées pour les distinguer des faits, vous aidera à échapper au cycle de la négativité et à avancer vers une nouvelle perspective plus positive.
Ils recadrent leur perspective
Le stress et l'inquiétude sont alimentés par notre perception erronée des évènements. Il est aisé de penser que des échéances irréalistes, des patrons impitoyables et la circulation hors de contrôle sont les raisons pour lesquelles nous sommes, tout le temps, si stressés. Vous ne pouvez pas contrôler les circonstances, mais vous pouvez contrôlez comment vous y répondez. Alors avant de passer trop de temps à ressasser quelque chose, prenez une minute pour mettre la situation en perspective. Si vous n'êtes pas sûr de le faire, essayer de trouver des indicateurs que votre anxiété peut ne pas être proportionnelle au facteur de stress. Si vous pensez de manière large à des phrases comme "Tout se passe mal" ou "Rien ne va marcher", alors vous devez recadrer la situation. Une excellente façon de corriger ce type de pensée improductive est de lister les choses spécifiques qui se passent mal ou qui ne fonctionnent effectivement pas. Vous n'obtiendrez probablement que certaines choses—pas toutes—et la portée de ces facteurs de stress vous semblera bien plus limitée qu'il n'y paraissait initialement.
Ils respirent
La façon la plus facile de rendre le stress intermittent repose sur quelque chose que vous devez déjà faire tous les jours quoi qu'il arrive : respirer. La pratique d'être dans l'instant présent avec votre respiration va entraîner votre cerveau à se focaliser uniquement sur la tâche courante et dégager le démon du stress collé à votre dos. Quand vous vous sentez stressé, prenez deux minutes pour vous concentrer sur votre respiration. Fermez les portes, éloignez toutes les distractions, et asseyez-vous sur une chaise pour respirer. L'objectif est de consacrer tout ce temps, focalisé seulement sur votre respiration, ce qui empêchera votre esprit de s'aventurer. Pensez à ce que vous ressentez quand vous inspirez puis expirez. Cela semble simple, mais c'est difficile à faire plus d'une minute ou deux. C'est même bien si vous êtes distrait par une autre pensée. Cela arrivera forcément au début, recentrez-vous juste sur votre respiration. Si essayer de vous concentrer sur votre respiration s'avère être une véritable lutte, essayez de compter chaque respiration jusqu'à 20, et recommencez à partir de 1. Ne vous inquiétez pas de perdre le compte, vous pouvez toujours recommencer.
Cette tâche peut sembler trop facile ou même un peu stupide, mais vous serez surpris du calme que vous ressentirez après cela et comme il vous sera plus facile de laisser aller des pensées distrayantes qui semblaient s'être logées de manière permanente dans votre cerveau.
Ils utilisent leur support
Il est tentant mais tout-à-fait inefficace d'essayer de tout gérer par soi-même. Pour être calme et productif, vous devez reconnaître vos points faibles et demander de l'aide quand vous en avez besoin. Cela signifie vous appuyer sur votre support quand une situation est assez difficile pour que vous vous sentiez dépassé. Tout le monde a quelqu'un à son boulot et/ou en dehors qui est dans son équipe, en constitue la racine et est toujours prêt à aider afin de tirer le meilleur d'une situation difficile. Identifier ces individus dans votre vie et faites l'effort de solliciter leur perspicacité et leur assistance quand vous en avez besoin. Quelque chose d'aussi simple que parler de vos angoisses produira un exutoire à votre anxiété et votre stress, et vous apportera une nouvelle perspective à la situation. La plupart du temps, d'autres personnes peuvent voir une solution qui vous échappait parce qu'elles ne sont pas émotionnellement impliquées dans la dite situation. Demander de l'aide atténue votre stress et renforce vos relations avec ceux sur qui vous pouvez compter.
Votre capacité à gérer vos émotions et rester calme sous la pression a un lien direct avec vos performances. Des recherches auprès de plus d'un million de personnes ont été menées, et il a été découvert que 90% des meilleurs acteurs sont doués pour gérer leurs émotions en temps de stress afin de rester calme et garder les choses sous contrôle.
Peut-être avez-vous déjà lu quelques résumés de recherches surprenantes explorant les ravages que le stress peut causer sur la santé physique et mentale (comme l'étude de l'Université de Yale, qui a constaté qu'un stress prolongé provoque une dégénérescence dans la région du cerveau responsable du contrôle de soi). La chose délicate au sujet du stress (et l'anxiété qui va avec) est que c'est une émotion absolument nécessaire. Nos cerveaux sont branchés de telle sorte qu'il nous est difficile d'agir si nous ne nous sentons pas, dans une certaine mesure, dans cet état émotionnel.
En fait, la performance atteint son point culminant sous une activité accrue qui survient à des niveaux modérés de stress. Tant qu'il n'est pas prolongé, le stress est sans risque.
La Recherche à l'Université de Berkeley, Californie révèle un envers à l'expérimentation de niveaux modérés de stress. Mais elle renforce aussi l'importance de garder le stress sous contrôle. L'étude, menée par la chercheuse postdoctoral Elizabeth Kirby, a montré que l'apparition du stress attire le cerveau vers l'accroissement de nouvelles cellules responsables de l'amélioration de la mémoire. Cependant, cet effet est seulement observé quand le stress est intermittent. Dès que le stress se poursuit au-delà de quelques instants dans un état prolongé, il annihile la capacité du cerveau à développer de nouvelles cellules.
"Je pense que les évènements stressants par intermittence sont probablement ce qui garde le cerveau le plus en alerte, or on est bien plus performant quand on est en alerte" déclare le Dr Kirby. Pour les animaux, le stress intermittent représente la majeure partie de ce qu'ils expérimentent, sous la forme de menaces physiques dans leur environnement immédiat. Il y a longtemps, c'était aussi le cas des humains. Alors que le cerveau humain a évolué et a gagné en complexité, nous avons développé notre capacité à nous inquiéter et à persévérer durant les évènements qui génèrent de fréquentes expériences de stress prolongé.
Outre l'augmentation de vos risques de maladies cardiaques, de dépressions et d'obésité, le stress diminue vos performances cognitives. Heureusement, cependant, à moins qu'un lion ne vous poursuive, le plus gros de votre stress demeure subjectif et sous votre contrôle. Les plus performants d'entre nous ont des stratégies bien huilées auxquelles ils font appel dans les situations stressantes. Cela diminue leur niveau de stress indépendamment de ce qui arrive dans leur environnement, confirmant que le stress qu'ils vivent est intermittent et non prolongé.
Bien que j'ai parcouru nombre des stratégies efficientes que les gens qui réussissent utilisent quand ils sont confrontés au stress, ce qui suit, en constitue dix des meilleures. Certaines de ces stratégies peuvent sembler évidentes, mais le vrai défi consiste à reconnaître quand vous avez besoin de les utiliser et avoir les moyens de le faire en dépit du stress.
Ils apprécient ce qu'ils ont
Prendre le temps de contempler ce pour quoi vous êtes reconnaissant n'est pas uniquement la bonne chose à faire. Cela améliore aussi votre humeur, parce que cela réduit votre taux de cortisol, l'hormone responsable du stress, de 23%. Une recherche menée à Davis, l'Université de Californie, a montré que les gens qui travaillent quotidiennement à cultiver une attitude de gratitude, connaissent une amélioration de leur humeur, de leur énergie, de leur bien-être physique. Il est probable que des niveaux inférieurs de cortisone ont joué un rôle majeur dans cela.
Ils évitent de se demander "Que faire si..?"
Les phrases comme "Que faire si ?" jète de l'huile sur le feu du stress et de l'inquiétude. Les choses peuvent aller dans plus d'un million de directions différentes et plus vous passez de temps à vous inquiéter des possibilités, moins vous en dépensez à vous focaliser sur l'action à entreprendre pour rester calme et contrôler votre stress. Les gens calmes savent que se demander "Que faire si..." ne fera que les emmener vers des frontières où ils ne veulent pas et n'ont pas besoin d'aller.
Ils restent positifs
Les pensées positives aident à réduire le stress à une intermittence en focalisant l'attention du cerveau sur quelque chose qui ne produit absolument aucun stress. Vous devez aider un peu votre cerveau vagabond en sélectionnant quelque chose de positif à laquelle penser. Toute pensée positive recentrera votre attention. Quand les choses se passent bien et que votre humeur est bonne, c'est relativement facile. Mais quand les choses tournent mal, et que votre esprit est inondé de pensées négatives, cela peut devenir un défi. Dans ces moments, pensez à votre journée et identifiez une chose positive qui s'est produite, aussi petite soit-elle. Si vous ne pouvez penser à quelque chose dans la journée, réfléchissez à la journée précédente ou même à la semaine précédente. Ou alors peut-être attendez-vous un évènement excitant sur lequel focaliser votre attention. Il s'agit ici pour vous de disposer de quelque chose de positif sur lequel déplacer votre attention quand vos pensées deviennent négatives.
Ils se déconnectent
Étant donnée l'importance de maintenir le stress à une intermittence, il est facile de voir comment le fait de prendre régulièrement du temps libre peut aider à maîtriser son stress. Quand vous vous rendez disponible à votre travail 24/7, vous vous exposez à un barrage constant de facteurs de stress. Vous forcer à rester hors ligne et même à éteindre votre mobile accorde à votre corps une rupture vis-à-vis d'une source constante de stress. Des études ont montré qu'une chose aussi simple qu'une pause dans la lecture de votre courriel, peut diminuer le niveau de stress.
La technologie permet une communication permanente et sous-entend votre disponibilité 24/7. Il est extrêmement difficile de profiter d'un moment sans stress, loin du travail quand un courriel qui change le cours de vos pensées, peut vous ramener (comprendre : stresser) au boulot juste en arrivant sur votre mobile, et ce à n'importe quel moment. Si vous détacher des communications liées au travail les soirs de semaine est un trop grand défi, alors qu'en est-il du week-end ? Choisissez des blocs de temps pendant lesquels vous coupez le cordon et où vous vous déconnectez. Vous serez étonné de la façon dont ces pauses sont rafraîchissantes et comme elles réduisent le stress en installant une recharge mental dans votre agenda hebdomadaire. Si vous vous inquiétez des répercussions négatives en prenant ce pas, essayez d'abord de le faire à des moments où vous avez peu de chances d'être contacté — peut-être un dimanche matin par exemple. À mesure que vous serez plus à l'aise avec cela et que vos collaborateurs auront accepté le moment où vous êtes hors ligne, étendez progressivement le temps que vous passez loin des technologies.
Ils limitent leur absorption de caféine
Boire de la caféine augmente la libération d'adrénaline. L'adrénaline est la source de l'effet "marche ou crève", un mécanisme de survie qui vous oblige à rester debout et combattre ou fuir vers les hauteurs quand vous êtes confronté à une menace. Le mécanisme du "marche ou crève" évite la pensée rationnelle en faveur d'une réponse plus rapide. C'est super quand un ours vous poursuit mais pas tellement quand vous répondez à un courriel un peu sec. Quand la caféine met votre cerveau et votre corps dans un tel état de stress exacerbé, vos émotions dominent votre comportement. Le stress que la caféine crée est loin d'être intermittent, dans la mesure où sa durée plus ou moins longue, lui permet de prendre du temps avant de sortir de votre corps.
Ils dorment
Je l'ai matraqué depuis des années et je n'en dirais certainement jamais assez sur l'importance du sommeil dans l'augmentation de l'intelligence émotionnelle et dans votre gestion des niveaux de stress. Quand vous dormez, votre cerveau se recharge littéralement, navigant entre les souvenirs accumulés de la journée et les classant ou les éliminant (ce qui cause les rêves), ainsi vous vous réveillez alerte et l'esprit clair. Votre contrôle de vous-même, votre attention et votre mémoire sont tous diminués quand vous n'avez pas assez —ou pas la bonne qualité —de sommeil. Le manque de sommeil augmente votre niveau d'hormones de stress, même sans facteur de stress. Les projets stressants vous donnent souvent l'impression de ne pas avoir le temps de dormir, mais prendre le temps d'avoir une nuit de sommeil décente est souvent la seule chose qui vous sépare de garder les choses sous contrôle.
Ils écrasent les considérations négatives
Une grande étape dans la gestion du stress implique d'arrêter les considérations négatives à leurs sources. Plus vous ruminez ces pensées négatives, plus de force vous leur donnez. La plupart de nos pensées négatives ne sont que des pensées—pas des faits. Quand vous en venez à croire aux choses négatives et pessimistes que votre voix intérieure vous murmure, c'est qu'il est temps d'arrêter et d'écrire. Vous devez littéralement cesser ce que vous faites et écrire tout ce que vous pensez. Une fois que vous avez pris ce moment pour ralentir l'élan négatif de vos pensées, vous serez plus rationnel et clairvoyant pour évaluer leur véracité.
Gagez que vos considérations ne sont pas vraies chaque fois que vous utilisez des mots tels que "jamais", "pire", "déjà" etc. Si vos déclarations ressemblent toujours à des faits une fois sur le papier, montrez-les à un ami ou un collègue en qui vous avez confiance et voyez si il ou elle est d'accord avec vous. Alors la vérité apparaîtra certainement. Quand il vous semble que quelque chose arrive toujours ou jamais, c'est juste la tendance naturelle au danger de votre cerveau qui gonfle la fréquence perçue ou la sévérité d'un évènement. Identifier ou étiqueter vos pensées en tant que pensées pour les distinguer des faits, vous aidera à échapper au cycle de la négativité et à avancer vers une nouvelle perspective plus positive.
Ils recadrent leur perspective
Le stress et l'inquiétude sont alimentés par notre perception erronée des évènements. Il est aisé de penser que des échéances irréalistes, des patrons impitoyables et la circulation hors de contrôle sont les raisons pour lesquelles nous sommes, tout le temps, si stressés. Vous ne pouvez pas contrôler les circonstances, mais vous pouvez contrôlez comment vous y répondez. Alors avant de passer trop de temps à ressasser quelque chose, prenez une minute pour mettre la situation en perspective. Si vous n'êtes pas sûr de le faire, essayer de trouver des indicateurs que votre anxiété peut ne pas être proportionnelle au facteur de stress. Si vous pensez de manière large à des phrases comme "Tout se passe mal" ou "Rien ne va marcher", alors vous devez recadrer la situation. Une excellente façon de corriger ce type de pensée improductive est de lister les choses spécifiques qui se passent mal ou qui ne fonctionnent effectivement pas. Vous n'obtiendrez probablement que certaines choses—pas toutes—et la portée de ces facteurs de stress vous semblera bien plus limitée qu'il n'y paraissait initialement.
Ils respirent
La façon la plus facile de rendre le stress intermittent repose sur quelque chose que vous devez déjà faire tous les jours quoi qu'il arrive : respirer. La pratique d'être dans l'instant présent avec votre respiration va entraîner votre cerveau à se focaliser uniquement sur la tâche courante et dégager le démon du stress collé à votre dos. Quand vous vous sentez stressé, prenez deux minutes pour vous concentrer sur votre respiration. Fermez les portes, éloignez toutes les distractions, et asseyez-vous sur une chaise pour respirer. L'objectif est de consacrer tout ce temps, focalisé seulement sur votre respiration, ce qui empêchera votre esprit de s'aventurer. Pensez à ce que vous ressentez quand vous inspirez puis expirez. Cela semble simple, mais c'est difficile à faire plus d'une minute ou deux. C'est même bien si vous êtes distrait par une autre pensée. Cela arrivera forcément au début, recentrez-vous juste sur votre respiration. Si essayer de vous concentrer sur votre respiration s'avère être une véritable lutte, essayez de compter chaque respiration jusqu'à 20, et recommencez à partir de 1. Ne vous inquiétez pas de perdre le compte, vous pouvez toujours recommencer.
Cette tâche peut sembler trop facile ou même un peu stupide, mais vous serez surpris du calme que vous ressentirez après cela et comme il vous sera plus facile de laisser aller des pensées distrayantes qui semblaient s'être logées de manière permanente dans votre cerveau.
Ils utilisent leur support
Il est tentant mais tout-à-fait inefficace d'essayer de tout gérer par soi-même. Pour être calme et productif, vous devez reconnaître vos points faibles et demander de l'aide quand vous en avez besoin. Cela signifie vous appuyer sur votre support quand une situation est assez difficile pour que vous vous sentiez dépassé. Tout le monde a quelqu'un à son boulot et/ou en dehors qui est dans son équipe, en constitue la racine et est toujours prêt à aider afin de tirer le meilleur d'une situation difficile. Identifier ces individus dans votre vie et faites l'effort de solliciter leur perspicacité et leur assistance quand vous en avez besoin. Quelque chose d'aussi simple que parler de vos angoisses produira un exutoire à votre anxiété et votre stress, et vous apportera une nouvelle perspective à la situation. La plupart du temps, d'autres personnes peuvent voir une solution qui vous échappait parce qu'elles ne sont pas émotionnellement impliquées dans la dite situation. Demander de l'aide atténue votre stress et renforce vos relations avec ceux sur qui vous pouvez compter.
Submitted by Consultant Nū on Thu, 11/24/2016 - 01:49
“Il faut que je commence mon article... dès que j'aurais regardé mon profil sur facebook.”
“Je devrais faire mon sport, mais je suis pas vraiment d'humeur”.
“Je sais que j'ai une pile de boulot à rattraper mais là il faut vraiment que je vois ce dernier épisode de Game Of Thrones”.
