Les traits de caractère qui repoussent les gens
Submitted by Consultant Nū on Tue, 10/25/2016 - 13:35
Il existe certains vilains traits de caractère qui repoussent les gens. Comme le dit un vieil adage, tout le monde a quelque chose de bien à offrir. Mais pour certaines personnes, c'est plutôt leur absence qui fait la différence.
Les gens sont plutôt heureux de votre arrivée ou enchantés de votre départ ?
Voici quelques-uns de ces traits de caractère qui font inexorablement fuir les gens, la façon de les déceler si vous en êtes "doté" et comment vous en débarrasser une bonne fois pour toutes.
1. Vous êtes négatif(ve).
On a tous fréquenté ces gens-là. Ils chialent, ils se plaignent, ils s'étalent sur ô combien tout va mal dans leur vie et veulent absolument vous en donner tous les détails.
Comment savoir que vous êtes bien le dépressif de service ?
Prêtez attention à ce dont vous parlez le plus. Avez-vous évoqué les problèmes de circulation en introduction à votre réunion de ce matin ? Avez-vous pris soin de préciser comme votre nuit a été courte, comme vous travaillez dur et à quel point vous êtes occupé ?
Si les thèmes de votre conversation sont constamment négatifs ou plaintifs, alors vous êtes probablement quelqu'un de déprimant.
Analysez la façon dont vous initiez les échanges avec votre entourage, si le fond est essentiellement pour vous plaindre, vous devriez certainement changer de disque.
Un signe clair est le fait que les gens soupirent profondément à votre approche et se contentent de répondre par "hmm, hmm", ce qui indique qu'ils ne souhaitent pas communiquer.
Comment arrêter ça ? C'est une des choses les plus simples mais aussi les plus difficiles à régler.
La partie simple : tout ce que vous avez à faire est de cesser de parler des choses qui vous dépriment et qui dépriment aussi les autres par la même occasion.
Tâchez de remarquer quelque chose de bien ou de sympa chaque fois que vous êtes sur le point de vous plaindre. Si vous êtes bloqué dans les bouchons, cherchez quelque chose de beau autour de vous et concentrez-vous sur cela afin de pouvoir en parler avec vos collègues.
Si vous avez mal dormi, essayez de ne pas l'évoquer. Si quelqu'un vous fait remarquer que vous avez l'air fatigué, répondez positivement par exemple "Ouais, je crois que j'ai pas assez dormi mais attends de voir la proposition que j'ai rédigé ! Elle est béton !"
Il peut toujours y avoir un aspect plus positif à votre malaise. Trouvez-le et essayez d'influencer la conversation.
2. Vous ne la fermez pas.
Vous êtes-vous déjà trouvé en présence de quelqu'un qui ne sait pas se taire ?
Peut-être était ce un patron, un collaborateur, un associé ou même votre voisin dans l'avion. Cela peut s'apparenter à dériver dans l'océan, voir une vague géante s'approcher et être sûr qu'elle va vous emporter et vous faire tourbillonner dans un mur de mots. Vous n'avez qu'une envie c'est de respirer un grand coup et essayer de tenir dans cette impressionnante attaque de verbiage.
Comment savoir si vous êtes cette vague que les gens craignent ? L'espace que vous prenez dans les conversations et la réaction des gens à votre approche sont quelques signes auxquels prêter attention. Tout comme le déprimant, quand vous parlez trop les gens ont tendance à se disperser sans raison apparente quand vous apparaissez, ou ils répondent par d'évasifs "hmm, hmm" pour ne pas vous encourager plus que de nécessaire.
Les gens restent-ils pour discuter avec vous ? Le fait qu'ils cherchent à s'enfuir est un indice de plus, tout comme le fait de ne pas vouloir s'asseoir impliquant que vous les garderiez prisonniers de votre conversation.
Si vous trouvez que vous parlez aux gens plutôt qu'avec eux, si vous dominez la majorité de vos rencontres et échanges, eh bien devinez quoi ? Vous devez apprendre à ne plus parler autant.
La bonne nouvelle, c'est que tout comme pour le déprimant de service, la solution est facile -- arrêtez simplement de parler !
Cela peut paraître dur pour quelqu'un qui est un moulin à paroles.
Conseil pratique : retenez votre langue plus longtemps. Lors de rencontres, essayez de cultivez l'écoute au lieu de prendre la parole. Privilégiez les temps de silence autour d'une table pour entendre les opinions des autres. Comptez jusqu'à trois pour être sûr de n'étouffer la voix de personne dans la pièce.
Avec de la pratique, vous saurez changer cette terrible habitude (et vous ferez certainement revenir beaucoup d'amis !)