Cela vous semble-t-il familier ? Oui ? Hé bien, c'est ça la procrastination.
Les statistiques tendent à démontrer qu'elle concerne 20% de la population. Soit 1 personne sur 5 et apparemment cela n'a fait qu'augmenter ces 30 dernières années.
Pourquoi procrastinons-nous ? Est-ce la paresse ou la peur de l'échec ? Sommes-nous des perfectionnistes qui ne commencent un boulot qu'une fois que les tous les moindres détails sont en place ? Ou peut-être paniquons-nous trop facilement ou nous sommes vite distraits dès qu'une chose importante doit être faite...
Quelles que puissent en être les raisons, il demeure qu'elles nous ralentissent et nous empêchent d'atteindre nos objectifs personnels ou professionnels.
Mais heureusement, il existe quelques moyens de maîtriser cette fâcheuse habitude.
Voici quelques petites méthodes simplissimes à mettre en oeuvre, afin de vous aider.
1. Respirez.
Vous vous sentirez beaucoup mieux en quelques instants si vous prenez le temps de faire quelques profondes inspirations.
Envoyer plus d'oxygène au cerveau et évacuer la tension, vous aide à être plus calme et concentré(e) même quand la situation que vous gérez est particulièrement anxiogène.
2. Listez tout ça.
Commencez par lister chaque tâche qui doivent être faites, écrivez absolument tout ce qui vous vient à l'esprit. Classez les éléments de votre liste par ordre de priorité et selon une deadline.
Essayez de décomposer les plus grands projets en petites parties pour les rendre plus faciles à accomplir. À côté de chaque tâche, définissez un intervalle de temps estimé. Cela vous donnera la clarté pour accomplir chaque tâche d'une manière organisée et en un temps approprié.
3. 1, 2, 3. Allez.
Votre liste bien organisée est face à vous et il est temps de mettre en pratique.
1, 2, 3, c'est une tactique que nous utilisons avec nos enfants, la 3ème étant la menace ultime. Alors (fermez les yeux et visualisez cela en grosses lettres, "FAIS-LE MAINTENANT") comptez jusqu'à 3 et allez-y toutes affaires cessantes ! N'hésitez plus et foncez.
Ne comptez pas les minutes, faites que les minutes comptent. Ne perdez pas votre élan une fois que vous l'aurez.
4. Validez.
Maintenant voici le meilleur moment, faites une grosse croix rouge dans la case qui précède toutes les tâches que vous avez accomplies. Regarder chaque case cochée progressivement dans la journée est la meilleure récompense que vous puissiez demander et cela vous encouragera à poursuivre.
5. Quittez.
Facebook, twitter, votre portable, votre tablette, les ventes privées, Netflix… les distractions sont pratiquement inévitables. Rien d'étonnant que tant d'entre nous soient devenus accrocs.
Éteignez tout dans la mesure du possible. Offrez-vous 3 ou 4 petits temps de pause par jour, qu'il s'agisse d'un casse-croûte, d'une redbull, d'un rapide coup d'œil sur Facebook, d'un super sac Marc Jacob en vente sur un site de ventes privées...
Allez-y, mais n'oubliez pas de garder votre élan et de ne surtout pas vous laisser emporter.
6. Ne paniquez pas.
Si ne vous n'accomplissez pas toutes vos tâches en une seule journée, étendez-les sur une période de temps raisonnable. Notez tout cela sur un papier afin de pouvoir suivre.
“Il faut que je commence mon article... dès que j'aurais regardé mon profil sur facebook.”
“Je devrais faire mon sport, mais je suis pas vraiment d'humeur”.
“Je sais que j'ai une pile de boulot à rattraper mais là il faut vraiment que je vois ce dernier épisode de Game Of Thrones”.
Cela vous semble-t-il familier ? Oui ? Hé bien, c'est ça la procrastination.
Les statistiques tendent à démontrer qu'elle concerne 20% de la population. Soit 1 personne sur 5 et apparemment cela n'a fait qu'augmenter ces 30 dernières années.
Pourquoi procrastinons-nous ? Est-ce la paresse ou la peur de l'échec ? Sommes-nous des perfectionnistes qui ne commencent un boulot qu'une fois que les tous les moindres détails sont en place ? Ou peut-être paniquons-nous trop facilement ou nous sommes vite distraits dès qu'une chose importante doit être faite...
Quelles que puissent en être les raisons, il demeure qu'elles nous ralentissent et nous empêchent d'atteindre nos objectifs personnels ou professionnels.
Mais heureusement, il existe quelques moyens de maîtriser cette fâcheuse habitude.
Voici quelques petites méthodes simplissimes à mettre en oeuvre, afin de vous aider.
1. Respirez.
Vous vous sentirez beaucoup mieux en quelques instants si vous prenez le temps de faire quelques profondes inspirations.
Envoyer plus d'oxygène au cerveau et évacuer la tension, vous aide à être plus calme et concentré(e) même quand la situation que vous gérez est particulièrement anxiogène.
2. Listez tout ça.
Commencez par lister chaque tâche qui doivent être faites, écrivez absolument tout ce qui vous vient à l'esprit. Classez les éléments de votre liste par ordre de priorité et selon une deadline.
Essayez de décomposer les plus grands projets en petites parties pour les rendre plus faciles à accomplir. À côté de chaque tâche, définissez un intervalle de temps estimé. Cela vous donnera la clarté pour accomplir chaque tâche d'une manière organisée et en un temps approprié.
3. 1, 2, 3. Allez.
Votre liste bien organisée est face à vous et il est temps de mettre en pratique.
1, 2, 3, c'est une tactique que nous utilisons avec nos enfants, la 3ème étant la menace ultime. Alors (fermez les yeux et visualisez cela en grosses lettres, "FAIS-LE MAINTENANT") comptez jusqu'à 3 et allez-y toutes affaires cessantes ! N'hésitez plus et foncez.
Ne comptez pas les minutes, faites que les minutes comptent. Ne perdez pas votre élan une fois que vous l'aurez.
4. Validez.
Maintenant voici le meilleur moment, faites une grosse croix rouge dans la case qui précède toutes les tâches que vous avez accomplies. Regarder chaque case cochée progressivement dans la journée est la meilleure récompense que vous puissiez demander et cela vous encouragera à poursuivre.
5. Quittez.
Facebook, twitter, votre portable, votre tablette, les ventes privées, Netflix… les distractions sont pratiquement inévitables. Rien d'étonnant que tant d'entre nous soient devenus accrocs.
Éteignez tout dans la mesure du possible. Offrez-vous 3 ou 4 petits temps de pause par jour, qu'il s'agisse d'un casse-croûte, d'une redbull, d'un rapide coup d'œil sur Facebook, d'un super sac Marc Jacob en vente sur un site de ventes privées...
Allez-y, mais n'oubliez pas de garder votre élan et de ne surtout pas vous laisser emporter.
6. Ne paniquez pas.
Si ne vous n'accomplissez pas toutes vos tâches en une seule journée, étendez-les sur une période de temps raisonnable. Notez tout cela sur un papier afin de pouvoir suivre.
Submitted by Consultant Nū on Tue, 10/25/2016 - 18:50
Créer sa propre entreprise n'a jamais été aussi facile. (ndlr, et on n'a jamais eu autant de raisons de le faire...) La technologie rétrécit notre monde, ouvre des marchés et rend possible pour beaucoup le fait de se lancer eux-mêmes dans leurs propres rêves.
Pourtant, beaucoup sentant l'appel de l'inspiration, ont peur de sauter le pas. Ne soyez pas de ceux qui regardent en arrière et regrettent de ne pas avoir essayer. Il vaut la peine de réfléchir à de vraies raisons de prendre le contrôle de sa vie et de ses rêves. Quelles que soient ces raisons, ne renoncez pas.
Il est temps de devenir maître de votre destin et la meilleure manière de le faire pourrait être en prenant votre carrière en main par la création de votre entreprise. Il y a d'innombrables bonnes raisons de commencer sa propre affaire et nous vous en proposons quelques-unes, ici.
1. BÉNÉFICIER DES AVANTAGES FISCAUX
Quand on reçoit un salaire, en étant donc employé par quelqu'un, on ne peut pas faire grand chose pour diminuer ses impôts. C'est ainsi. C'est tout simplement la vie, diraient certains.
Il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour y influer bien entendu - comme les plans de retraites, les reports, les comptes d'épargnes spéciaux, etc mais vos options demeurent, il faut bien le dire, assez limitées.
Lancer votre petite affaire peut changer votre rapport à la fiscalité. L'État tend aujourd'hui à aider les petites entreprises, et il se peut que cela dure (croisons les doigts !). On peut réussir à considérablement déduire ses charges à condition d'avoir un excellent expert-comptable (ou de se former à en devenir un — ce qui est plus difficile en réalité).
Un autre moyen est d'employer des membres de sa famille, ne serait-ce que pour des tâches minimes, l'argent demeure dans la maison et ainsi votre famille mobilise toute son énergie vers un objectif commun.
2. GARANTIR SA SÉCURITÉ DE L'EMPLOI
Si vous avez des compétences sérieuses dans un domaine à forte demande, vous n'avez plus vraiment d'excuse pour ne pas démarrer votre affaire.
Vous ne vous inquiéterez plus d'être licencié, ni quant à votre promotion, ni même de la monotonie de votre activité car ce sera vous le patron.
En tant que tel, l'autre avantage en plus de ne pouvoir être viré, vous prenez seul les décisions cruciales de votre société. Vous avancez et vous vous adaptez aux contextes que vous mesurez.
Beaucoup de sociétés échouent à cause de leur incapacité à évoluer; En tant qu'employé, on ne peut pas y changer grand chose. En tant que chef d'entreprise, vous disposez des ressources et des compétences nécessaires à la prise de décision pour rester compétitif.
3. DÉVELOPPER SON RÉSEAU PROFESSIONNEL
Vous êtes un passionné dans votre secteur. On pourrait penser que le seul moyen d'aller de l'avant et de se créer un vrai bon réseau avec les poids lourds de votre marché est d'en être un soi-même, mais il n'en est rien. C'est même souvent le contraire.
Vous seriez agréablement surpris du nombre de portes qu'ouvre une carte de visite de PDG, même en étant le PDG d'une petite société unipersonnelle. Parce que ce n'est pas la taille de la société qui importe aux yeux des gens, mais bien le fait de prendre son destin en main et de montrer qu'on est en mesure d'y faire face.
Et c'est un élément déterminant même en tant que collègue. Être à la tête de votre propre société indique que vous avez sensiblement plus à offrir en termes de collaborations ou de négociations — et que vous êtes forcément plus pointu dans votre secteur. Cela vous rend donc plus intéressant à connaître, cela va sans dire.
Plus votre réseau est important, plus vous êtes attractif. Veillez donc à étendre et faire grandir votre liste de contacts, partenaires, collègues et références.
4. ÉLARGIR SON FAISCEAU DE COMPÉTENCES
Admettez-le —vous vous ennuyez dans votre boulot actuel beaucoup plus souvent que vous ne voudriez.
Pourquoi ? Parce que lorsque vous travaillez pour quelqu'un, vous disposez d'une bonne excuse pour négliger l'acquisition de nouvelles compétences. Si quelqu'un vient à vous pour faire quelque chose pour laquelle vous ne justifiez d'aucune expérience, vous la re-dirigez vers la "bonne" personne.
Mais qu'arrive-t-il quand le dernier recours, c'est vous ? Quand c'est votre propre affaire, vous apprenez vite à devenir la "bonne" personne pour tous les boulots.
Vous avez certainement déjà entendu l'adage, "si vous voulez qu'une chose soit bien faite, faites-la vous-même". A partir de maintenant, incarnez toujours cela. En étant patron de PME, vous développez beaucoup de vos cordes. Apprendre de nouvelles choses vous rend plus exigeant, et être exigeant vous fait acquérir de nouveaux savoirs.
Il ne s'agit plus seulement de réussir sa vie professionnelle, mais bien de réussir sa vie.
5. DEVENIR UN EXPERT
Votre détermination à apprendre plus, doit nécessairement vous porter beaucoup plus loin que la seule maîtrise d'Excel.
En tant que patron, vous ne deviendrez pas seulement plus compétent, vous serez forcément un expert dans le domaine qui vous occupe et vous passionne.
Peut-être qu'aujourd'hui vous barboter un peu dans le graphisme par exemple mais vous n'êtes certes pas payé pour cela. Dans votre propre boîte, vous pouvez endosser pleinement cette prérogative — et être payé pour !
Et une chose importante ! Souvenez-vous bien des avantages fiscaux — ils deviennent très utiles pour des formations, prendre des cours dans les domaines pour lesquels vous souhaitez devenir un expert. Acquérez et mettez vos certifications à jour, faites-vous un portfolio et découvrez jusqu'à quel niveau d'expertise vous êtes réellement en mesure d'arriver.
Le top, c'est que vous ne dépendez de personne d'autre que vous pour saisir cette chance; c'est à vous et vous seul, qu'il revient de vous la donner.
6. RENCONTRER DES MENTORS
Le réseautage est une chose qui s'avère extraordinaire quand on veut sélectionner sur sa tablette des gens à inviter à sa prochaine convention. Néanmoins, ne serait-il pas encore mieux de trouver des vrais mentors dans votre sphère ? On peut trouver des gens désireux de venir en aide à de jeunes entrepreneurs pleins d'enthousiasme, pour apprendre les ficelles du métier.
C'est aussi un moyen de fonder des relations durables avec des collègues qui se distinguent professionnellement et qui ne vous auraient pas accordé la moindre importance sans cela.
Diriger votre affaire vous donnera aussi plus de confiance pour trouver des mentors capables de répondre à des questions cruciales pour votre succès. La nécessité reste un excellent motivateur.
7. TESTER SA DÉTERMINATION
Vous avez tout ce qu'il faut pour lancer votre affaire. Vous l'avez toujours pensé.
Pourtant, vous êtes encore là, à enrichir quelqu'un d'autre que vous-même. Pourquoi ? Parce que vous tardez à franchir ce pas qui prouverait que vous avez bel et bien tout ce qu'il faut.
La réussite n'est pas qu'une question d'inspiration; selon beaucoup, la détermination serait même le seul vrai facteur.
On a tous connu un gamin à l'école qui prétendait qu'il aurait pu avoir un 18/20 si il avait révisé, mais qui s'est contenté d'un 15/20. Ne soyez pas ce gamin. Vous valez mieux que ça.
Prouvez-vous à vous-même que vous avez la détermination nécessaire au véritable succès, et à enfin tenir sur vos deux pieds.
8. APPRENDRE L'ESTIME DE SOI
Tester sa propre détermination mène forcément à l'autre meilleure raison de lancer votre affaire : apprendre l'estime de soi.
Ce n'est pas seulement la détermination qui rendra votre chemin vers l'estime de vous-même plus doux.
Pensez au nombre de fois par le passé, où vous avez dû mettre votre propre estime de côté pour satisfaire aux souhaits de votre patron, de votre responsable ou d'un client.
Évidemment, vous devrez faire des concessions, une fois à la tête de votre entreprise — mais vous serez pleinement aux commandes sur quand, où et comment ces concessions s'appliqueront. Vous serez le pilote, ce qui implique la responsabilité de vos propres décisions; et vous découvrirez qu'une plus grande responsabilité mène également à plus d'estime de soi.
9. CRÉER DE L'EMPLOI
(Comme disent les Américains, ndlr) Vous pouvez faire partie du problème ou faire partie de la solution. Le marché du travail se présente assez mal ces temps-ci, et fonder votre affaire peut générer de la sécurité de l'emploi pour d'autres personnes que vous seul.
Amenez de nouvelles idées, ou de nouvelles stratégies qui peuvent décoller. Au lieu de les alimenter pour votre patron et le laisser en tirer tous les bénéfices, soyez votre propre patron — et débauchez le talent autour de vous, qui vous accompagnera sur le chemin du succès.
Les petites entreprises créent de l'emploi et tissent des liens solides en renforçant la communauté. Soyez un vecteur de changement dans votre communauté.
10. ACQUÉRIR UNE INDÉPENDANCE FINANCIÈRE
L'indépendance financière ressemble pour beaucoup à un rêve inaccessible. Quand vous débutez l'activité de votre société, cela ne peut demeurer un rêve.
Vous tenterez le pire en prenant des risques, en décidant des investissements et dépenses — mais vous récolterez aussi les fruits et bénéfices de votre dur labeur.
Vous n'aurez plus à attendre des primes sujettes aux caprices de votre responsable ou du succès éventuel de la boîte qui vous emploie. Vous serez le seul facteur déterminant et vous ne souffrirez pas non plus de voir votre réussite économique empêchée par le renoncement d'un membre de votre équipe.
11. FAÇONNER LE MARCHÉ
Qui ne s'est pas assis un jour pour refaire le monde, réfléchir à la façon d'améliorer son domaine d'activité ?
"Si quelqu'un pouvait y aller et faire ceci ou cela", se dit-on toujours...
Arrêtez d'y penser et faites-le vous-mêmes. Si vous avez des idées qui peuvent révolutionner le marché, le moment est venu de les mettre à l'épreuve. Peut-être ne marcheront-elles pas toutes, certaines oui, mais d'une manière ou d'une autre vous pouvez agir ou continuer à analyser, assis sur votre fauteuil.
Le fait est que vous avez votre chance — toutes les opportunités possibles — pour laisser une empreinte dans le business.
12. PARTAGER SON HISTOIRE
Quand vous lancez votre entreprise, elle devient une extension de vous-même. Votre histoire — l'histoire de votre vie, de vos rêves, de vos objectifs — deviennent l'histoire de votre entreprise.
Commencer votre affaire vous donne l'opportunité de mettre votre histoire au coeur de la scène. Il est temps de ne plus être une note de bas de page dans l'histoire d'un autre, et d'assumer l'écriture de la vôtre.
Vous viendrez, après des années, à contempler vos réussites et échecs avec une affection particulière, parce que vous les avez choisis — vous ne vous êtes pas assis paresseusement, pour laisser qui que ce soit l'écrire pour vous.
13. ACQUÉRIR UNE FIERTÉ
Tout le monde devrait ressentir de la fierté dans son activité, et nul ne ressent plus de fierté pour ce qu'il fait que celui qui est à la tête de son entreprise. Quand votre entreprise réussit, cela se reflète directement sur vous. Quand vous risquez la faillite pour obtenir une recette, c'est votre risque — et la source même de votre fierté.
Lorsque vous travaillez dans une grande entreprise, vous pouvez être fier de votre poste, de votre présentation hebdomadaire, de votre évolution mais rien de tout cela n'est comparable avec le sentiment de fierté au succès, important ou modeste, de votre propre société. Vous serez fier de vos réalisations, bien entendu. Vous serez bien plus fier encore de vous être enfin lancé.
14. FONDER UN HÉRITAGE
Initier votre propre affaire vous donne la possibilité de raconter votre histoire, d'être votre patron et dessiner votre avenir. Mais cela produit une autre chose déterminante.
Cela vous ouvre la possibilité de fonder un héritage à transmettre à vos enfants ainsi qu'aux leurs. Vous partez de zéro mais eux n'auront plus à le faire. Vos petites victoires durement remportées aujourd'hui peuvent jeter les bases d'un empire pour le futur de toute votre descendance.
Vous pouvez générer un beau salaire dès à présent mais l'argent est sans commune mesure avec votre héritage. Cela peut être une excellente manière pour vos enfants de faire leur propre chemin dans le monde.
Une affaire établie n'est pas tout ce que vous laissez. Vous léguez aussi votre exemple à vos enfants, afin de leur rappeler que leur succès dépend d'eux-mêmes. La chance et le hasard peuvent aller dans tous les sens mais la détermination, la ténacité et la responsabilité sont les vraies recettes d'une vie épanouissante.
15. GAGNER EN RECONNAISSANCE
La reconnaissance, dans votre entreprise actuelle, peut s'apparenter à une photo de vous sur le mur en tant qu'employé du mois. Ou peut-être, est-ce plus — une invitation à un dîner de l'entreprise ou à une énorme promotion.
Cependant, à moins d'être assez haut placé dans votre marché vous n'obtiendrez pas le type de reconnaissance auquel on peut aspirer en tant que chef d'entreprise.
Vous n'êtes pas uniquement un rouage qui fait bien tourner la machine, vous êtes un membre de la société capable de contribuer de manière significative et durable, et donc être reconnu pour vos accomplissements tout aussi significatifs et durables.
Faites-vous votre place dans votre domaine et au sein de votre communauté et découvrez ce que signifie la vraie reconnaissance.
16. INSPIRER LES AUTRES
À l'heure actuelle, vous creusez profond pour puiser l'inspiration nécessaire à votre envol. Et il est très probable que vous vous soyez déjà tourné vers d'autres personnes et leurs success-story inspirantes afin de nourrir votre motivation. Ne serait-il pas génial de se dire qu'un jour, votre propre histoire puisse inspirer un autre battant, tout comme vous ?
La reconnaissance, c'est d'être reconnu par ses pairs parce que vous avez produit un impact conséquent. Mais parfois, l'impact le plus important que nous puissions produire est d'ordre personnel. Inspirez celui qui vous suit, le prochain génie, le prochain magnat — et commencez dès aujourd'hui en mettant en action votre business plan.
Vous passerez de celui qui cherche un mentor à celui qui en est un, et c'est un sentiment incroyablement gratifiant.
17. CRÉER SA PROPRE MARQUE
Vous avez l'oeil pour ce qui est design, pour ce qui est fonctionnel, pour les gadgets ou pour la mode — vous savez voir ce que les gens aiment, et vous ne pouvez vous empêcher de critiquer les erreurs commises dans votre domaine d'expertise. Vous soupirez à chaque prise de décisions de votre patron. Et même si vous restez positif vos plans sont plus ou moins bien reçus.
Tout cela est bien beau — mais n'est-il pas temps que vous réalisiez que vous pouvez corriger toutes ces erreurs, et faire de votre vision des choses, une réalité ? Pensez-vous que cela est impossible parce que votre patron n'acceptera jamais vos idées ? C'est plus que possible — quand on est son propre patron ! Créez votre marque et faites les choses à votre façon.
Découvrez enfin si votre inspiration était juste depuis tout ce temps. Et lorsque quelque chose ne fonctionne pas, ce n'est qu'une opportunité pour affiner, améliorer ou créer quelque chose de plus exceptionnel encore. Ne soyez plus l'esclave des caprices d'une entreprise qui ne se soucie en rien de vous.
Prenez la responsabilité de votre propre succès et créez un produit, un service ou même une expérience ! que les gens aimerons.
18. EXPRIMER SA CRÉATIVITÉ
Créer votre propre marque n'est que le début. Pensez au nombre de fois que vous avez eu éclair de génie, mais que vous avez dû y renoncer parce que vous ne disposiez tout simplement pas des ressources nécessaires à lui donner vie.
Quand on est son propre patron, on peut disposer de ces ressources, et on a la possibilité de faire de ses idées, des actes. Vous ne serez plus limité à la note d'intention de la boîte parce que vous rédigerez votre propre note. Vous serez amené à prendre des risques que nul autre n'aura pris ni même pensé à prendre.
De plus, et ce n'est pas négligeable, vous bénéficierez de tout le crédit de vos intuitions créatives. Enfin, vous découvrirez que plus vous mettez en pratique votre créativité et plus d'idées encore s'affirment. La créativité est comme un muscle. L'utiliser, c'est la conserver. Le meilleur moyen de cet exercice régulier demeure la direction d'entreprise.
19. ÊTRE LE CAPITAINE DE SON PROPRE BATEAU
La vie peut être comme une mer en pleine tempête, et trop de personnes préfèrent se fier à quelqu'un d'autre pour être capitaine du vaisseau qui les sauvera.
Ne vous reléguez pas au rôle d'un quelconque second couteau. Vous vous savez avoir ce qu'il faut pour naviguer dans la tempête, pour être le capitaine de votre vie, alors pourquoi n'assumez-vous pas cette responsabilité ?
Si cela vous dit de vous aventurer dans des territoires inconnus, lancez votre affaire. Si vous préférez la jouer prudemment, faites-le tout autant. Ce qui compte c'est de pouvoir décider des choses par soi-même, faire sa propre recherche et assumer ses décisions avec confiance.
Vous ne pouvez pas faire ça quand votre sécurité dans la vie, dépend d'un patron ou d'un responsable. Vous le pouvez en étant votre propre patron.
20. CHANGER LE MONDE
Ça sonne un peu grandiloquent comme ça, c'est sûr... Mais pas tant que ça. On peut tout-à-fait changer le monde en lançant sa propre affaire.
Être une petite entreprise ne signifie pas forcément laisser une empreinte minuscule. Et certaines des entreprises les plus influentes aujourd'hui ont commencé en étant petites — comme Facebook qui est née dans la chambre d'une résidence universitaire. Elle est partie pour remodeler la façon dont les gens appréhendaient leurs interactions sociales, pour au final changer jusqu'à la manière même dont les gens vivent leurs vies.
Google a commencé tout aussi petite et nul ne peut nier qu'elle change le monde. Même si votre aventure ne devient pas une super-entreprise, cela ne signifie pas pour autant que vous n'êtes pas en position de changer le monde. Créer quelque chose qui perdure, quelque chose qui dessine votre avenir, l'avenir de votre famille ou l'avenir de votre communauté est tout autant une opportunité de changer le monde lui-même. Qui sait quels effets peuvent produire vos idées et vos objectifs ? Vous seul — et vous ne le saurez quand sautant le pas.
Il est temps d'agir. Faites un tout premier pas dès aujourd'hui. Que ce soit en élaborant un business plan, en écrivant quelques notes, en passant un appel — votre épopée commence avec ce premier pas. Ayez d'abord de petits objectifs. Félicitez-vous de les atteindre.
Vous verrez que les petits objectifs deviennent vite plus grands et ceux-là vous mèneront sur votre chemin vers la réussite.
Ces raisons sont assez motivantes — mais vous avez sans nul doute, vos propres raisons.
Méditez-les. Vous arriverez inévitablement à la seule conclusion raisonnable, selon laquelle il vous faut quelle que soit votre décision, accomplir vos rêves.
Créer sa propre entreprise n'a jamais été aussi facile. (ndlr, et on n'a jamais eu autant de raisons de le faire...) La technologie rétrécit notre monde, ouvre des marchés et rend possible pour beaucoup le fait de se lancer eux-mêmes dans leurs propres rêves.
Pourtant, beaucoup sentant l'appel de l'inspiration, ont peur de sauter le pas. Ne soyez pas de ceux qui regardent en arrière et regrettent de ne pas avoir essayer. Il vaut la peine de réfléchir à de vraies raisons de prendre le contrôle de sa vie et de ses rêves. Quelles que soient ces raisons, ne renoncez pas.
Il est temps de devenir maître de votre destin et la meilleure manière de le faire pourrait être en prenant votre carrière en main par la création de votre entreprise. Il y a d'innombrables bonnes raisons de commencer sa propre affaire et nous vous en proposons quelques-unes, ici.
1. BÉNÉFICIER DES AVANTAGES FISCAUX
Quand on reçoit un salaire, en étant donc employé par quelqu'un, on ne peut pas faire grand chose pour diminuer ses impôts. C'est ainsi. C'est tout simplement la vie, diraient certains.
Il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour y influer bien entendu - comme les plans de retraites, les reports, les comptes d'épargnes spéciaux, etc mais vos options demeurent, il faut bien le dire, assez limitées.
Lancer votre petite affaire peut changer votre rapport à la fiscalité. L'État tend aujourd'hui à aider les petites entreprises, et il se peut que cela dure (croisons les doigts !). On peut réussir à considérablement déduire ses charges à condition d'avoir un excellent expert-comptable (ou de se former à en devenir un — ce qui est plus difficile en réalité).
Un autre moyen est d'employer des membres de sa famille, ne serait-ce que pour des tâches minimes, l'argent demeure dans la maison et ainsi votre famille mobilise toute son énergie vers un objectif commun.
2. GARANTIR SA SÉCURITÉ DE L'EMPLOI
Si vous avez des compétences sérieuses dans un domaine à forte demande, vous n'avez plus vraiment d'excuse pour ne pas démarrer votre affaire.
Vous ne vous inquiéterez plus d'être licencié, ni quant à votre promotion, ni même de la monotonie de votre activité car ce sera vous le patron.
En tant que tel, l'autre avantage en plus de ne pouvoir être viré, vous prenez seul les décisions cruciales de votre société. Vous avancez et vous vous adaptez aux contextes que vous mesurez.
Beaucoup de sociétés échouent à cause de leur incapacité à évoluer; En tant qu'employé, on ne peut pas y changer grand chose. En tant que chef d'entreprise, vous disposez des ressources et des compétences nécessaires à la prise de décision pour rester compétitif.
3. DÉVELOPPER SON RÉSEAU PROFESSIONNEL
Vous êtes un passionné dans votre secteur. On pourrait penser que le seul moyen d'aller de l'avant et de se créer un vrai bon réseau avec les poids lourds de votre marché est d'en être un soi-même, mais il n'en est rien. C'est même souvent le contraire.
Vous seriez agréablement surpris du nombre de portes qu'ouvre une carte de visite de PDG, même en étant le PDG d'une petite société unipersonnelle. Parce que ce n'est pas la taille de la société qui importe aux yeux des gens, mais bien le fait de prendre son destin en main et de montrer qu'on est en mesure d'y faire face.
Et c'est un élément déterminant même en tant que collègue. Être à la tête de votre propre société indique que vous avez sensiblement plus à offrir en termes de collaborations ou de négociations — et que vous êtes forcément plus pointu dans votre secteur. Cela vous rend donc plus intéressant à connaître, cela va sans dire.
Plus votre réseau est important, plus vous êtes attractif. Veillez donc à étendre et faire grandir votre liste de contacts, partenaires, collègues et références.
4. ÉLARGIR SON FAISCEAU DE COMPÉTENCES
Admettez-le —vous vous ennuyez dans votre boulot actuel beaucoup plus souvent que vous ne voudriez.
Pourquoi ? Parce que lorsque vous travaillez pour quelqu'un, vous disposez d'une bonne excuse pour négliger l'acquisition de nouvelles compétences. Si quelqu'un vient à vous pour faire quelque chose pour laquelle vous ne justifiez d'aucune expérience, vous la re-dirigez vers la "bonne" personne.
Mais qu'arrive-t-il quand le dernier recours, c'est vous ? Quand c'est votre propre affaire, vous apprenez vite à devenir la "bonne" personne pour tous les boulots.
Vous avez certainement déjà entendu l'adage, "si vous voulez qu'une chose soit bien faite, faites-la vous-même". A partir de maintenant, incarnez toujours cela. En étant patron de PME, vous développez beaucoup de vos cordes. Apprendre de nouvelles choses vous rend plus exigeant, et être exigeant vous fait acquérir de nouveaux savoirs.
Il ne s'agit plus seulement de réussir sa vie professionnelle, mais bien de réussir sa vie.
5. DEVENIR UN EXPERT
Votre détermination à apprendre plus, doit nécessairement vous porter beaucoup plus loin que la seule maîtrise d'Excel.
En tant que patron, vous ne deviendrez pas seulement plus compétent, vous serez forcément un expert dans le domaine qui vous occupe et vous passionne.
Peut-être qu'aujourd'hui vous barboter un peu dans le graphisme par exemple mais vous n'êtes certes pas payé pour cela. Dans votre propre boîte, vous pouvez endosser pleinement cette prérogative — et être payé pour !
Et une chose importante ! Souvenez-vous bien des avantages fiscaux — ils deviennent très utiles pour des formations, prendre des cours dans les domaines pour lesquels vous souhaitez devenir un expert. Acquérez et mettez vos certifications à jour, faites-vous un portfolio et découvrez jusqu'à quel niveau d'expertise vous êtes réellement en mesure d'arriver.
Le top, c'est que vous ne dépendez de personne d'autre que vous pour saisir cette chance; c'est à vous et vous seul, qu'il revient de vous la donner.
6. RENCONTRER DES MENTORS
Le réseautage est une chose qui s'avère extraordinaire quand on veut sélectionner sur sa tablette des gens à inviter à sa prochaine convention. Néanmoins, ne serait-il pas encore mieux de trouver des vrais mentors dans votre sphère ? On peut trouver des gens désireux de venir en aide à de jeunes entrepreneurs pleins d'enthousiasme, pour apprendre les ficelles du métier.
C'est aussi un moyen de fonder des relations durables avec des collègues qui se distinguent professionnellement et qui ne vous auraient pas accordé la moindre importance sans cela.
Diriger votre affaire vous donnera aussi plus de confiance pour trouver des mentors capables de répondre à des questions cruciales pour votre succès. La nécessité reste un excellent motivateur.
7. TESTER SA DÉTERMINATION
Vous avez tout ce qu'il faut pour lancer votre affaire. Vous l'avez toujours pensé.
Pourtant, vous êtes encore là, à enrichir quelqu'un d'autre que vous-même. Pourquoi ? Parce que vous tardez à franchir ce pas qui prouverait que vous avez bel et bien tout ce qu'il faut.
La réussite n'est pas qu'une question d'inspiration; selon beaucoup, la détermination serait même le seul vrai facteur.
On a tous connu un gamin à l'école qui prétendait qu'il aurait pu avoir un 18/20 si il avait révisé, mais qui s'est contenté d'un 15/20. Ne soyez pas ce gamin. Vous valez mieux que ça.
Prouvez-vous à vous-même que vous avez la détermination nécessaire au véritable succès, et à enfin tenir sur vos deux pieds.
8. APPRENDRE L'ESTIME DE SOI
Tester sa propre détermination mène forcément à l'autre meilleure raison de lancer votre affaire : apprendre l'estime de soi.
Ce n'est pas seulement la détermination qui rendra votre chemin vers l'estime de vous-même plus doux.
Pensez au nombre de fois par le passé, où vous avez dû mettre votre propre estime de côté pour satisfaire aux souhaits de votre patron, de votre responsable ou d'un client.
Évidemment, vous devrez faire des concessions, une fois à la tête de votre entreprise — mais vous serez pleinement aux commandes sur quand, où et comment ces concessions s'appliqueront. Vous serez le pilote, ce qui implique la responsabilité de vos propres décisions; et vous découvrirez qu'une plus grande responsabilité mène également à plus d'estime de soi.
9. CRÉER DE L'EMPLOI
(Comme disent les Américains, ndlr) Vous pouvez faire partie du problème ou faire partie de la solution. Le marché du travail se présente assez mal ces temps-ci, et fonder votre affaire peut générer de la sécurité de l'emploi pour d'autres personnes que vous seul.