3. Vous êtes distrait(e).
Nous avons tous un tas de choses importantes à faire tout au long de la journée, mais vous êtes celui ou celle qui est toujours collé(e) au téléphone, pour discuter, envoyer des textos ou des mails alors qu'on essaie de vous parler, dîner avec vous ou vous faire participer à une réunion -- vous savez quoi ? C'est une attitude exécrable que les gens ont en horreur.
Comment savoir si vous du genre distrait ? Vous arrive-t-il de souvent vous demandez "où j'en étais déjà" au cours d'une journée ? C'est un signe majeur du manque d'attention que vous prêtez aux autres et aux choses. Avez-vous déjà levé les yeux dans une réunion ou lors d'un échange pour constater que tout le monde est sans son téléphone ou sa tablette à part vous ? Si vous êtes constamment virtuellement distrait, essayez de laisser votre mobile, votre tablette ou votre portable à la maison pour votre prochaine réunion ou rendez-vous.
Il peut être difficile de se déconnecter des appareils numériques, mais vous y gagnerez d'importantes connections humaines, saines et heureuses. Abandonner ces néfastes habitudes de distraction virtuelle et re-connectez-vous aux individus, en leur accordant l'attention qu'ils méritent de votre part.
4. Vous êtes condescendant(e).
Même si vous en savez plus que les autres, qu'est ce qui est le plus inspirant ? Enseignez comment arriver à votre niveau ou les réduire aux leurs ?
Être condescendant est une habitude détestable qui vous aliénera les autres.
Quand peut-on dire que vous êtes condescendant ? Ce sont plus souvent les autres qui le diront.
Qu'est que cela veut dire ? Regardez les gens dans votre vie et comptabilisez le nombre de ceux qui bénéficient du fait de vous connaître. Donnez-vous des conseils aux autres ? Avez-vous aidé des gens à acquérir des compétences, du savoir, du travail ou d'une tout autre manière contribué à ce que d'autres enseignent ce que vous savez ? Combien de personnes viendraient à vous pour vous demander de l'aide ou vous poser une question ?
Faites attention à la façon dont vous traitez les autres. Les aidez-vous ou les méprisez-vous ? Proposez-vous un conseil quand il n'a pas été sollicité (ce qui peut être un signe clé de condescendance -- penser que vous devez dire aux autres quoi faire et comment le faire) ? Si ces exemples vous semblent familiers, essayez de changer de ton et de perspective.
Au lieu de proposer un conseil, ne le donnez que si on vous le demande spécifiquement. Restez dans le sujet abordé et ne laissez pas votre conseil aller plus loin que la demande. Essayez d'enseigner la prochaine fois que quelqu'un fera une erreur au lieu de le réprimander. Transmettez au lieu de reprendre.
De la patience, une inclinaison à enseigner et un peu de compassion vous aideront à éliminer cette regrettable habitude.
5. Vous êtes de mauvaise foi.
Les gens peuvent sentir très rapidement le faux de nos jours. Il n'y a rien de mal à avoir une opinion ou un point de vue qui ne scie à personne d'autre. Vous n'avez pas besoin d'être faux ou de mauvaise foi quant à vos opinions ou autres. Il est bien meilleur de rester correct mais honnête que de faire semblant.
La plupart des gens de mauvaise foi le sont par sentiment d'insécurité, laquelle découlant du désir d'être apprécié de tous ou parce qu'ils sont condescendants.
Si votre mauvaise foi naît de votre insécurité, voici quelques méthodes pour le comprendre.
Craignez-vous que dire non ou qu'avoir une opinion différente mènera les gens à ne pas vous aimer ? Vous inquiétez-vous de ce que les autres pensent ?
Vous conformez-vous constamment pour vous intégrer ? La vérité est que la plupart des gens respectent une saine contradiction et peuvent s'accommoder d'autres point de vue et opinions. Vous n'avez pas besoin de devenir désagréable ou de forcer dans vos opinions, car on peut être sincère en ayant un point de vue différent.
Un bon moyen de surmonter cette habitude d'être le contradicteur est de ne pas donner votre opinion du tout. Quand quelqu'un vous dit une chose avec laquelle vous n'êtes pas d'accord, essayez simplement de dire une chose neutre telle que "c'est intéressant" et laissez cela jusqu'à construire une confiance suffisante à votre authenticité.
La chose la plus importante est d'arrêter d'approuver, de consentir aux choses que vous ne voulez pas faire, auxquelles vous ne croyez pas ou pour lesquelles tout le monde simule un consensus. Allez-y progressivement et vous finirez pas vaincre cette mauvaise habitude.