Amenez de nouvelles idées, ou de nouvelles stratégies qui peuvent décoller. Au lieu de les alimenter pour votre patron et le laisser en tirer tous les bénéfices, soyez votre propre patron — et débauchez le talent autour de vous, qui vous accompagnera sur le chemin du succès.
Les petites entreprises créent de l'emploi et tissent des liens solides en renforçant la communauté. Soyez un vecteur de changement dans votre communauté.
10. ACQUÉRIR UNE INDÉPENDANCE FINANCIÈRE
L'indépendance financière ressemble pour beaucoup à un rêve inaccessible. Quand vous débutez l'activité de votre société, cela ne peut demeurer un rêve.
Vous tenterez le pire en prenant des risques, en décidant des investissements et dépenses — mais vous récolterez aussi les fruits et bénéfices de votre dur labeur.
Vous n'aurez plus à attendre des primes sujettes aux caprices de votre responsable ou du succès éventuel de la boîte qui vous emploie. Vous serez le seul facteur déterminant et vous ne souffrirez pas non plus de voir votre réussite économique empêchée par le renoncement d'un membre de votre équipe.
11. FAÇONNER LE MARCHÉ
Qui ne s'est pas assis un jour pour refaire le monde, réfléchir à la façon d'améliorer son domaine d'activité ?
"Si quelqu'un pouvait y aller et faire ceci ou cela", se dit-on toujours...
Arrêtez d'y penser et faites-le vous-mêmes. Si vous avez des idées qui peuvent révolutionner le marché, le moment est venu de les mettre à l'épreuve. Peut-être ne marcheront-elles pas toutes, certaines oui, mais d'une manière ou d'une autre vous pouvez agir ou continuer à analyser, assis sur votre fauteuil.
Le fait est que vous avez votre chance — toutes les opportunités possibles — pour laisser une empreinte dans le business.
12. PARTAGER SON HISTOIRE
Quand vous lancez votre entreprise, elle devient une extension de vous-même. Votre histoire — l'histoire de votre vie, de vos rêves, de vos objectifs — deviennent l'histoire de votre entreprise.
Commencer votre affaire vous donne l'opportunité de mettre votre histoire au coeur de la scène. Il est temps de ne plus être une note de bas de page dans l'histoire d'un autre, et d'assumer l'écriture de la vôtre.
Vous viendrez, après des années, à contempler vos réussites et échecs avec une affection particulière, parce que vous les avez choisis — vous ne vous êtes pas assis paresseusement, pour laisser qui que ce soit l'écrire pour vous.
13. ACQUÉRIR UNE FIERTÉ
Tout le monde devrait ressentir de la fierté dans son activité, et nul ne ressent plus de fierté pour ce qu'il fait que celui qui est à la tête de son entreprise. Quand votre entreprise réussit, cela se reflète directement sur vous. Quand vous risquez la faillite pour obtenir une recette, c'est votre risque — et la source même de votre fierté.
Lorsque vous travaillez dans une grande entreprise, vous pouvez être fier de votre poste, de votre présentation hebdomadaire, de votre évolution mais rien de tout cela n'est comparable avec le sentiment de fierté au succès, important ou modeste, de votre propre société. Vous serez fier de vos réalisations, bien entendu. Vous serez bien plus fier encore de vous être enfin lancé.
14. FONDER UN HÉRITAGE
Initier votre propre affaire vous donne la possibilité de raconter votre histoire, d'être votre patron et dessiner votre avenir. Mais cela produit une autre chose déterminante.
Cela vous ouvre la possibilité de fonder un héritage à transmettre à vos enfants ainsi qu'aux leurs. Vous partez de zéro mais eux n'auront plus à le faire. Vos petites victoires durement remportées aujourd'hui peuvent jeter les bases d'un empire pour le futur de toute votre descendance.
Vous pouvez générer un beau salaire dès à présent mais l'argent est sans commune mesure avec votre héritage. Cela peut être une excellente manière pour vos enfants de faire leur propre chemin dans le monde.
Une affaire établie n'est pas tout ce que vous laissez. Vous léguez aussi votre exemple à vos enfants, afin de leur rappeler que leur succès dépend d'eux-mêmes. La chance et le hasard peuvent aller dans tous les sens mais la détermination, la ténacité et la responsabilité sont les vraies recettes d'une vie épanouissante.
15. GAGNER EN RECONNAISSANCE
La reconnaissance, dans votre entreprise actuelle, peut s'apparenter à une photo de vous sur le mur en tant qu'employé du mois. Ou peut-être, est-ce plus — une invitation à un dîner de l'entreprise ou à une énorme promotion.
Cependant, à moins d'être assez haut placé dans votre marché vous n'obtiendrez pas le type de reconnaissance auquel on peut aspirer en tant que chef d'entreprise.
Vous n'êtes pas uniquement un rouage qui fait bien tourner la machine, vous êtes un membre de la société capable de contribuer de manière significative et durable, et donc être reconnu pour vos accomplissements tout aussi significatifs et durables.
Faites-vous votre place dans votre domaine et au sein de votre communauté et découvrez ce que signifie la vraie reconnaissance.
16. INSPIRER LES AUTRES
À l'heure actuelle, vous creusez profond pour puiser l'inspiration nécessaire à votre envol. Et il est très probable que vous vous soyez déjà tourné vers d'autres personnes et leurs success-story inspirantes afin de nourrir votre motivation. Ne serait-il pas génial de se dire qu'un jour, votre propre histoire puisse inspirer un autre battant, tout comme vous ?
La reconnaissance, c'est d'être reconnu par ses pairs parce que vous avez produit un impact conséquent. Mais parfois, l'impact le plus important que nous puissions produire est d'ordre personnel. Inspirez celui qui vous suit, le prochain génie, le prochain magnat — et commencez dès aujourd'hui en mettant en action votre business plan.
Vous passerez de celui qui cherche un mentor à celui qui en est un, et c'est un sentiment incroyablement gratifiant.
17. CRÉER SA PROPRE MARQUE
Vous avez l'oeil pour ce qui est design, pour ce qui est fonctionnel, pour les gadgets ou pour la mode — vous savez voir ce que les gens aiment, et vous ne pouvez vous empêcher de critiquer les erreurs commises dans votre domaine d'expertise. Vous soupirez à chaque prise de décisions de votre patron. Et même si vous restez positif vos plans sont plus ou moins bien reçus.
Tout cela est bien beau — mais n'est-il pas temps que vous réalisiez que vous pouvez corriger toutes ces erreurs, et faire de votre vision des choses, une réalité ? Pensez-vous que cela est impossible parce que votre patron n'acceptera jamais vos idées ? C'est plus que possible — quand on est son propre patron ! Créez votre marque et faites les choses à votre façon.
Découvrez enfin si votre inspiration était juste depuis tout ce temps. Et lorsque quelque chose ne fonctionne pas, ce n'est qu'une opportunité pour affiner, améliorer ou créer quelque chose de plus exceptionnel encore. Ne soyez plus l'esclave des caprices d'une entreprise qui ne se soucie en rien de vous.
Prenez la responsabilité de votre propre succès et créez un produit, un service ou même une expérience ! que les gens aimerons.
18. EXPRIMER SA CRÉATIVITÉ
Créer votre propre marque n'est que le début. Pensez au nombre de fois que vous avez eu éclair de génie, mais que vous avez dû y renoncer parce que vous ne disposiez tout simplement pas des ressources nécessaires à lui donner vie.
Quand on est son propre patron, on peut disposer de ces ressources, et on a la possibilité de faire de ses idées, des actes. Vous ne serez plus limité à la note d'intention de la boîte parce que vous rédigerez votre propre note. Vous serez amené à prendre des risques que nul autre n'aura pris ni même pensé à prendre.
De plus, et ce n'est pas négligeable, vous bénéficierez de tout le crédit de vos intuitions créatives. Enfin, vous découvrirez que plus vous mettez en pratique votre créativité et plus d'idées encore s'affirment. La créativité est comme un muscle. L'utiliser, c'est la conserver. Le meilleur moyen de cet exercice régulier demeure la direction d'entreprise.
19. ÊTRE LE CAPITAINE DE SON PROPRE BATEAU
La vie peut être comme une mer en pleine tempête, et trop de personnes préfèrent se fier à quelqu'un d'autre pour être capitaine du vaisseau qui les sauvera.
Ne vous reléguez pas au rôle d'un quelconque second couteau. Vous vous savez avoir ce qu'il faut pour naviguer dans la tempête, pour être le capitaine de votre vie, alors pourquoi n'assumez-vous pas cette responsabilité ?
Si cela vous dit de vous aventurer dans des territoires inconnus, lancez votre affaire. Si vous préférez la jouer prudemment, faites-le tout autant. Ce qui compte c'est de pouvoir décider des choses par soi-même, faire sa propre recherche et assumer ses décisions avec confiance.
Vous ne pouvez pas faire ça quand votre sécurité dans la vie, dépend d'un patron ou d'un responsable. Vous le pouvez en étant votre propre patron.
20. CHANGER LE MONDE
Ça sonne un peu grandiloquent comme ça, c'est sûr... Mais pas tant que ça. On peut tout-à-fait changer le monde en lançant sa propre affaire.
Être une petite entreprise ne signifie pas forcément laisser une empreinte minuscule. Et certaines des entreprises les plus influentes aujourd'hui ont commencé en étant petites — comme Facebook qui est née dans la chambre d'une résidence universitaire. Elle est partie pour remodeler la façon dont les gens appréhendaient leurs interactions sociales, pour au final changer jusqu'à la manière même dont les gens vivent leurs vies.
Google a commencé tout aussi petite et nul ne peut nier qu'elle change le monde. Même si votre aventure ne devient pas une super-entreprise, cela ne signifie pas pour autant que vous n'êtes pas en position de changer le monde. Créer quelque chose qui perdure, quelque chose qui dessine votre avenir, l'avenir de votre famille ou l'avenir de votre communauté est tout autant une opportunité de changer le monde lui-même. Qui sait quels effets peuvent produire vos idées et vos objectifs ? Vous seul — et vous ne le saurez quand sautant le pas.
Il est temps d'agir. Faites un tout premier pas dès aujourd'hui. Que ce soit en élaborant un business plan, en écrivant quelques notes, en passant un appel — votre épopée commence avec ce premier pas. Ayez d'abord de petits objectifs. Félicitez-vous de les atteindre.
Vous verrez que les petits objectifs deviennent vite plus grands et ceux-là vous mèneront sur votre chemin vers la réussite.
Ces raisons sont assez motivantes — mais vous avez sans nul doute, vos propres raisons.
Méditez-les. Vous arriverez inévitablement à la seule conclusion raisonnable, selon laquelle il vous faut quelle que soit votre décision, accomplir vos rêves.
Submitted by Consultant Nū on Thu, 10/06/2016 - 18:43
Un article de Krysti Wilkinson paru le 21 Septembre sur Huffington Post.
Nous voulons une seconde tasse de café dans l'instagram de nos flemmardes matinées de samedi; de nouvelles chaussures pour les jolies petites photos de nos pieds. Nous voulons un statut officiel de notre relation sur Facebook que tout le monde pourra liker et commenter; nous voulons le post qui atteindra des hauteurs de vues dans les réseaux sociaux.
Nous voulons un rencard pour dimanche matin, quelqu'un auprès de qui se plaindre du cafard de chaque lundi, un partenaire pour les tacos du mardi, quelqu'un pour nous texter une "bonne journée" le mercredi. Nous voulons un binôme pour les mariages auxquels on continue de nous inviter (Comment ont-ils fait ça ? Comment ont-ils réussi à se marier et à vivre heureux pour toujours ?).
Or, nous sommes la génération qui ne veut pas d'une relation.
Nous scrutons de gauche à droite dans l'espoir de trouver la bonne personne. Nous essayons de faire des commandes spéciales comme des demandes d'amis. Nous lisons les "5 Manières de savoir si il est accroc" ou les "7 Manières de la faire succomber", dans l'espoir de pouvoir renouveler la relation avec une personne comme sur un projet Pinterest. Nous investissons plus de temps à nos profils Tinder qu'à nos propres personnalités. Pourtant, nous ne voulons pas d'une relation.
Nous "discutons" et nous textons, nous snapchattons et nous sextons. On bouge - on sort, on prend un café - on boit un verre – n'importe quoi pour éviter un vrai rendez-vous. Nous passons en messages privés pour se rencontrer, on échange des banalités pendant juste une heure le temps de rentrer à la maison, et tout ça par textos. Nous renonçons à toute chance de parvenir à une vraie connexion en se jouant les uns des autres sans aucun gagnant. En se concurrençant pour être le plus "détaché(e)", “le plus apathique” ou “le plus émotionnellement inaccessible”, nous finissons par réussir à être les plus "enclins à être seul(e)”.
Nous voulons une façade de relation, mais nous ne voulons pas du travail que demande une relation. Nous voulons tenir sans regarder, le flirt sans les conversations séreuses. Nous voulons la jolie promesse sans l'engagement réel, les anniversaires à célébrer sans les 365 jours de travail qui y mènent. Nous voulons vivre heureux pour toujours mais nous ne voulons pas y mettre l'effort ici et maintenant. Nous voulons la connexion profonde, tout en gardant les choses en surface. Nous aspirons à l'amour de haut niveau sans la volonté de monter au créneau.
Nous voulons quelqu'un pour nous tenir la main mais nous ne voulons pas placer entre les siennes le pouvoir de nous faire souffrir. Nous aimons les jolies citations sur l'amour, mais nous ne voulons pas tomber amoureux… car cela implique la possibilité de tomber. Nous voulons être emporté, tout en demeurant en même temps bien en sécurité, seul, debout sur ses pieds. Nous poursuivons l'idée de l'amour mais en réalité, nous ne voulons pas y succomber.
Nous ne voulons pas de relations – nous voulons des amis et leurs avantages, Netflix, chiller et des gens à poil sur Tinder. Nous souhaitons tout ce qui nous donnera l'illusion d'une relation, sans y être.
Nous voulons toutes les victoires sans les risques, tous les gains sans les coûts. Nous voulons nous connecter – suffisamment mais pas trop. Nous voulons nous engager – un peu, pas beaucoup.
Nous y allons en douceur : on regarde où ça va, on ne se colle aucune étiquette sur rien, on se tient mais à distance. Nous conservons un pied dehors, l'oeil attentif, et nous gardons les gens à portée de main – jouant avec leurs émotions mais surtout avec les nôtres.
Quand les choses deviennent trop intimes pour être réelles, on fuit. On se cache. On abandonne. Il y a tellement de poisson dans l'océan. Il y a toujours moyen de trouver l'amour. On a juste moins de chance de le conserver de nos jours...
On espère juste glisser vers le bonheur. On voudrait télécharger celui ou celle qui nous conviendra parfaitement comme une nouvelle appli - qu'on pourra mettre à jour chaque fois qu'il y aura un bug, le ranger dans un dossier ou le supprimer quand on n'en aura plus l'usage. Nous ne souhaitons pas défaire nos bagages – ou, pire, aider quelqu'un à défaire les siennes.
Nous préférons conserver notre laideur sous le camouflage, cacher nos imperfections sous un filtre insta, sélectionner un nouvel épisode sur Netflix au détriment d'une vraie conversation. On aime l'idée d'aimer quelqu'un malgré ses défauts, pourtant on prend bien soin de conserver ses squelettes dans le placard, heureux qu'ils ne voient jamais la lumière du jour.
Nous pensons mériter l'amour, comme nous pensons mériter un boulot après les études. Notre jeunesse privilégiée nous a inculqué que si nous voulons quelque chose, alors nous le méritons. Les films de Disney, vus et revus cent fois, nous ont enseigné que l'amour véritable, l'âme soeur, et vivre heureux pour toujours est possible pour chacun de nous.
Alors nous ne faisons aucun effort, mais nous nous demandons pourquoi notre Prince Charmant n'est pas encore apparu. On reste assis, contrarié de ne pas avoir trouvé notre princesse. Où se trouve le prix de consolation ? Nous nous sommes présentés, nous sommes là. Où est la relation que nous méritons ? Où est l'amour véritable qui nous a été promis ?
Nous voulons une place réservée, pas une personne. Nous voulons un corps chaud, pas un partenaire. Nous voulons quelqu'un assis près de nous sur le canapé, pendant qu'on fait défiler un énième fil d'actualités, qu'on ouvre une nouvelle appli pour nous distraire de nos vies.
Nous souhaitons traverser cette ligne médiane : pouvoir prétendre que nous ne ressentons rien tout en gardant nos coeurs sous la manche, rêver qu'on a besoin de nous sans avoir besoin de personne. Nous bataillons ferme pour voir si qui que ce soit bataillera suffisamment ferme – nous ne le comprenons pas pleinement nous-mêmes du reste.
On s'assoit entre amis et on parle de règles à suivre, mais nul ne sait à quel jeu on joue.
Parce que le problème avec notre génération qui ne veut pas d'une relation, c'est qu'au final, on en veut une.
Un article de Krysti Wilkinson paru le 21 Septembre sur Huffington Post.
Nous voulons une seconde tasse de café dans l'instagram de nos flemmardes matinées de samedi; de nouvelles chaussures pour les jolies petites photos de nos pieds. Nous voulons un statut officiel de notre relation sur Facebook que tout le monde pourra liker et commenter; nous voulons le post qui atteindra des hauteurs de vues dans les réseaux sociaux.
Nous voulons un rencard pour dimanche matin, quelqu'un auprès de qui se plaindre du cafard de chaque lundi, un partenaire pour les tacos du mardi, quelqu'un pour nous texter une "bonne journée" le mercredi. Nous voulons un binôme pour les mariages auxquels on continue de nous inviter (Comment ont-ils fait ça ? Comment ont-ils réussi à se marier et à vivre heureux pour toujours ?).
Or, nous sommes la génération qui ne veut pas d'une relation.
Nous scrutons de gauche à droite dans l'espoir de trouver la bonne personne. Nous essayons de faire des commandes spéciales comme des demandes d'amis. Nous lisons les "5 Manières de savoir si il est accroc" ou les "7 Manières de la faire succomber", dans l'espoir de pouvoir renouveler la relation avec une personne comme sur un projet Pinterest. Nous investissons plus de temps à nos profils Tinder qu'à nos propres personnalités. Pourtant, nous ne voulons pas d'une relation.
Nous "discutons" et nous textons, nous snapchattons et nous sextons. On bouge - on sort, on prend un café - on boit un verre – n'importe quoi pour éviter un vrai rendez-vous. Nous passons en messages privés pour se rencontrer, on échange des banalités pendant juste une heure le temps de rentrer à la maison, et tout ça par textos. Nous renonçons à toute chance de parvenir à une vraie connexion en se jouant les uns des autres sans aucun gagnant. En se concurrençant pour être le plus "détaché(e)", “le plus apathique” ou “le plus émotionnellement inaccessible”, nous finissons par réussir à être les plus "enclins à être seul(e)”.
Nous voulons une façade de relation, mais nous ne voulons pas du travail que demande une relation. Nous voulons tenir sans regarder, le flirt sans les conversations séreuses. Nous voulons la jolie promesse sans l'engagement réel, les anniversaires à célébrer sans les 365 jours de travail qui y mènent. Nous voulons vivre heureux pour toujours mais nous ne voulons pas y mettre l'effort ici et maintenant. Nous voulons la connexion profonde, tout en gardant les choses en surface. Nous aspirons à l'amour de haut niveau sans la volonté de monter au créneau.
Nous voulons quelqu'un pour nous tenir la main mais nous ne voulons pas placer entre les siennes le pouvoir de nous faire souffrir. Nous aimons les jolies citations sur l'amour, mais nous ne voulons pas tomber amoureux… car cela implique la possibilité de tomber. Nous voulons être emporté, tout en demeurant en même temps bien en sécurité, seul, debout sur ses pieds. Nous poursuivons l'idée de l'amour mais en réalité, nous ne voulons pas y succomber.
Nous ne voulons pas de relations – nous voulons des amis et leurs avantages, Netflix, chiller et des gens à poil sur Tinder. Nous souhaitons tout ce qui nous donnera l'illusion d'une relation, sans y être.
Nous voulons toutes les victoires sans les risques, tous les gains sans les coûts. Nous voulons nous connecter – suffisamment mais pas trop. Nous voulons nous engager – un peu, pas beaucoup.
Nous y allons en douceur : on regarde où ça va, on ne se colle aucune étiquette sur rien, on se tient mais à distance. Nous conservons un pied dehors, l'oeil attentif, et nous gardons les gens à portée de main – jouant avec leurs émotions mais surtout avec les nôtres.
Quand les choses deviennent trop intimes pour être réelles, on fuit. On se cache. On abandonne. Il y a tellement de poisson dans l'océan. Il y a toujours moyen de trouver l'amour. On a juste moins de chance de le conserver de nos jours...
On espère juste glisser vers le bonheur. On voudrait télécharger celui ou celle qui nous conviendra parfaitement comme une nouvelle appli - qu'on pourra mettre à jour chaque fois qu'il y aura un bug, le ranger dans un dossier ou le supprimer quand on n'en aura plus l'usage. Nous ne souhaitons pas défaire nos bagages – ou, pire, aider quelqu'un à défaire les siennes.
Nous préférons conserver notre laideur sous le camouflage, cacher nos imperfections sous un filtre insta, sélectionner un nouvel épisode sur Netflix au détriment d'une vraie conversation. On aime l'idée d'aimer quelqu'un malgré ses défauts, pourtant on prend bien soin de conserver ses squelettes dans le placard, heureux qu'ils ne voient jamais la lumière du jour.
Nous pensons mériter l'amour, comme nous pensons mériter un boulot après les études. Notre jeunesse privilégiée nous a inculqué que si nous voulons quelque chose, alors nous le méritons. Les films de Disney, vus et revus cent fois, nous ont enseigné que l'amour véritable, l'âme soeur, et vivre heureux pour toujours est possible pour chacun de nous.
Alors nous ne faisons aucun effort, mais nous nous demandons pourquoi notre Prince Charmant n'est pas encore apparu. On reste assis, contrarié de ne pas avoir trouvé notre princesse. Où se trouve le prix de consolation ? Nous nous sommes présentés, nous sommes là. Où est la relation que nous méritons ? Où est l'amour véritable qui nous a été promis ?
Nous voulons une place réservée, pas une personne. Nous voulons un corps chaud, pas un partenaire. Nous voulons quelqu'un assis près de nous sur le canapé, pendant qu'on fait défiler un énième fil d'actualités, qu'on ouvre une nouvelle appli pour nous distraire de nos vies.
Nous souhaitons traverser cette ligne médiane : pouvoir prétendre que nous ne ressentons rien tout en gardant nos coeurs sous la manche, rêver qu'on a besoin de nous sans avoir besoin de personne. Nous bataillons ferme pour voir si qui que ce soit bataillera suffisamment ferme – nous ne le comprenons pas pleinement nous-mêmes du reste.
On s'assoit entre amis et on parle de règles à suivre, mais nul ne sait à quel jeu on joue.
Parce que le problème avec notre génération qui ne veut pas d'une relation, c'est qu'au final, on en veut une.
Submitted by Consultant Nū on Wed, 10/19/2016 - 01:52
S'aimer au quotidien, prendre soin de soi est une habitude qui peut nous rendre plus attirant(e) pour les autres.
Il y a beaucoup de manière de se traiter soi-même avec égard et cela produit une différence visible à l'extérieur et un ressenti merveilleux à l'intérieur.
Nous prioriser au détriment des autres peut sembler égoïste mais en fait, c'est vital pour notre santé, notre bien-être et notre intégrité.
La confiance en nous nous rend attirant(e) pour les autres, d'où l'importance d'alimenter cette ressource intérieure.
Quand on pense à l'attraction, on pense généralement à des choses qui impactent notre apparence physique. Pourtant, l'attraction n'est pas toujours issue de l'extérieure.
Être émotionnellement, spirituellement et mentalement attirant(e) est tout aussi important pour trouver le/la bon/bonne partenaire.
VOICI DONC 10 HABITUDES QUI VOUS RENDENT PLUS ATTIRANT(E)
1. SE CONNECTER SINCÈREMENT AUX GENS
Nous sommes attirés par les gens comme nous, mais nous trouvons aussi les gens sympathiques, attirants.
Être sympathique est facile - Soyez plus intéressé(e) à en apprendre sur une personne qu'à lui en dire sur vous-même.
Posez des questions profondes pour comprendre les motivations derrière les actions des gens, leurs préférences ainsi que leur histoire. Comment est cette personne quand elle est seule chez elle ? Quelles sont ses peurs et ses rêves ?
2. TRAITER L'AMITIÉ COMME UNE PRIORITÉ
Les amis ne laissent pas des amitiés se développer à distance. En nourrissant vos amitiés, vous développez des qualités nécessaires au maintien d'une relation amoureuse épanouissante.
Les amis nous font sourire et sourire demeure une habitude très attirante.
3. VIVRE DANS LE MOMENT PRÉSENT
Lors d'une étude sur l'attraction en situation de speed-dating, les femmes ont trouvés les hommes plus attirants si elles leurs estimaient une plus haute sensibilité, une pleine conscience. Il apparaît que cela ne va que dans un sens puisque les hommes de cette étude n'ont pas trouvé les femmes aussi sensibles plus attirantes.
Cette pleine conscience se traduit par une apaisante conscience de soi. C'est la certitude qu'au moment présent, tout est tel qu'il doit être. La pleine conscience est attrayante parce que nous gardons notre attention loin de toute anxiété ou dépression pour nous concentrer sur l'instant. Les personnes pleinement conscientes tendent à être plus émotionnellement équilibrées.
4. SE REMUER
A l'évidence, l'exercice garde le corps en forme, et les corps en bonne santé sont plus attirants que ceux qui ne le sont pas. C'est vrai, particulièrement pour les hommes et femmes qui sont à la recherche de personnes en bonne santé avant de fonder une famille.
Quand on pense à une personne attirante, elle a presque toujours une sorte de grâce qui se dégage de ses mouvements. Équilibre, souplesse et maîtrise gestuelle sont autant de choses qui participent à faire de vous une personne attirante.
5. S'ALIMENTER D'UNE NOURRITURE EXCELLENTE
Nourrir votre organisme, contribue à nourrir votre peau. Une peau radieuse est toujours attirante. La beauté ne commence-t-elle à l'intérieur ? Pensez à un(e) partenaire potentiel qui vous regarde lorsque vous mangez. Ce partenaire potentiel serait-il plus attiré par vous en vous voyant manger un fast-food bien gras ou un dîner gastronomique végétarien fait par vos soins ?
6. SAVOIR CE QUE VOUS VALEZ
Soyez sûr(e) de votre valeur. Soyez confiant(e) quant au fait d'avoir intrinsèquement une valeur en tant qu'être humain et plus encore par votre personnalité, votre intelligence, et vos bonnes actions. Il a été précédemment établi que la confiance rend sexy, or la confiance en soi est le chemin vers l'amour-propre.
Projetez votre valeur en gardant la tête haute. Regardez les autres en face et dites-vous "le meilleur parti sera la personne qui est digne de moi".
Prenez soin de ne pas basculer dans l'arrogance mais visez toujours une attitude nourrie d'assurance.
7. AVOIR UN EXCELLENT RYTHME DE SOMMEIL
Dormir nous assure la capacité du corps à renouveler ses ressources épuisées. Faire du repos une bonne habitude signifie aussi avoir meilleure mine. Vous aurez une peau en bonne santé et le regard brillant.
Mentalement, les gens bien reposés ont plus d'aptitude à gérer le stress et sont moins susceptibles de se laisser déborder par leurs émotions. Un sommeil bénéfique est la base d'une excellente hygiène de vie qui vous rendra forcément plus attirant pour votre partenaire potentiel.
8. PRENDRE L'HABITUDE DE FAIRE UNE PAUSE
L'hygiène de vie comprend aussi des temps de pauses sans stress et hors de toute préoccupation. Soyez sûr(e) de bien évacuer tout le stress en profitant de votre temps de pause. Une fois de plus, essayez d'imaginer votre partenaire idéal à vos côtés quand vous êtes détendu(e). Privilégiez des activités telles que la méditation en pleine conscience, le Yoga ou la lecture.
9. PARDONNER ET APPRENDRE DE SES ERREURS
S'améliorer, c'est constamment apprendre. Les études qui interrogent les hommes et femmes sur ce qui rend désirable démontrent l'importance du psychologique, dans la rencontre amoureuse chez l'humain - les deux sexes valorisant hautement et à parts égales, l'intelligence et la bonté.
L'intelligence ne veut en rien dire qu'on détient ou pas un quelconque diplôme. On peut montrer beaucoup d'intelligence à un(e) prétendant(e) en apprenant de ses erreurs et en assumant quand on en commet une.
On démontre de la bonté envers soi en se pardonnant les premières erreurs; ensuite, on prouve que l'on a appris en évitant les erreurs futures.
10. PRENDRE DU PLAISIR DANS LES CHOSES LES PLUS SIMPLES
À chaque instant, se présente à vous le choix d'être heureux ou en colère/triste/angoissé.
Faites le choix de la joie et de la gratitude quelque soit la situation.
À cet instant, le sourire sur votre visage pourrait bien vous mener à la personne qui vous convient et qui est faite de sa propre harmonie attractive intérieure/extérieure.
AVANT TOUTE CHOSE (ET EN DERNIER LIEU), IL EST ESSENTIEL DE VOUS SOUVENIR QUE VOUS NE SEREZ PAS AIMÉ(E) POUR CE QUE VOUS N'ÊTES PAS MAIS PRÉCISÉMENT POUR CE QUE VOUS ÊTES VRAIMENT.
CETTE PETITE LISTE N'EST FAITE QUE POUR VOUS AIDER À VOUS RAPPROCHER DE VOUS-MÊME, OUI, CE VOUS VÉRITABLEMENT AUTHENTIQUE, AIMABLE ET SÉDUISANT QUI EN FAIT EST DÉJÀ LÀ. =)
S'aimer au quotidien, prendre soin de soi est une habitude qui peut nous rendre plus attirant(e) pour les autres.
Il y a beaucoup de manière de se traiter soi-même avec égard et cela produit une différence visible à l'extérieur et un ressenti merveilleux à l'intérieur.
Nous prioriser au détriment des autres peut sembler égoïste mais en fait, c'est vital pour notre santé, notre bien-être et notre intégrité.
La confiance en nous nous rend attirant(e) pour les autres, d'où l'importance d'alimenter cette ressource intérieure.
Quand on pense à l'attraction, on pense généralement à des choses qui impactent notre apparence physique. Pourtant, l'attraction n'est pas toujours issue de l'extérieure.
Être émotionnellement, spirituellement et mentalement attirant(e) est tout aussi important pour trouver le/la bon/bonne partenaire.
VOICI DONC 10 HABITUDES QUI VOUS RENDENT PLUS ATTIRANT(E)
1. SE CONNECTER SINCÈREMENT AUX GENS
Nous sommes attirés par les gens comme nous, mais nous trouvons aussi les gens sympathiques, attirants.
Être sympathique est facile - Soyez plus intéressé(e) à en apprendre sur une personne qu'à lui en dire sur vous-même.
Posez des questions profondes pour comprendre les motivations derrière les actions des gens, leurs préférences ainsi que leur histoire. Comment est cette personne quand elle est seule chez elle ? Quelles sont ses peurs et ses rêves ?
2. TRAITER L'AMITIÉ COMME UNE PRIORITÉ
Les amis ne laissent pas des amitiés se développer à distance. En nourrissant vos amitiés, vous développez des qualités nécessaires au maintien d'une relation amoureuse épanouissante.
Les amis nous font sourire et sourire demeure une habitude très attirante.
3. VIVRE DANS LE MOMENT PRÉSENT
Lors d'une étude sur l'attraction en situation de speed-dating, les femmes ont trouvés les hommes plus attirants si elles leurs estimaient une plus haute sensibilité, une pleine conscience. Il apparaît que cela ne va que dans un sens puisque les hommes de cette étude n'ont pas trouvé les femmes aussi sensibles plus attirantes.
Cette pleine conscience se traduit par une apaisante conscience de soi. C'est la certitude qu'au moment présent, tout est tel qu'il doit être. La pleine conscience est attrayante parce que nous gardons notre attention loin de toute anxiété ou dépression pour nous concentrer sur l'instant. Les personnes pleinement conscientes tendent à être plus émotionnellement équilibrées.
4. SE REMUER
A l'évidence, l'exercice garde le corps en forme, et les corps en bonne santé sont plus attirants que ceux qui ne le sont pas. C'est vrai, particulièrement pour les hommes et femmes qui sont à la recherche de personnes en bonne santé avant de fonder une famille.
Quand on pense à une personne attirante, elle a presque toujours une sorte de grâce qui se dégage de ses mouvements. Équilibre, souplesse et maîtrise gestuelle sont autant de choses qui participent à faire de vous une personne attirante.
5. S'ALIMENTER D'UNE NOURRITURE EXCELLENTE
Nourrir votre organisme, contribue à nourrir votre peau. Une peau radieuse est toujours attirante. La beauté ne commence-t-elle à l'intérieur ? Pensez à un(e) partenaire potentiel qui vous regarde lorsque vous mangez. Ce partenaire potentiel serait-il plus attiré par vous en vous voyant manger un fast-food bien gras ou un dîner gastronomique végétarien fait par vos soins ?
6. SAVOIR CE QUE VOUS VALEZ
Soyez sûr(e) de votre valeur. Soyez confiant(e) quant au fait d'avoir intrinsèquement une valeur en tant qu'être humain et plus encore par votre personnalité, votre intelligence, et vos bonnes actions. Il a été précédemment établi que la confiance rend sexy, or la confiance en soi est le chemin vers l'amour-propre.
Projetez votre valeur en gardant la tête haute. Regardez les autres en face et dites-vous "le meilleur parti sera la personne qui est digne de moi".
Prenez soin de ne pas basculer dans l'arrogance mais visez toujours une attitude nourrie d'assurance.
7. AVOIR UN EXCELLENT RYTHME DE SOMMEIL
Dormir nous assure la capacité du corps à renouveler ses ressources épuisées. Faire du repos une bonne habitude signifie aussi avoir meilleure mine. Vous aurez une peau en bonne santé et le regard brillant.
Mentalement, les gens bien reposés ont plus d'aptitude à gérer le stress et sont moins susceptibles de se laisser déborder par leurs émotions. Un sommeil bénéfique est la base d'une excellente hygiène de vie qui vous rendra forcément plus attirant pour votre partenaire potentiel.
8. PRENDRE L'HABITUDE DE FAIRE UNE PAUSE
L'hygiène de vie comprend aussi des temps de pauses sans stress et hors de toute préoccupation. Soyez sûr(e) de bien évacuer tout le stress en profitant de votre temps de pause. Une fois de plus, essayez d'imaginer votre partenaire idéal à vos côtés quand vous êtes détendu(e). Privilégiez des activités telles que la méditation en pleine conscience, le Yoga ou la lecture.
9. PARDONNER ET APPRENDRE DE SES ERREURS
S'améliorer, c'est constamment apprendre. Les études qui interrogent les hommes et femmes sur ce qui rend désirable démontrent l'importance du psychologique, dans la rencontre amoureuse chez l'humain - les deux sexes valorisant hautement et à parts égales, l'intelligence et la bonté.
L'intelligence ne veut en rien dire qu'on détient ou pas un quelconque diplôme. On peut montrer beaucoup d'intelligence à un(e) prétendant(e) en apprenant de ses erreurs et en assumant quand on en commet une.
On démontre de la bonté envers soi en se pardonnant les premières erreurs; ensuite, on prouve que l'on a appris en évitant les erreurs futures.
10. PRENDRE DU PLAISIR DANS LES CHOSES LES PLUS SIMPLES
À chaque instant, se présente à vous le choix d'être heureux ou en colère/triste/angoissé.
Faites le choix de la joie et de la gratitude quelque soit la situation.
À cet instant, le sourire sur votre visage pourrait bien vous mener à la personne qui vous convient et qui est faite de sa propre harmonie attractive intérieure/extérieure.
AVANT TOUTE CHOSE (ET EN DERNIER LIEU), IL EST ESSENTIEL DE VOUS SOUVENIR QUE VOUS NE SEREZ PAS AIMÉ(E) POUR CE QUE VOUS N'ÊTES PAS MAIS PRÉCISÉMENT POUR CE QUE VOUS ÊTES VRAIMENT.
CETTE PETITE LISTE N'EST FAITE QUE POUR VOUS AIDER À VOUS RAPPROCHER DE VOUS-MÊME, OUI, CE VOUS VÉRITABLEMENT AUTHENTIQUE, AIMABLE ET SÉDUISANT QUI EN FAIT EST DÉJÀ LÀ. =)
Submitted by Consultant Nū on Sat, 10/22/2016 - 21:44
2015-2024 : l'ONU va consacrer une décennie aux “afro-descendants”
A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, les Nations Unies lancent ce mercredi 10 décembre (2014) la décennie internationale pour les populations d’ascendance africaine.
Dans un entretien avec la Radio des Nations Unies, Mireille Fanon-Mendes, Présidente du groupe d'experts sur les populations d’ascendance africaine, est revenue sur les défis auxquelles font face ceux qu’elle appelle afro-descendants.
Pour elle, peu de progrès ont été réalisés depuis la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. La globalisation et la domination de l'idéologie capitaliste, avec la violence qu'elles portent, exacerbent les haines et les tensions entre les individus et les peuples. Le néocolonialisme domine encore les relations internationales.
Dans ce contexte, les africains et les afro-descendants sont les premières victimes de cette discrimination qui est « essentialisée », et plus encore depuis les attentats de 2001 et la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie, qui conduit à la stigmatisation de nombreux groupes.
Combattre cette discrimination implique selon Mme Fanon-Mendes un changement radical et profond des mentalités qui véhiculent des préjugés racistes remontant à l'époque de la traite négrière, ainsi qu'un changement des rapports de domination. Et pour cela, une décennie ne sera pas de trop.
Il est essentiel, selon elle, d'impliquer les États pour promouvoir ce renversement de perspective.
Selon les statistiques des Nations Unies, près de 200 millions de personnes qui s'identifient comme afro-descendantes vivent sur le continent américain, et plusieurs autres millions vivent dans d'autres parties du monde, à l'extérieur du continent africain.
2015-2024 : l'ONU va consacrer une décennie aux “afro-descendants”
A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, les Nations Unies lancent ce mercredi 10 décembre (2014) la décennie internationale pour les populations d’ascendance africaine.
Dans un entretien avec la Radio des Nations Unies, Mireille Fanon-Mendes, Présidente du groupe d'experts sur les populations d’ascendance africaine, est revenue sur les défis auxquelles font face ceux qu’elle appelle afro-descendants.
Pour elle, peu de progrès ont été réalisés depuis la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. La globalisation et la domination de l'idéologie capitaliste, avec la violence qu'elles portent, exacerbent les haines et les tensions entre les individus et les peuples. Le néocolonialisme domine encore les relations internationales.
Dans ce contexte, les africains et les afro-descendants sont les premières victimes de cette discrimination qui est « essentialisée », et plus encore depuis les attentats de 2001 et la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie, qui conduit à la stigmatisation de nombreux groupes.
Combattre cette discrimination implique selon Mme Fanon-Mendes un changement radical et profond des mentalités qui véhiculent des préjugés racistes remontant à l'époque de la traite négrière, ainsi qu'un changement des rapports de domination. Et pour cela, une décennie ne sera pas de trop.
Il est essentiel, selon elle, d'impliquer les États pour promouvoir ce renversement de perspective.
Selon les statistiques des Nations Unies, près de 200 millions de personnes qui s'identifient comme afro-descendantes vivent sur le continent américain, et plusieurs autres millions vivent dans d'autres parties du monde, à l'extérieur du continent africain.
Submitted by Consultant Nū on Tue, 10/25/2016 - 13:35
Il existe certains vilains traits de caractère qui repoussent les gens. Comme le dit un vieil adage, tout le monde a quelque chose de bien à offrir. Mais pour certaines personnes, c'est plutôt leur absence qui fait la différence.
Les gens sont plutôt heureux de votre arrivée ou enchantés de votre départ ?
Voici quelques-uns de ces traits de caractère qui font inexorablement fuir les gens, la façon de les déceler si vous en êtes "doté" et comment vous en débarrasser une bonne fois pour toutes.
1. Vous êtes négatif(ve).
On a tous fréquenté ces gens-là. Ils chialent, ils se plaignent, ils s'étalent sur ô combien tout va mal dans leur vie et veulent absolument vous en donner tous les détails.
Comment savoir que vous êtes bien le dépressif de service ?
Prêtez attention à ce dont vous parlez le plus. Avez-vous évoqué les problèmes de circulation en introduction à votre réunion de ce matin ? Avez-vous pris soin de préciser comme votre nuit a été courte, comme vous travaillez dur et à quel point vous êtes occupé ?
Si les thèmes de votre conversation sont constamment négatifs ou plaintifs, alors vous êtes probablement quelqu'un de déprimant.
Analysez la façon dont vous initiez les échanges avec votre entourage, si le fond est essentiellement pour vous plaindre, vous devriez certainement changer de disque.
Un signe clair est le fait que les gens soupirent profondément à votre approche et se contentent de répondre par "hmm, hmm", ce qui indique qu'ils ne souhaitent pas communiquer.
Comment arrêter ça ? C'est une des choses les plus simples mais aussi les plus difficiles à régler.
La partie simple : tout ce que vous avez à faire est de cesser de parler des choses qui vous dépriment et qui dépriment aussi les autres par la même occasion.
Tâchez de remarquer quelque chose de bien ou de sympa chaque fois que vous êtes sur le point de vous plaindre. Si vous êtes bloqué dans les bouchons, cherchez quelque chose de beau autour de vous et concentrez-vous sur cela afin de pouvoir en parler avec vos collègues.
Si vous avez mal dormi, essayez de ne pas l'évoquer. Si quelqu'un vous fait remarquer que vous avez l'air fatigué, répondez positivement par exemple "Ouais, je crois que j'ai pas assez dormi mais attends de voir la proposition que j'ai rédigé ! Elle est béton !"
Il peut toujours y avoir un aspect plus positif à votre malaise. Trouvez-le et essayez d'influencer la conversation.
2. Vous ne la fermez pas.
Vous êtes-vous déjà trouvé en présence de quelqu'un qui ne sait pas se taire ?
Peut-être était ce un patron, un collaborateur, un associé ou même votre voisin dans l'avion. Cela peut s'apparenter à dériver dans l'océan, voir une vague géante s'approcher et être sûr qu'elle va vous emporter et vous faire tourbillonner dans un mur de mots. Vous n'avez qu'une envie c'est de respirer un grand coup et essayer de tenir dans cette impressionnante attaque de verbiage.
Comment savoir si vous êtes cette vague que les gens craignent ? L'espace que vous prenez dans les conversations et la réaction des gens à votre approche sont quelques signes auxquels prêter attention. Tout comme le déprimant, quand vous parlez trop les gens ont tendance à se disperser sans raison apparente quand vous apparaissez, ou ils répondent par d'évasifs "hmm, hmm" pour ne pas vous encourager plus que de nécessaire.
Les gens restent-ils pour discuter avec vous ? Le fait qu'ils cherchent à s'enfuir est un indice de plus, tout comme le fait de ne pas vouloir s'asseoir impliquant que vous les garderiez prisonniers de votre conversation.
Si vous trouvez que vous parlez aux gens plutôt qu'avec eux, si vous dominez la majorité de vos rencontres et échanges, eh bien devinez quoi ? Vous devez apprendre à ne plus parler autant.
La bonne nouvelle, c'est que tout comme pour le déprimant de service, la solution est facile -- arrêtez simplement de parler !
Cela peut paraître dur pour quelqu'un qui est un moulin à paroles.
Conseil pratique : retenez votre langue plus longtemps. Lors de rencontres, essayez de cultivez l'écoute au lieu de prendre la parole. Privilégiez les temps de silence autour d'une table pour entendre les opinions des autres. Comptez jusqu'à trois pour être sûr de n'étouffer la voix de personne dans la pièce.
Avec de la pratique, vous saurez changer cette terrible habitude (et vous ferez certainement revenir beaucoup d'amis !)
3. Vous êtes distrait(e).
Nous avons tous un tas de choses importantes à faire tout au long de la journée, mais vous êtes celui ou celle qui est toujours collé(e) au téléphone, pour discuter, envoyer des textos ou des mails alors qu'on essaie de vous parler, dîner avec vous ou vous faire participer à une réunion -- vous savez quoi ? C'est une attitude exécrable que les gens ont en horreur.
Comment savoir si vous du genre distrait ? Vous arrive-t-il de souvent vous demandez "où j'en étais déjà" au cours d'une journée ? C'est un signe majeur du manque d'attention que vous prêtez aux autres et aux choses. Avez-vous déjà levé les yeux dans une réunion ou lors d'un échange pour constater que tout le monde est sans son téléphone ou sa tablette à part vous ? Si vous êtes constamment virtuellement distrait, essayez de laisser votre mobile, votre tablette ou votre portable à la maison pour votre prochaine réunion ou rendez-vous.
Il peut être difficile de se déconnecter des appareils numériques, mais vous y gagnerez d'importantes connections humaines, saines et heureuses. Abandonner ces néfastes habitudes de distraction virtuelle et re-connectez-vous aux individus, en leur accordant l'attention qu'ils méritent de votre part.
4. Vous êtes condescendant(e).
Même si vous en savez plus que les autres, qu'est ce qui est le plus inspirant ? Enseignez comment arriver à votre niveau ou les réduire aux leurs ?
Être condescendant est une habitude détestable qui vous aliénera les autres.
Quand peut-on dire que vous êtes condescendant ? Ce sont plus souvent les autres qui le diront.
Qu'est que cela veut dire ? Regardez les gens dans votre vie et comptabilisez le nombre de ceux qui bénéficient du fait de vous connaître. Donnez-vous des conseils aux autres ? Avez-vous aidé des gens à acquérir des compétences, du savoir, du travail ou d'une tout autre manière contribué à ce que d'autres enseignent ce que vous savez ? Combien de personnes viendraient à vous pour vous demander de l'aide ou vous poser une question ?
Faites attention à la façon dont vous traitez les autres. Les aidez-vous ou les méprisez-vous ? Proposez-vous un conseil quand il n'a pas été sollicité (ce qui peut être un signe clé de condescendance -- penser que vous devez dire aux autres quoi faire et comment le faire) ? Si ces exemples vous semblent familiers, essayez de changer de ton et de perspective.
Au lieu de proposer un conseil, ne le donnez que si on vous le demande spécifiquement. Restez dans le sujet abordé et ne laissez pas votre conseil aller plus loin que la demande. Essayez d'enseigner la prochaine fois que quelqu'un fera une erreur au lieu de le réprimander. Transmettez au lieu de reprendre.
De la patience, une inclinaison à enseigner et un peu de compassion vous aideront à éliminer cette regrettable habitude.
5. Vous êtes de mauvaise foi.
Les gens peuvent sentir très rapidement le faux de nos jours. Il n'y a rien de mal à avoir une opinion ou un point de vue qui ne scie à personne d'autre. Vous n'avez pas besoin d'être faux ou de mauvaise foi quant à vos opinions ou autres. Il est bien meilleur de rester correct mais honnête que de faire semblant.
La plupart des gens de mauvaise foi le sont par sentiment d'insécurité, laquelle découlant du désir d'être apprécié de tous ou parce qu'ils sont condescendants.
Si votre mauvaise foi naît de votre insécurité, voici quelques méthodes pour le comprendre.
Craignez-vous que dire non ou qu'avoir une opinion différente mènera les gens à ne pas vous aimer ? Vous inquiétez-vous de ce que les autres pensent ?
Vous conformez-vous constamment pour vous intégrer ? La vérité est que la plupart des gens respectent une saine contradiction et peuvent s'accommoder d'autres point de vue et opinions. Vous n'avez pas besoin de devenir désagréable ou de forcer dans vos opinions, car on peut être sincère en ayant un point de vue différent.
Un bon moyen de surmonter cette habitude d'être le contradicteur est de ne pas donner votre opinion du tout. Quand quelqu'un vous dit une chose avec laquelle vous n'êtes pas d'accord, essayez simplement de dire une chose neutre telle que "c'est intéressant" et laissez cela jusqu'à construire une confiance suffisante à votre authenticité.
La chose la plus importante est d'arrêter d'approuver, de consentir aux choses que vous ne voulez pas faire, auxquelles vous ne croyez pas ou pour lesquelles tout le monde simule un consensus. Allez-y progressivement et vous finirez pas vaincre cette mauvaise habitude.
Il existe certains vilains traits de caractère qui repoussent les gens. Comme le dit un vieil adage, tout le monde a quelque chose de bien à offrir. Mais pour certaines personnes, c'est plutôt leur absence qui fait la différence.
Les gens sont plutôt heureux de votre arrivée ou enchantés de votre départ ?
Voici quelques-uns de ces traits de caractère qui font inexorablement fuir les gens, la façon de les déceler si vous en êtes "doté" et comment vous en débarrasser une bonne fois pour toutes.
1. Vous êtes négatif(ve).
On a tous fréquenté ces gens-là. Ils chialent, ils se plaignent, ils s'étalent sur ô combien tout va mal dans leur vie et veulent absolument vous en donner tous les détails.
Comment savoir que vous êtes bien le dépressif de service ?
Prêtez attention à ce dont vous parlez le plus. Avez-vous évoqué les problèmes de circulation en introduction à votre réunion de ce matin ? Avez-vous pris soin de préciser comme votre nuit a été courte, comme vous travaillez dur et à quel point vous êtes occupé ?
Si les thèmes de votre conversation sont constamment négatifs ou plaintifs, alors vous êtes probablement quelqu'un de déprimant.
Analysez la façon dont vous initiez les échanges avec votre entourage, si le fond est essentiellement pour vous plaindre, vous devriez certainement changer de disque.
Un signe clair est le fait que les gens soupirent profondément à votre approche et se contentent de répondre par "hmm, hmm", ce qui indique qu'ils ne souhaitent pas communiquer.
Comment arrêter ça ? C'est une des choses les plus simples mais aussi les plus difficiles à régler.
La partie simple : tout ce que vous avez à faire est de cesser de parler des choses qui vous dépriment et qui dépriment aussi les autres par la même occasion.
Tâchez de remarquer quelque chose de bien ou de sympa chaque fois que vous êtes sur le point de vous plaindre. Si vous êtes bloqué dans les bouchons, cherchez quelque chose de beau autour de vous et concentrez-vous sur cela afin de pouvoir en parler avec vos collègues.
Si vous avez mal dormi, essayez de ne pas l'évoquer. Si quelqu'un vous fait remarquer que vous avez l'air fatigué, répondez positivement par exemple "Ouais, je crois que j'ai pas assez dormi mais attends de voir la proposition que j'ai rédigé ! Elle est béton !"
Il peut toujours y avoir un aspect plus positif à votre malaise. Trouvez-le et essayez d'influencer la conversation.
2. Vous ne la fermez pas.
Vous êtes-vous déjà trouvé en présence de quelqu'un qui ne sait pas se taire ?
Peut-être était ce un patron, un collaborateur, un associé ou même votre voisin dans l'avion. Cela peut s'apparenter à dériver dans l'océan, voir une vague géante s'approcher et être sûr qu'elle va vous emporter et vous faire tourbillonner dans un mur de mots. Vous n'avez qu'une envie c'est de respirer un grand coup et essayer de tenir dans cette impressionnante attaque de verbiage.
Comment savoir si vous êtes cette vague que les gens craignent ? L'espace que vous prenez dans les conversations et la réaction des gens à votre approche sont quelques signes auxquels prêter attention. Tout comme le déprimant, quand vous parlez trop les gens ont tendance à se disperser sans raison apparente quand vous apparaissez, ou ils répondent par d'évasifs "hmm, hmm" pour ne pas vous encourager plus que de nécessaire.
Les gens restent-ils pour discuter avec vous ? Le fait qu'ils cherchent à s'enfuir est un indice de plus, tout comme le fait de ne pas vouloir s'asseoir impliquant que vous les garderiez prisonniers de votre conversation.
Si vous trouvez que vous parlez aux gens plutôt qu'avec eux, si vous dominez la majorité de vos rencontres et échanges, eh bien devinez quoi ? Vous devez apprendre à ne plus parler autant.
La bonne nouvelle, c'est que tout comme pour le déprimant de service, la solution est facile -- arrêtez simplement de parler !
Cela peut paraître dur pour quelqu'un qui est un moulin à paroles.
Conseil pratique : retenez votre langue plus longtemps. Lors de rencontres, essayez de cultivez l'écoute au lieu de prendre la parole. Privilégiez les temps de silence autour d'une table pour entendre les opinions des autres. Comptez jusqu'à trois pour être sûr de n'étouffer la voix de personne dans la pièce.
Avec de la pratique, vous saurez changer cette terrible habitude (et vous ferez certainement revenir beaucoup d'amis !)
3. Vous êtes distrait(e).
Nous avons tous un tas de choses importantes à faire tout au long de la journée, mais vous êtes celui ou celle qui est toujours collé(e) au téléphone, pour discuter, envoyer des textos ou des mails alors qu'on essaie de vous parler, dîner avec vous ou vous faire participer à une réunion -- vous savez quoi ? C'est une attitude exécrable que les gens ont en horreur.
Comment savoir si vous du genre distrait ? Vous arrive-t-il de souvent vous demandez "où j'en étais déjà" au cours d'une journée ? C'est un signe majeur du manque d'attention que vous prêtez aux autres et aux choses. Avez-vous déjà levé les yeux dans une réunion ou lors d'un échange pour constater que tout le monde est sans son téléphone ou sa tablette à part vous ? Si vous êtes constamment virtuellement distrait, essayez de laisser votre mobile, votre tablette ou votre portable à la maison pour votre prochaine réunion ou rendez-vous.
Il peut être difficile de se déconnecter des appareils numériques, mais vous y gagnerez d'importantes connections humaines, saines et heureuses. Abandonner ces néfastes habitudes de distraction virtuelle et re-connectez-vous aux individus, en leur accordant l'attention qu'ils méritent de votre part.
4. Vous êtes condescendant(e).
Même si vous en savez plus que les autres, qu'est ce qui est le plus inspirant ? Enseignez comment arriver à votre niveau ou les réduire aux leurs ?
Être condescendant est une habitude détestable qui vous aliénera les autres.
Quand peut-on dire que vous êtes condescendant ? Ce sont plus souvent les autres qui le diront.
Qu'est que cela veut dire ? Regardez les gens dans votre vie et comptabilisez le nombre de ceux qui bénéficient du fait de vous connaître. Donnez-vous des conseils aux autres ? Avez-vous aidé des gens à acquérir des compétences, du savoir, du travail ou d'une tout autre manière contribué à ce que d'autres enseignent ce que vous savez ? Combien de personnes viendraient à vous pour vous demander de l'aide ou vous poser une question ?
Faites attention à la façon dont vous traitez les autres. Les aidez-vous ou les méprisez-vous ? Proposez-vous un conseil quand il n'a pas été sollicité (ce qui peut être un signe clé de condescendance -- penser que vous devez dire aux autres quoi faire et comment le faire) ? Si ces exemples vous semblent familiers, essayez de changer de ton et de perspective.
Au lieu de proposer un conseil, ne le donnez que si on vous le demande spécifiquement. Restez dans le sujet abordé et ne laissez pas votre conseil aller plus loin que la demande. Essayez d'enseigner la prochaine fois que quelqu'un fera une erreur au lieu de le réprimander. Transmettez au lieu de reprendre.
De la patience, une inclinaison à enseigner et un peu de compassion vous aideront à éliminer cette regrettable habitude.
5. Vous êtes de mauvaise foi.
Les gens peuvent sentir très rapidement le faux de nos jours. Il n'y a rien de mal à avoir une opinion ou un point de vue qui ne scie à personne d'autre. Vous n'avez pas besoin d'être faux ou de mauvaise foi quant à vos opinions ou autres. Il est bien meilleur de rester correct mais honnête que de faire semblant.
La plupart des gens de mauvaise foi le sont par sentiment d'insécurité, laquelle découlant du désir d'être apprécié de tous ou parce qu'ils sont condescendants.
Si votre mauvaise foi naît de votre insécurité, voici quelques méthodes pour le comprendre.
Craignez-vous que dire non ou qu'avoir une opinion différente mènera les gens à ne pas vous aimer ? Vous inquiétez-vous de ce que les autres pensent ?
Vous conformez-vous constamment pour vous intégrer ? La vérité est que la plupart des gens respectent une saine contradiction et peuvent s'accommoder d'autres point de vue et opinions. Vous n'avez pas besoin de devenir désagréable ou de forcer dans vos opinions, car on peut être sincère en ayant un point de vue différent.
Un bon moyen de surmonter cette habitude d'être le contradicteur est de ne pas donner votre opinion du tout. Quand quelqu'un vous dit une chose avec laquelle vous n'êtes pas d'accord, essayez simplement de dire une chose neutre telle que "c'est intéressant" et laissez cela jusqu'à construire une confiance suffisante à votre authenticité.
La chose la plus importante est d'arrêter d'approuver, de consentir aux choses que vous ne voulez pas faire, auxquelles vous ne croyez pas ou pour lesquelles tout le monde simule un consensus. Allez-y progressivement et vous finirez pas vaincre cette mauvaise habitude.
Submitted by Consultant Nū on Sun, 10/16/2016 - 01:22
Cela demande du courage de tomber amoureux.
Pour une homme, c'est plus difficile que pour une femme lorsqu'elle tombe amoureuse. Quand un homme tombe amoureux, il prend en compte la souffrance que va produire son élue parce qu'il va complètement s'ouvrir à elle. Il ne plonge pas entièrement, mais il avancera petit à petit dans un monde de sous-entendus, de hauts et de bas.
Les hommes ont généralement conscience de ne pas être venus au monde avec la compréhension innée du fonctionnement des femmes. Quelquefois, une séparation ne tient qu'à de très simples facteurs.
1. IL A L'IMPRESSION QU'ELLE ESSAIT DE LE CORRIGER.
Quand un homme commence à sentir qu'il ne suffit pas, que ses défauts sont énormes, ou qu'il ne peut pas être lui même sans être juger, il trouve la porte de sortie.
Les femmes ont parfois tendance à émasculer les hommes en faisant d'eux, leurs projets.
Albert Einstein disait "Les hommes épousent les femmes avec l'espoir qu'elles ne changeront jamais. Les femmes épousent les hommes avec l'espoir qu'ils changent. Et les deux sont invariablement déçus." Les hommes ne changent pas, et n'en ont pas vraiment besoin du reste – il leur faut plutôt découvrir qui ils sont réellement.
Un homme peut grandir et mûrir avec l'aide d'une partenaire qui l'aime et l'encourage.
2. IL SE SENT MENACÉ PAR SON SUCCÈS.
Selon une étude conduite par l'Université de Floride, l'estime des hommes prend un énorme coup lorsque leurs partenaires féminines connaissent une réussite importante, même si il n'y a aucune compétition entre eux. Le succès d'une femme peut influer également de manière négative sur la façon dont l'homme considère l'avenir de leur relation. Si l'homme n'a pas été en mesure d'atteindre le succès qu'il estime mériter, c'est une raison clé pour lui de quitter la femme. Il ne parvient pas à se joindre à elle dans son succès parce qu'il mettra ses échecs en comparaison.
3. ELLE NE FAIT QUE PESTER.
La plupart du temps, les hommes arrivent à faire abstraction de la voix d'une femme.
Malheureusement, la complainte et le rabaissement constants peuvent nuire à une relation. Il peut arriver que les hommes jouent comme des gamins mais ils n'en sont pas pour autant des enfants. Ils ne tolèrent pas les gémissements et les plaintes prolongés. Les hommes ont besoin de se sentir appréciés.
Pester devient une habitude négative qui finira par être ignorée et repoussée. Cela mène alors à un durcissement malsain qui se manifeste en agressivité passive.
Si il sait qu'elle va le blesser, il ne fera rien; ou encore, si il sent qu'elle va se plaindre. Si ce n'est pas apprécié, il ne fera rien de ce qu'elle attend.
Pour un homme, la femme la moins sexy sur Terre est celle qui ne cesse de pester, marmonner, se plaindre.
4. LE MANQUE D'INTIMITÉ.
Croyez-le ou non, les hommes ont soif d'intimité tout autant que les femmes. Mais si un homme doit la quémander tandis que la femme s'en sert comme marchandise pour obtenir des choses de lui, il se peut qu'il quitte la relation pour chercher ce lien auprès d'une autre.
Un homme ne reste pas aux côtés d'une femme qui ne participe à l'échange intime avec son partenaire. Un homme tombe amoureux pour plusieurs raisons mais il a aussi besoin de sentir qu'il est la personne la plus attirante dans sa vie.
5. ELLE LE COMPARE À D'AUTRES HOMMES.
Il n'y a rien de plus agaçant pour un homme que d'entendre une femme parler de ses relations passées.
Quand elle commence à le comparer à son ex, c'est le début de la fin. Les hommes ne veulent pas avoir à analyser le passé de leurs partenaires.
Un homme veut croire qu'il est le seul qui compte maintenant. Il ne veut pas entendre qu'un amant précédent a fait ceci ou cela. Il souhaite savoir si ce qu'il fait ici et maintenant, est suffisant.
6. L'INTERDÉPENDANCE AFFECTIVE.
Les hommes ont besoin de leur espace. Un homme ne souhaite pas être traité comme une possession.
Les hommes ont besoin de leurs amis. Ils n'aiment pas avoir le sentiment d'être des babysitters. Si un homme a l'impression d'avoir perdu la liberté d'aller à ses activités sportives, ses sorties ou ses interactions sociales entre amis, il partira.
Une relation saine exige que chaque partie ait son propre groupe d'amis et activités. L'interdépendance affective ternit la flamme d'une relation.
Les hommes n'ont d'ailleurs pas une analyse si fine de la chose. Cela se présente plutôt comme une sensation d'emprisonnement. Le moment où ils sentent que leurs vies a été brutalement prise en otage, c'est là qu'ils cassent. Les hommes sont terrorisés par l'idée de perdre leur liberté.
Les hommes aiment les femmes. Ils tombent amoureux avec l'espoir d'être appréciés, respectés, et soutenus.
Mais si ils sentent qu'ils ne sont plus les héros de l'histoire, ils prennent très sérieusement la décision de changer le statut de leurs relations.
Cela demande du courage de tomber amoureux.
Pour une homme, c'est plus difficile que pour une femme lorsqu'elle tombe amoureuse. Quand un homme tombe amoureux, il prend en compte la souffrance que va produire son élue parce qu'il va complètement s'ouvrir à elle. Il ne plonge pas entièrement, mais il avancera petit à petit dans un monde de sous-entendus, de hauts et de bas.
Les hommes ont généralement conscience de ne pas être venus au monde avec la compréhension innée du fonctionnement des femmes. Quelquefois, une séparation ne tient qu'à de très simples facteurs.
1. IL A L'IMPRESSION QU'ELLE ESSAIT DE LE CORRIGER.
Quand un homme commence à sentir qu'il ne suffit pas, que ses défauts sont énormes, ou qu'il ne peut pas être lui même sans être juger, il trouve la porte de sortie.
Les femmes ont parfois tendance à émasculer les hommes en faisant d'eux, leurs projets.
Albert Einstein disait "Les hommes épousent les femmes avec l'espoir qu'elles ne changeront jamais. Les femmes épousent les hommes avec l'espoir qu'ils changent. Et les deux sont invariablement déçus." Les hommes ne changent pas, et n'en ont pas vraiment besoin du reste – il leur faut plutôt découvrir qui ils sont réellement.
Un homme peut grandir et mûrir avec l'aide d'une partenaire qui l'aime et l'encourage.
2. IL SE SENT MENACÉ PAR SON SUCCÈS.
Selon une étude conduite par l'Université de Floride, l'estime des hommes prend un énorme coup lorsque leurs partenaires féminines connaissent une réussite importante, même si il n'y a aucune compétition entre eux. Le succès d'une femme peut influer également de manière négative sur la façon dont l'homme considère l'avenir de leur relation. Si l'homme n'a pas été en mesure d'atteindre le succès qu'il estime mériter, c'est une raison clé pour lui de quitter la femme. Il ne parvient pas à se joindre à elle dans son succès parce qu'il mettra ses échecs en comparaison.
3. ELLE NE FAIT QUE PESTER.
La plupart du temps, les hommes arrivent à faire abstraction de la voix d'une femme.
Malheureusement, la complainte et le rabaissement constants peuvent nuire à une relation. Il peut arriver que les hommes jouent comme des gamins mais ils n'en sont pas pour autant des enfants. Ils ne tolèrent pas les gémissements et les plaintes prolongés. Les hommes ont besoin de se sentir appréciés.
Pester devient une habitude négative qui finira par être ignorée et repoussée. Cela mène alors à un durcissement malsain qui se manifeste en agressivité passive.
Si il sait qu'elle va le blesser, il ne fera rien; ou encore, si il sent qu'elle va se plaindre. Si ce n'est pas apprécié, il ne fera rien de ce qu'elle attend.
Pour un homme, la femme la moins sexy sur Terre est celle qui ne cesse de pester, marmonner, se plaindre.
4. LE MANQUE D'INTIMITÉ.
Croyez-le ou non, les hommes ont soif d'intimité tout autant que les femmes. Mais si un homme doit la quémander tandis que la femme s'en sert comme marchandise pour obtenir des choses de lui, il se peut qu'il quitte la relation pour chercher ce lien auprès d'une autre.
Un homme ne reste pas aux côtés d'une femme qui ne participe à l'échange intime avec son partenaire. Un homme tombe amoureux pour plusieurs raisons mais il a aussi besoin de sentir qu'il est la personne la plus attirante dans sa vie.
5. ELLE LE COMPARE À D'AUTRES HOMMES.
Il n'y a rien de plus agaçant pour un homme que d'entendre une femme parler de ses relations passées.
Quand elle commence à le comparer à son ex, c'est le début de la fin. Les hommes ne veulent pas avoir à analyser le passé de leurs partenaires.
Un homme veut croire qu'il est le seul qui compte maintenant. Il ne veut pas entendre qu'un amant précédent a fait ceci ou cela. Il souhaite savoir si ce qu'il fait ici et maintenant, est suffisant.
6. L'INTERDÉPENDANCE AFFECTIVE.
Les hommes ont besoin de leur espace. Un homme ne souhaite pas être traité comme une possession.
Les hommes ont besoin de leurs amis. Ils n'aiment pas avoir le sentiment d'être des babysitters. Si un homme a l'impression d'avoir perdu la liberté d'aller à ses activités sportives, ses sorties ou ses interactions sociales entre amis, il partira.
Une relation saine exige que chaque partie ait son propre groupe d'amis et activités. L'interdépendance affective ternit la flamme d'une relation.
Les hommes n'ont d'ailleurs pas une analyse si fine de la chose. Cela se présente plutôt comme une sensation d'emprisonnement. Le moment où ils sentent que leurs vies a été brutalement prise en otage, c'est là qu'ils cassent. Les hommes sont terrorisés par l'idée de perdre leur liberté.
Les hommes aiment les femmes. Ils tombent amoureux avec l'espoir d'être appréciés, respectés, et soutenus.
Mais si ils sentent qu'ils ne sont plus les héros de l'histoire, ils prennent très sérieusement la décision de changer le statut de leurs relations.
Submitted by Consultant Nū on Wed, 10/12/2016 - 14:11
Article paru ce mois-ci dans le magazineFor Harriet
Avant même que Beyoncé n'utilise un extrait de sa conférence TED dans son titre à succès "Flawless" en 2013, Chimamanda Ngozi Adichie était déjà un auteur acclamé. Elle avait publié "Half of a Yellow Sun" (L'Autre Moitié Du Soleil) et Americanah, qui remporta le National Book Critics' Circle award.
Mais, d'une manière ou d'une autre, ses réussites demeurent toujours liées à la star. C'est devenu une source de frustration, d'après ses dires dans une interview récente pour le journal néerlandais de Volksrant. Mais Adichie a tenu à préciser qu'elle apprécie le travail de la chanteuse.
"En premier lieu, bien-sûr que Beyoncé m'a demandé la permission d'utiliser mon discours, et je la lui ai donné. Je la trouve adorable et je suis convaincue qu'elle avait alors les meilleures intentions. De plus, Beyoncé est une personnalité de premier ordre et avec cette chanson, elle a touché beaucoup de personnes qui autrement n'auraient certainement jamais entendu le mot "féminisme", et seraient encore moins sorties pour acheter mon essai."
"Mais j'ai été abasourdie du nombre de sollicitations pour une interview que j'ai reçu quand cette chanson a été lancée. Littéralement, tous les journaux les plus importants du monde voulaient s'entretenir avec moi au sujet de Beyoncé.
J'ai eu tellement de ressentiment (rires). Je me suis dit : Les livres ont donc si peu d'importance pour vous ?
L'autre chose que j'ai détesté fut de lire partout : à présent, les gens la connaissent enfin, grâce à Beyoncé; ou elle doit être reconnaissante. J'ai trouvé cela décevant. J'ai pensé : Je suis écrivain, et je l'ai été depuis un moment et je me refuse à participer à cette mascarade dans laquelle on semble m'attendre aujourd'hui : Grâce à Beyoncé ma vie ne serait plus jamais la même. Voilà pourquoi, on n'en a pas beaucoup parlé.
En dépit des critiques qu'elle a reçu pour sa manière de pratiquer le féminisme, Adichie ne cache pas son admiration pour l'orientation politique de la star :
"Son style n'est pas le mien, mais je trouve intéressant qu'elle prenne position sur des questions politiques et sociales depuis quelques années. Elle figure une femme responsable de sa propre destinée, qui fait son truc et elle détient le pouvoir des femmes. Je suis très sensible à ça."
"Cela dit, son type de féminisme n'est pas le mien, dans la mesure où il est en même temps, le type (de féminisme, ndlr) qui donne encore un peu trop d'espace à la nécessité des hommes. J'adore les hommes mais je ne pense pas que les femmes devraient relier tout ce qu'elles font aux hommes : m'a-t-il blessée, dois-je lui pardonner, m'a-t-il passé la bague au doigt ?
En tant que femmes, nous sommes conditionnées to relier aux hommes. Mettez un groupe de femmes ensemble, et la conversation tournera finalement autour des hommes. Mettez un groupe d'hommes ensemble, et ils ne parleront pas des femmes du tout, ils ne parleront que de ce qui les concernent. Nous, les femmes devrions consacrer à peu près 20% de notre temps aux hommes, parce que c'est amusant. Mais autrement, nous devrions aussi discuter de ce qui NOUS concerne."
Article paru ce mois-ci dans le magazineFor Harriet
Avant même que Beyoncé n'utilise un extrait de sa conférence TED dans son titre à succès "Flawless" en 2013, Chimamanda Ngozi Adichie était déjà un auteur acclamé. Elle avait publié "Half of a Yellow Sun" (L'Autre Moitié Du Soleil) et Americanah, qui remporta le National Book Critics' Circle award.
Mais, d'une manière ou d'une autre, ses réussites demeurent toujours liées à la star. C'est devenu une source de frustration, d'après ses dires dans une interview récente pour le journal néerlandais de Volksrant. Mais Adichie a tenu à préciser qu'elle apprécie le travail de la chanteuse.
"En premier lieu, bien-sûr que Beyoncé m'a demandé la permission d'utiliser mon discours, et je la lui ai donné. Je la trouve adorable et je suis convaincue qu'elle avait alors les meilleures intentions. De plus, Beyoncé est une personnalité de premier ordre et avec cette chanson, elle a touché beaucoup de personnes qui autrement n'auraient certainement jamais entendu le mot "féminisme", et seraient encore moins sorties pour acheter mon essai."
"Mais j'ai été abasourdie du nombre de sollicitations pour une interview que j'ai reçu quand cette chanson a été lancée. Littéralement, tous les journaux les plus importants du monde voulaient s'entretenir avec moi au sujet de Beyoncé.
J'ai eu tellement de ressentiment (rires). Je me suis dit : Les livres ont donc si peu d'importance pour vous ?
L'autre chose que j'ai détesté fut de lire partout : à présent, les gens la connaissent enfin, grâce à Beyoncé; ou elle doit être reconnaissante. J'ai trouvé cela décevant. J'ai pensé : Je suis écrivain, et je l'ai été depuis un moment et je me refuse à participer à cette mascarade dans laquelle on semble m'attendre aujourd'hui : Grâce à Beyoncé ma vie ne serait plus jamais la même. Voilà pourquoi, on n'en a pas beaucoup parlé.
En dépit des critiques qu'elle a reçu pour sa manière de pratiquer le féminisme, Adichie ne cache pas son admiration pour l'orientation politique de la star :
"Son style n'est pas le mien, mais je trouve intéressant qu'elle prenne position sur des questions politiques et sociales depuis quelques années. Elle figure une femme responsable de sa propre destinée, qui fait son truc et elle détient le pouvoir des femmes. Je suis très sensible à ça."
"Cela dit, son type de féminisme n'est pas le mien, dans la mesure où il est en même temps, le type (de féminisme, ndlr) qui donne encore un peu trop d'espace à la nécessité des hommes. J'adore les hommes mais je ne pense pas que les femmes devraient relier tout ce qu'elles font aux hommes : m'a-t-il blessée, dois-je lui pardonner, m'a-t-il passé la bague au doigt ?
En tant que femmes, nous sommes conditionnées to relier aux hommes. Mettez un groupe de femmes ensemble, et la conversation tournera finalement autour des hommes. Mettez un groupe d'hommes ensemble, et ils ne parleront pas des femmes du tout, ils ne parleront que de ce qui les concernent. Nous, les femmes devrions consacrer à peu près 20% de notre temps aux hommes, parce que c'est amusant. Mais autrement, nous devrions aussi discuter de ce qui NOUS concerne."
Submitted by Consultant Nū on Thu, 10/06/2016 - 13:00
Le Dr. Myriam Grossmann, psychiatre américaine, nous explique dans une lettre ouverte pourquoi il faut éviter d'aller voir le film adapté du célèbre best-seller.
Son analyse mérite notre intérêt.
Il n'y a rien de gris dans Cinquantes Nuances de Grey. Tout y est noir.
Je m'explique.
Je viens en aide à des gens intérieurement brisés. Contrairement aux médecins qui font appel aux scanners et aux tests sanguins pour déterminer ce qui fait souffrir quelqu'un, les blessures auxquelles je m'intéresse sont cachées. Je pose des questions et j'écoute attentivement les réponses. C'est ainsi que je découvre pourquoi la personne face à moi "saigne".
Des années d'écoute attentive m'ont beaucoup appris. Une chose que j'ai apprise, les jeunes sont complètement désorientés au sujet de l'amour – comment le trouver et le préserver. Ils font de mauvais choix, et finissent par en souffrir énormément.
Je ne souhaite pas que vous souffriez comme les gens que je vois à mon bureau, alors je tiens à vous avertir concernant un nouveau film, Cinquantes Nuances de Grey. Même si vous ne voyez pas le film, son message s'inocule dans notre culture, et pourrait semer de dangereuses idées dans vos esprits. Soyez avertis.
Cinquantes Nuances de Grey sort le jour de la St-Valentin, alors vous penserez que c'est une romance. Ne tombez pas dans ce piège.
Voilà un film décrivant une relation malsaine, dangereuse, emplie de violence physique et psychologique. Cela a l'air glamour, parce que les acteurs sont splendides, ils se déplacent en voitures de luxe et en jets privés, sur une musique de Beyoncé. Vous pourriez en conclure que Christian et Ana sont cools, et bien que leur relation est différente, elle est acceptable.
Ne vous laissez pas manipuler par un studio hollywoodien. Ces gens n'en veulent qu'à votre argent et ils ne se sentent en rien concernés par vous et vos rêves.
La violence n'est ni glamour ni cool. Ce n'est jamais acceptable, en aucune circonstance.
Voici ce que vous devez savoir au sujet de Cinquantes Nuances de Grey :
Enfant, Christian Grey a été terriblement négligé. Il est complètement désorienté sur l'amour parce qu'il ne l'a jamais réellement expérimenté. Dans son esprit, l'amour se mêle à de mauvais sentiments tels que la souffrance ou la gêne. Christian éprouve du plaisir à faire souffrir les femmes de façon bizarre. Anastasia est une jeune fille immature qui succombe à l'apparence de Christian et à sa fortune, en répondant sans discernement à ses désirs.
Dans le monde réel, cette histoire finirait mal, avec Christian en prison, et Ana dans une institution – ou à la morgue. Ou peut-être que Christian continuerait à battre Ana et elle resterait et souffrirait. De toute manière, leur relation ne serait certainement pas un conte de fée. Croyez-moi.
En tant que médecin, je vous exhorte à ne pas voir Cinquantes Nuances de Grey. Informez-vous, prenez connaissance des faits, et expliquez à vos ami(e)s pourquoi ils ne devraient pas le voir non plus.
Voici quelques idées dangereuses que Cinquantes Nuances de Grey promeut :
1. Les filles veulent des gars qui leur donnent des ordres et deviennent méchants.
Non ! Une femme psychologiquement saine évite la douleur. Elle veut se sentir en sécurité, respectée et protégée par un homme en qui elle peut avoir confiance. Elle rêve de robes de mariée, pas de menottes.
2. Les mecs veulent une fille comme Anastasia douce et peu sûre d'elle.
Faux. Un homme psychologiquement sain veut une femme qui puisse se déterminer par elle-même. Si il dépasse les bornes, il souhaite qu'elle le recadre.
3. Anastasia exerce son libre arbitre lorsqu'elle consent à être malmenée, nul ne peut donc juger sa décision.
Logique douteuse. Bien-sûr qu'Anastasia a eu le choix – mais elle a mal choisi. Une décision autodestructrice est une mauvaise décision.
4. Anastasia oriente ses choix concernant Christian de manière réfléchie et distancée.
J'en doute. Christian submerge Anastasia d'alcool, troublant ainsi son jugement. En outre, Anastasia devient sexuellement active avec Christian – sa toute première expérience – très vite après l'avoir rencontré.
La Neuroscience suggère que leur intimité pourrait avoir accélérer ses sentiments d'affection et de confiance, bien avant qu'elle soit certaine qu'il les mérite. Le sexe est une expérience puissante et intense – en particulier la première fois. Finalement, Christian manipule Anastasia jusqu'à lui faire signer un accord légal lui interdisant de dire à qui que ce soit qu'il est une brute de longue date.
L'alcool, le sexe et la manipulation – sont difficilement les ingrédients d'une décision réfléchie et distancée.
5. Les problèmes affectifs de Christian sont guéris par l'amour d'Anastasia.
Seulement dans un film. Dans le monde réel, Christian ne changerait pas véritablement d'un degré. Si Anastasia était emplie du besoin d'aider les personnes mentalement perturbées, elle aurait dû devenir psychiatre ou travailleur social.
6. Les expériences sexuelles sont une bonne chose.
Peut-être… pour des adultes, dans une relation longue, saine, sérieuse, et monogame qu'on appelle le “mariage”. Autrement, vous êtes un candidat à haut risque des M.S.T, de la grossesse, et des agressions sexuelles. Il est sage d'être très prudent quant aux personnes que vous autorisez à se rapprocher de vous physiquement comme affectueusement parce qu'une simple rencontre peut vous faire dérailler et affecter votre vie à jamais.
En substance : la puissance de Cinquantes Nuances de Grey repose dans sa capacité à semer les graines du doute.
Il y a d'énormes différences entre les relations saines et malsaines, mais le film brouille ces différences.
Alors tu commence par te demander : qu'est ce qui est sain dans une relation ? Qu'est ce qui ne va pas ? Il y a tant de nuances de gris… je ne suis pas sûr.
Écoutez, c'est de votre sécurité et de votre avenir dont nous parlons ici. Il n'y a pas de place au doute. Une relation qui inclut la violence, consentie ou pas, est inacceptable.
C'est blanc ou c'est noir. Il n'y a aucune nuance de gris ici. Pas une seule.
Par Miriam Grossmann, Docteur en Psychiatrie. Pour en savoir plus : Cliquez ici
Le Dr. Myriam Grossmann, psychiatre américaine, nous explique dans une lettre ouverte pourquoi il faut éviter d'aller voir le film adapté du célèbre best-seller.
Son analyse mérite notre intérêt.
Il n'y a rien de gris dans Cinquantes Nuances de Grey. Tout y est noir.
Je m'explique.
Je viens en aide à des gens intérieurement brisés. Contrairement aux médecins qui font appel aux scanners et aux tests sanguins pour déterminer ce qui fait souffrir quelqu'un, les blessures auxquelles je m'intéresse sont cachées. Je pose des questions et j'écoute attentivement les réponses. C'est ainsi que je découvre pourquoi la personne face à moi "saigne".
Des années d'écoute attentive m'ont beaucoup appris. Une chose que j'ai apprise, les jeunes sont complètement désorientés au sujet de l'amour – comment le trouver et le préserver. Ils font de mauvais choix, et finissent par en souffrir énormément.
Je ne souhaite pas que vous souffriez comme les gens que je vois à mon bureau, alors je tiens à vous avertir concernant un nouveau film, Cinquantes Nuances de Grey. Même si vous ne voyez pas le film, son message s'inocule dans notre culture, et pourrait semer de dangereuses idées dans vos esprits. Soyez avertis.
Cinquantes Nuances de Grey sort le jour de la St-Valentin, alors vous penserez que c'est une romance. Ne tombez pas dans ce piège.
Voilà un film décrivant une relation malsaine, dangereuse, emplie de violence physique et psychologique. Cela a l'air glamour, parce que les acteurs sont splendides, ils se déplacent en voitures de luxe et en jets privés, sur une musique de Beyoncé. Vous pourriez en conclure que Christian et Ana sont cools, et bien que leur relation est différente, elle est acceptable.
Ne vous laissez pas manipuler par un studio hollywoodien. Ces gens n'en veulent qu'à votre argent et ils ne se sentent en rien concernés par vous et vos rêves.
La violence n'est ni glamour ni cool. Ce n'est jamais acceptable, en aucune circonstance.
Voici ce que vous devez savoir au sujet de Cinquantes Nuances de Grey :
Enfant, Christian Grey a été terriblement négligé. Il est complètement désorienté sur l'amour parce qu'il ne l'a jamais réellement expérimenté. Dans son esprit, l'amour se mêle à de mauvais sentiments tels que la souffrance ou la gêne. Christian éprouve du plaisir à faire souffrir les femmes de façon bizarre. Anastasia est une jeune fille immature qui succombe à l'apparence de Christian et à sa fortune, en répondant sans discernement à ses désirs.
Dans le monde réel, cette histoire finirait mal, avec Christian en prison, et Ana dans une institution – ou à la morgue. Ou peut-être que Christian continuerait à battre Ana et elle resterait et souffrirait. De toute manière, leur relation ne serait certainement pas un conte de fée. Croyez-moi.
En tant que médecin, je vous exhorte à ne pas voir Cinquantes Nuances de Grey. Informez-vous, prenez connaissance des faits, et expliquez à vos ami(e)s pourquoi ils ne devraient pas le voir non plus.
Voici quelques idées dangereuses que Cinquantes Nuances de Grey promeut :
1. Les filles veulent des gars qui leur donnent des ordres et deviennent méchants.
Non ! Une femme psychologiquement saine évite la douleur. Elle veut se sentir en sécurité, respectée et protégée par un homme en qui elle peut avoir confiance. Elle rêve de robes de mariée, pas de menottes.
2. Les mecs veulent une fille comme Anastasia douce et peu sûre d'elle.
Faux. Un homme psychologiquement sain veut une femme qui puisse se déterminer par elle-même. Si il dépasse les bornes, il souhaite qu'elle le recadre.
3. Anastasia exerce son libre arbitre lorsqu'elle consent à être malmenée, nul ne peut donc juger sa décision.
Logique douteuse. Bien-sûr qu'Anastasia a eu le choix – mais elle a mal choisi. Une décision autodestructrice est une mauvaise décision.
4. Anastasia oriente ses choix concernant Christian de manière réfléchie et distancée.
J'en doute. Christian submerge Anastasia d'alcool, troublant ainsi son jugement. En outre, Anastasia devient sexuellement active avec Christian – sa toute première expérience – très vite après l'avoir rencontré.
La Neuroscience suggère que leur intimité pourrait avoir accélérer ses sentiments d'affection et de confiance, bien avant qu'elle soit certaine qu'il les mérite. Le sexe est une expérience puissante et intense – en particulier la première fois. Finalement, Christian manipule Anastasia jusqu'à lui faire signer un accord légal lui interdisant de dire à qui que ce soit qu'il est une brute de longue date.
L'alcool, le sexe et la manipulation – sont difficilement les ingrédients d'une décision réfléchie et distancée.
5. Les problèmes affectifs de Christian sont guéris par l'amour d'Anastasia.
Seulement dans un film. Dans le monde réel, Christian ne changerait pas véritablement d'un degré. Si Anastasia était emplie du besoin d'aider les personnes mentalement perturbées, elle aurait dû devenir psychiatre ou travailleur social.
6. Les expériences sexuelles sont une bonne chose.
Peut-être… pour des adultes, dans une relation longue, saine, sérieuse, et monogame qu'on appelle le “mariage”. Autrement, vous êtes un candidat à haut risque des M.S.T, de la grossesse, et des agressions sexuelles. Il est sage d'être très prudent quant aux personnes que vous autorisez à se rapprocher de vous physiquement comme affectueusement parce qu'une simple rencontre peut vous faire dérailler et affecter votre vie à jamais.
En substance : la puissance de Cinquantes Nuances de Grey repose dans sa capacité à semer les graines du doute.
Il y a d'énormes différences entre les relations saines et malsaines, mais le film brouille ces différences.
Alors tu commence par te demander : qu'est ce qui est sain dans une relation ? Qu'est ce qui ne va pas ? Il y a tant de nuances de gris… je ne suis pas sûr.
Écoutez, c'est de votre sécurité et de votre avenir dont nous parlons ici. Il n'y a pas de place au doute. Une relation qui inclut la violence, consentie ou pas, est inacceptable.
C'est blanc ou c'est noir. Il n'y a aucune nuance de gris ici. Pas une seule.
Par Miriam Grossmann, Docteur en Psychiatrie. Pour en savoir plus : Cliquez ici